Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Gilets rouges et impuissance de l’Etat obèse : les hontes françaises

Gilets rouges et impuissance de l’Etat obèse : les hontes françaises

par
247 vues

Les donneurs de leçons nous ont dit que les dangers venaient de l’Amérique de Trump le « fou », du Brésil dirigé par le « fasciste » Bolsonaro ou bien de l’Autriche à la tête duquel il y a un autre « fasciste », le Premier ministre Kurz … C’est pourtant bien en France qu’on peut voir des scènes de guerre civile avec des groupes extrêmement violents d’anarcho-gauchistes qui cassent et pillent en toute impunité ! En plein centre de la capitale !

Ce n’est pas le fascisme mais l’ultra-gauche française qui menace la démocratie. Après les nouvelles violences de samedi, plusieurs choses nous paraissent évidentes. Le mouvement des gilets jaunes n’existe plus depuis quelque temps déjà. Ceux qui demandaient la baisse des taxes sur les carburants ont été remplacés par des gilets rouges radicalisés dont les revendications – encore plus d’impôts, taxation des riches, plus de dépenses publiques… – s’inspirent clairement des programmes de l’extrême gauche et des socialistes français avec la violence en prime.

Un deuxième constat, c’est l’inadmissible échec de l’Etat de droit. Une nouvelle fois. L’Etat français est obèse et impuissant à la fois. Il phagocyte 56 % des richesses du pays et taxe ses citoyens plus que tous les autres pays du monde tout en étant incapable d’assurer l’ordre en plein centre de la capitale. En fait, notre Etat s’occupe surtout de ce qui ne le regarde pas. Il s’immisce dans nos vies et nous impose des règles absurdes au lieu de protéger ses citoyens. Il nous dit ce qu’il faut manger et légifère sur la fessée, s’occupe des cantines et du permis de conduire mais oublie sa mission régalienne la plus importante : l’ordre et la sécurité dans un Etat de droit.

Ce qui se passe en France est une véritable honte et les décideurs politiques en sont les premiers responsables. Au lieu de nous donner des leçons, ils devraient agir. Avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

11 commentaires

theano 18 mars 2019 - 7:19 pm

Question?
En ce qui concerne l'Etat, on est en droit de se demander si c'est de l'incompétence crasse ou de la complicité. Ou bien les deux.

Répondre
werner 18 mars 2019 - 8:10 pm

L'Etat fouille m….
Avec le prélèvement à la source l’État vient de fourrer son nez dans la gestion de notre ménage.
En effet nous avions une "convention" dans la quelle j'assumais les impôts sur les revenus,c'en est terminé!

Répondre
FA31151 18 mars 2019 - 8:26 pm

Incompétences TOTALES
Nos dirigeants,à commencer par leur gamin se prétendant chef (ou se désignant ainsi), sont tous issus de l'école des ANEs ainsi que le Général de Gaulle la désignait fort justement.
Pas un ne saurait gérer une épicerie de quartier sans faire faillite.
Ils devraient faire des stages obligatoires dans des entreprises privées, et pas à la direction!,qui DOIVENT gagner de l'argent et donc adapter leur dépenses de fonctionnement aux recettes effectives.
Les clowns, retournez au cirque pour faire rire les enfants!

Répondre
Yves81 19 mars 2019 - 3:42 am

L'ultra-gauche est un fascisme
L'ultra-gauche est un fascisme

Répondre
Ludovic Penin 19 mars 2019 - 9:42 am

Ordre public et réforme de l’Etat
Entièrement d’accord avec vous. A quand une révolution qui ne laisserait à l’Etat que ses fonctions régaliennes et supprimerait l’emprise de la Haute Administration et de l’Enarchie hégémonique sur le Pays. Les Préfets, forme antédiluvienne du pouvoir, dont également à supprimer. L’Allemagne n’en a pas, ni d’ENA, et n’est pas moins bien gérée, avec 200 milliards par an de moins que nous!

Répondre
Dadash Khan 20 mars 2019 - 11:21 am

ARTICLE 16
Toutes les conditions me semblent réunies pour mettre en oeuvre l'article 16 de la Constitution. Pourquoi celui-ci n'est-il évoqué par personne. L'a-t-on, subrepticement, effacé?
Que je sache, non.
Ni Mitterand, ni Ségolène Royal, ni François Bayrou n'en sont venus à bout.
La révision constitutionnelle du 23 juilet 2008 a même rajouté un paragraphe, qui ne l'affaiblit pas.
Le Général de Gaulle l'a mis en oeuvre une fois du 23 avril au 29 septembre 1961 (putsch des généraux à Alger).

Répondre
Etrange 21 mars 2019 - 2:35 pm

L’auteur semble peiner à comprendre ce qui se passe dans les rues le samedi.
L’auteur semble peiner à comprendre ce qui se passe dans les rues le samedi.
S’il y a des gilets rouges ce sont des militants CGT. Les gens dans les rue le samedi, (manifestants, extrémistes de droites/gauches, altermondialistes = ce mouvement est pluriel) se revendiquent des gilets jaunes.
Ça vous aura peut-être échappé mais ils sont appelés comme ça parce qu’ils portent des gilets jaunes… Samedi dernier sur les champs Élysées, ils portaient des gilets jaunes (et ils s'auto désignaient ainsi), on peut donc dire que c’est la continuité du mouvement. Si celui-ci a effectivement considérablement évolué, les causes de ces évolutions sont multiples.
Concernant les revendications, il y a des cahiers de doléances dans tous les groupes de GJ, je vous invite à les consulter. Cependant, on peut citer deux thèmes qui cimentent le mouvement : 1) la peur de tomber dans la pauvreté (ils dénoncent généralement le capitalisme) et 2) l’envie d’avoir davantage son destin en main, avec notamment une participation politique plus importante (exemple : le RIC).
Ça ne me semble pas être en inadéquation avec vos idées – se revendiquant du libéralisme.

Répondre
Nicolas Lecaussin 21 mars 2019 - 4:06 pm

Re : L’auteur semble peiner à comprendre ce qui se passe dans les rues le samedi.
Bonjour Warblock (votre nom ?), non, ça ne m’a pas échappé que les gilets jaunes du début qui manifestaient contre la taxation du carburant ont été récupérés pare les rouges syndicalistes et autres extrémistes. 1. S’en prendre contre le capitalisme de peur de »tomber dans la pauvreté » c’est une très mauvaise idée car il n’existe pas d’autre système pour sortir de la pauvreté que le capitalisme. 2. le RIC c’est une des solution à condition de savoir ce qu’on veut… Cordialement,
Nicolas Lecaussin
Directeur

Répondre
Etrange^2 21 mars 2019 - 6:13 pm

Bonjour Nicolas. C’est Charlie (Warblock est un vieux blase). C’est aimable à vous de m’avoir répondu. Je vous fais une dernière réponse. Sans méchanceté aucune, votre vision des GJ me semble pleine de confusions. Ça manque d’empathie. Mais nous avons tous une grille de lecture propre alors ce n’est pas vraiment un reproche.
Il est clair que le mouvement est désormais largement orienté anticapitaliste. L’anticapitalisme s’arrête–il aux gauchises ? Non bien sûr que non. Ou alors tout ce qui ne prône pas le capitalisme est gauchiste (mais c’est là un changement dans la sémantique).
On peut toutefois exclure les syndicalistes. Si (et seulement si) il y a une tendance, elle est probablement anarchiste. Les organisations structurées ne veulent pas à avoir à assumer les actions des GJ. Ils se dédouanent de tout reproche, tout en laissant une chance au mouvement, puisque finalement ils poursuivent « groso modo » les mêmes objectifs. Cependant, la nuance en dit long. De toute façon, les OS sont globalement rejetées par GJ par manque de confiance.
Pour le capitalisme, "seul système à pouvoir les sortir de la pauvreté". C’est une opinion très tranchée quand on sait que les résultats des expériences empiriques sont très mitigées (exemple : Consensus de Washington). – Et outre les multiples effets pervers dont on se sait quoi faire.
2. Je crois que ce que veulent les GJ est justement le RIC. Et oui, le RIC est une des solutions. L’apprentissage de la citoyenneté, la participation aux politiques locales en sont aussi parmi d’autres. Avec des avantages et des inconvenants. Mon opinion est que l’idée est belle et à du sens (l'homme est la mesure de toute chose). Tout reste à construire et à prouver. L’adopter serait un changement de paradigme. À chacun son avis.

Répondre
Nicolas Lecaussin 22 mars 2019 - 8:11 am

Re :
Si c’est « anticapitaliste », ça n’a strictement plus rien à voir avec le mouvement des GJ, et c’est très grave et très inquiétant. Toute l’Histoire récente montre que l’anticapitalisme n’a mené qu’à la catastrophe économique et aux tragédies humaines.

Répondre
TRASYM SARL 26 mars 2019 - 7:38 am

"Pour le capitalisme, "seul système à pouvoir les sortir de la pauvreté". C’est une opinion très tranchée quand on sait que les résultats des expériences empiriques sont très mitigées (exemple : Consensus de Washington). – Et outre les multiples effets pervers dont on se sait quoi faire."
Le capitalisme n'a pas la prétention d'être parfait. Par contre, tous les systèmes socialo/communistes à l'oeuvre dans le monde ont tous réduit les peuples à la pauvreté! Le capitalisme a peut-être des effets pervers, mais il a permis, malgré un accroissement exponentiel de la population mondiale,de donner à manger à une majorité d'humains ( ce que ne fait pas la Corée du Nord par exemple)!

Répondre