Joe Biden aura de plus en plus de mal à convaincre les électeurs américains, ainsi que ses soutiens et donateurs au sein du camp démocrate, qu’il est capable de mener une campagne électorale, sans même parler d’une victoire au scrutin du 5 novembre face à Donald Trump, ou d’effectuer jusqu’au bout un éventuel mandat de quatre ans. Lors de sa conférence de presse de jeudi soir, en clôture du sommet de Washington, scrutée attentivement par nombre d’Américains et par tous les analystes, à Washington comme dans les capitales étrangères, le président américain a de nouveau commis deux gigantesques gaffes et confusions qui font douter de son état neurologique depuis près d’un an. Peu avant d’apparaître devant les journalistes, le président américain a annoncé le « président Poutine » alors qu’il voulait accueillir le chef d’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, avant de se reprendre. Pendant la conférence de presse, il a aussi mentionné « le vice-président Trump », au lieu de sa vice-présidente Kamala Harris. « Beau boulot, Joe ! », a persiflé Donald Trump. Mais il a affirmé qu’il n’avait aucune intention d’abandonner et est reparti en campagne ce vendredi dans l’Etat décisif du Michigan,
La lente saignée de soutiens au sein du parti démocrate se poursuit, mais n’a pas tourné à l’hémorragie pour l’instant. Une quinzaine de parlementaires démocrates, dont un sénateur, mercredi ont ouvertement demandé au président américain de retirer sa candidature avant la convention d’investiture du mois d’août à Chicago. Les sondages le donnent au coude à coude avec Donald Trump, mais en retard dans les six ou sept « swing states », ces Etats clés qui peuvent basculer dans un camp comme dans l’autre et qui feront l’élection.
2 commentaires
il faut bien reconnaitre le vieux chibani est parti en vrille depuis un moment trump « en principe » devrait l’emporter au grand dam des rothchilds et consort …
Moi, je dis que les Démocrates doivent boire leur rejet de la démocratie jusqu’à la lie et accepter le sort que cela leur réserve.
Cela ne fait pas qu’un an que les Américains (et le monde) savent que Joe Biden n’est pas en état de gouverner : ils s’en sont rendus presque aussitôt après sa prise de fonction. Autrement dit, les Démocrates avaient le temps de préparer un ou deux candidats alternatifs à présenter aux primaires. Mais ils ne l’ont pas fait parce que leur seule, leur unique obsession est d’empêcher le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et que Joe Biden, à cet égard, était le seul d’entre eux à être suffisamment modéré pour ne pas risquer de faire fuir trop d’électeurs.
Les Démocrates ont voulu tout faire pour rejeter la possibilité d’une alternance à la loyale : qu’ils en assument les conséquences, maintenant.