Le salaire minimum a été durant les années 2010 au cœur d’importants débats. Le Président Obama avait en effet soutenu en 2013 que les inégalités de revenu étaient le principal…
François Facchini
Droit de propriété et protection de l’environnement
L’épuisement des ressources en pétrole, la peur de manquer d’énergie, la surpêche, la disparition des grands mammifères, les menaces sur la biodiversité (faune et flore), la destruction des paysages naturels,…
La 16e Conférence internationale Gottfried von Haberler a eu lieu le 20 mai 2022 à l’Université du Liechtenstein à Vaduz (tableau A1). La Conférence était organisée par ECAEF – European…
Le débat ouvert autour des dépenses publiques de conseil est la conséquence d’un choix ; au lieu de choisir le moins d’Etat et la privatisation, les gouvernements successifs ont choisi depuis…
La répudiation de la dette d’un État a désormais ses défenseurs et son groupe d’intérêt [[On peut consulter le site du Comité pour l’Abolition des dettes illégitimes (CADTM). Lien : www.cadtm.org (consulté le 28/06/2021) ou les travaux de la Commission d’audit intégral du crédit public (CAIC) du Président de l’Équateur Rafael Correa.]]. Elle peut être décidée de manière unilatérale par le débiteur, négociée entre le débiteur et ses créanciers ou passer par un accord multilatéral qui place à la table des négociations les débiteurs, les créanciers et les États des créanciers. La répudiation de la dette est par conséquent à l’origine de conflits potentiels entre les États. Plusieurs scénarios de défaut de paiement sont envisageables. Le premier est de ne plus payer l’intégralité ou une partie de sa dette. Le second est de financer sa dette par un impôt d’inflation, car le prêteur est remboursé avec une monnaie qui a perdu une partie de son pouvoir d’achat. De nombreux pays dont la France et les États-Unis à la sortie de la première guerre mondiale ont levé l’impôt d’inflation sur les épargnants pour payer une partie de leurs dettes.
Sans le savoir les Français en viennent au libéralisme. Une grande majorité d’entre eux est en révolte contre les prélèvements obligatoires, impôts et cotisations sociales. Ils constatent avec amertume que l’argent qu’on leur retient est gaspillé : des dépenses publiques trop lourdes, des bureaucrates trop nombreux et bien payés. A mon sens il ne reste à ces Français que deux petits pas à faire : trop d’impôts c’est trop d’Etat. Et les cadeaux de l’État se payent cher.
La presse et les médias se sont faits les échos de l’idée développée par certains experts (Blanchart 2019) suivant laquelle la hausse de la dette n’était pas un problème. De fait, si le poids de la dette publique a augmenté dans tous les pays développés, le coût du service de la dette a dans le même temps baissé. Plus les États s’endettent et plus les taux d’intérêt de long terme auxquels se financent les États baissent (Figure 1). La conséquence pour un pays comme la France est un recul du poids des intérêts dans la dépense publique. En 2018, la part des intérêts représentait 3,1% des dépenses publiques totales contre 6,6% en 1996. Dans ces conditions, conclut l’économiste du FMI, il n’est pas nécessaire de réduire les déficits et de prendre le risque de freiner la croissance en réduisant la demande. Le gouvernement doit au contraire dépenser plus en éducation, en formation professionnelle et en santé.