Trois organismes en charge de la réglementation bancaire aux Etats-Unis – la FED (Réserve fédérale américaine), le Federal Deposit Insurance Corp. et l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) – ont publié les directives adressées aux banques et concernant la gestion des risques climatiques potentiels. Dorénavant, les banques doivent gérer leurs bilans pour tenir compte des risques physiques liés au changement climatique, tels que les inondations ou la sécheresse. Elles doivent assumer et s’impliquer de plus en plus dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. De même, elles devront envisager une « analyse des scénarios liés au climat » qui vont « au-delà de l’horizon de planification stratégique typique de l’institution financière » et tiennent compte des pertes bancaires potentielles dans des « scénarios extrêmes mais plausibles ». Il n’est pas précisé ce qui est extrême et ce qui est plausible.
Comme l’écrit le Wall Street Journal qui s’insurge contre ces nouvelles réglementations fumistes, les banques ont suffisamment de risques à prévoir pour ne pas en plus consacrer leur temps et leur argent (qui est d’ailleurs celui de leurs clients) à imaginer des phénomènes climatiques extrêmes. Il est clair que tout cela est aussi une manière d’inciter les banques à financer les énergies vertes et à faire des dons au lobby du climat ne serait-ce que pour qu’on les laisse tranquilles. A la trappe les vrais problèmes – les guerres, l’inflation, la hausse des taux…-, ce qui compte le plus c’est le changement climatique.
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Bonjour, https://climatetverite.net/2022/10/14/les-banques-tentent-dabandonner-discretement-le-concept-de-net-zero-alors-que-les-investissements-dans-les-combustibles-fossiles-explosent-dans-le-monde-entier/ Espérons que les banques envoient promener les néo-religieux carbo-climatiques et qu’elles se concentrent sur leur boulot. Merci