Dans un entretien publié par Ouest France le 1er octobre, le ministre la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé la création d’une aide de 25 € pour chaque français qui souhaiterait faire réparer son téléphone portable cassé.
Un système complexe de déduction forfaitaire de cette somme du prix de la réparation devrait être appliqué mais uniquement au sein d’un réseau de professionnels agréés. Ce dispositif est en fait une extension du bonus réparation mis en œuvre à la fin de l’année dernière pour une foultitude d’objets électriques allant de la machine à laver jusqu’à la simple bouilloire.
Plutôt que de prendre en charge lui-même la dépense, en permettant à tout un chacun de déduire la somme de ses impôts, sur présentation d’une facture par exemple, l’Etat a préféré créer un fonds de réparation doté de 410 M€ en six ans et financé par les industriels eux-mêmes.
L’Exécutif, particulièrement friand de ce genre de politique publique, avait également pris des mesures identiques pour la réparation des vélos et instauré un bonus de 50€ pour l’achat de vélos électriques.
Cet été, un autre fonds doté de 154 M€ avait également été instauré pour la réparation des vêtements ou des chaussures selon le même mode opératoire. A l’heure de la fast-fashion popularisé par la marque britannique Shein, l’initiative pourrait prêter à sourire si l’Etat ne cherchait à s’insérer dans les plus petits recoins de la vie des Français.
10 commentaires
Et pour le renouvellement de son papier hygiénique, l’aide est de combien ?
Christian B.
normal, c’est le bracelet électronique pour tous de demain. même pauvre il FAUDRA en avoir un !
Absurde. La généralisation de l’assistanat est totalement contre-productive.
Monsieur arrêtez les aides ou pansement de toute nature!! Et pourquoi pas ma télévision, ma cafetière………….
Bravo pour accroitre la dette et finir pas augmenter taxes et impôts.
Ainsi je finirai par ne plus aller travailler.
N’importe quoi! Un chèque pour la réparation des chaussures, un chèque pour remettre en état ses vêtements, un chèque pour les préservatifs, un autre pour les protections hygiéniques, un chèque pour réparer son vélo etc… Jusqu’où et jusqu’à quand! Et combien de fonctionnaires (budget fonctionnement + budget d’investissement) pour faire fonctionner tout ça. L’effet pervers de cela, sachant que l’état va vous rembourser 25 €, la tentation pour les réparateurs c’est d’augmenter de 25 € les réparations. Le plus simple serait de diminuer les impôts, les cotisations et la TVA et mettre fin à la redistribution. Le rôle de l’état n’est pas de donner des compléments de salaire.
Une prime à l’irresponsabilité: 3/4 des réparations concernent le changement d’écrans cassés par négligence.
Une prime à des réseaux de réparation capables d’assumer la charge administrative et de la répercuter au client et à l’État.
Un supplément de coût de fonctionnement de l’État, des fonctionnaires…
une prime à l’irresponsabilité
la création de postes supplémentaires de fonctionnaires alors qu’il faut les diminuer !!
une prime à l’irresponsabilité et l’invasion de l’Etat jusque dans les semelles de chaussure!
la création de postes supplémentaires de fonctionnaires alors qu’il faut les diminuer !!
Ma foi, je ne vois rien de choquant à ce que les fabricants réparent un peu financièrement les dégâts provoqués par leur politique d’obsolescence programmée. Puisqu’on ne peut manifestement pas les dissuader de persister dans cette voie…
Quant à la fast-fashion, c’est un fléau que nous serions bien inspirés d’éradiquer (en commençant par mieux éduquer nos jeunes). Faire réparer ses vêtements, ça m’apparaît beaucoup plus intelligent.
Désolé de vous contredire, mais l’État n’a pas toujours que des mauvaises idées. C’est plus souvent la mise en pratique qui, comme vous le souligniez, fait défaut.
Sauf que les « bonnes » ou mauvaises idées de l’Etat sont payées par les contribuables.