Travailler par de fortes chaleurs, cela peut être désagréable, voire pénible si le travail en question est physique et en extérieur. La canicule peut même avoir des conséquences dramatiques, puisqu’en 2020, en France, douze personnes sont mortes d’accidents du travail liés à la chaleur. La Confédération européenne des syndicats (CES) demande donc une législation sur les températures maximales au travail, au-delà desquelles il serait interdit de travailler. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la température optimale de travail est entre 16 et 24°C.
Qu’il y ait des conditions optimales de travail et d’autres qui le soient moins, c’est une évidence. Doit-on pour autant refuser de travailler lorsque ces conditions ne sont pas remplies ? Les ambulanciers doivent-ils pouvoir se déclarer en congé climatique dès que le thermomètre monte trop haut ? Les écoles doivent-elles être en travaux pendant l’année scolaire au lieu de l’être pendant les vacances, quand les écoliers ne sont pas dans les bâtiments ? Les infrastructures de transports doivent-elles renoncer à profiter de la période estivale, où les usagers sont moins nombreux, pour se rénover ? Les déménageurs, les serveurs, les chauffeurs de bus, les éboueurs, les guides touristiques, etc., doivent-ils ne travailler que neuf mois par an ? Quant aux agriculteurs, ils renverraient probablement les syndicalistes dans leurs bureaux climatisés. L’été, c’est le temps de la moisson et des saisonniers, certainement pas du repos.
Une fois encore, les revendications sociales des syndicats sont déconnectées des besoins du monde du travail. Si les employés ne veulent pas travailler par de fortes chaleurs, il leur reste une solution : économiser leurs congés toute l’année et demander à les utiliser ces jours-là. Dans la réalité, de nombreuses entreprises aménagent les horaires pour que leurs collaborateurs ne souffrent pas trop aux jours les plus chauds. Laissons donc les employeurs et les salariés traiter de cette question, au cas par cas, dans les entreprises.
Au fait, la CES envisage-t-elle une législation sur les températures minimales au travail, car le froid tue davantage que la chaleur ?
6 commentaires
De nos jours, les syndicats feraient mieux de lister les jours ou il faut travailler ce serait plus facile à faire. Bien entendu durant ces jours les arrêts pour convenance personnelle doivent êtres respectés comme le salaire pour tous ! L’argent gratuit de Macron n’a pas fini de nous détruire.
Les syndicats ont trouvé une nouvelle excuse pour ne pas travailler . Donnons leur l’occasion de ne pas travailler lorsqu’il fait chaud mais sans être payé .J’ai travaillé pour la Société Dumez Batiment , chantier en Libye 1 an , chantier en Arabie 3 ans ,chantier au Nigeria 1 an …. Les Pakistanais , les Hindous , travaillent par 40* et plus .A Jeddah , en Arabie , la température peut monter a54 * lors des pointes et durer quelques heures . 38 a 23h .Et il n’y a eu aucun mort sur lechantier de 1500 personnnes .
Depuis les RTT, ce ne sont plus les jours de congés qui sont comptés, mais les jours de travail.
Autrement dit, le congés est la norme et le travail l’exception.
Dans les pays libres, tout est autorisé sauf ce qui est interdit.
Dans les pays collectivistes, tout est interdit sauf ce qui est autorisé.
Dans la pratique, les pays dit libres se rapprochent de plus en plus des pays collectivistes, faisant fi de leur principe de base, mais leur population peut garder l’espoir de revenir au principe de base ce qui les distingue de la population des pays collectivistes pour laquelle la liberté est une faveur retirable à tout moment.
Qui osera remettre le travail comme valeur supérieure aux congés?
C’est toute l’année, quelle que soit la température, qu’il faudrait interdire les syndicats.
Syndicats et écologistes mêmes combats ridicules !
Il y a – peut-être – un problème plus urgent – sur lequel les syndicalistes devraient se pencher , l’augmentation des retraites en raison d’une inflation galopante , mais dont les syndicats Arco , Apicil etc…ne semblent pas vouloir se préoccuper ?