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Syndicats, grèves et abus de droit

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Les grévistes sont-ils autorisés à tout faire ? Peuvent-ils légitimement entraver les droits d’autrui ? Pourrait-on, et même devrait-on, interdire la grève et les syndicats ? Questions auxquelles répond le Professeur Jean Philippe Feldman, éminent juriste administrateur de l’ALEPS .

Il faut rappeler tout d’abord que les libéraux, à commencer par Frédéric Bastiat, se sont battus au XIXe siècle en faveur des syndicats. Le « droit du travail » en France était alors favorable de manière très déséquilibrée aux employeurs, si bien qu’il était interdit aux ouvriers de se réunir et de se concerter. Les syndicats sont des groupements de personnes exerçant la même profession, et qui ont pour objet l’étude et la défense des droits des individus visés par leurs statuts. Ils ne sont donc jamais qu’une forme particulière d’association et, bien entendu, les libéraux ont toujours défendu la liberté d’association, laquelle n’est qu’une manifestation de la Liberté en général.

Malheureusement, le « droit du travail » a progressivement changé de sens au XXe siècle parce qu’il est devenu très favorable aux salariés à l’encontre des employeurs. La raison tient à ce que ceux-là seraient, paraît-il, contractuellement sous la coupe de ceux-ci. Le libéralisme autrichien, avant tout sous la plume de Ludwig von Mises puis de Friedrich von Hayek, n’ont pas eu de mots assez durs pour stigmatiser l’étroitesse d’esprit d’un certain nombre de syndicalistes, rétifs au progrès et arc-boutés sur leurs privilèges. On peut d’ailleurs dire qu’il n’y a jamais eu de « droit du travail » digne de ce nom en France, mais une réglementation disparate et confuse.

La grève se trouve constitutionnellement reconnue depuis le Préambule de la Constitution de 1946, lequel s’applique toujours puisque le Préambule de notre Constitution y renvoie. Le texte de l’après Seconde Guerre mondiale précise que le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. Or, par peur des syndicats, les gouvernants ne l’ont jamais réglementé de manière générale dans le secteur privé. Selon la Cour de cassation et le Conseil d’Etat, la grève se définit comme la cessation collective et concertée du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles. Or, on sait que la grève est en réalité souvent politique, ce qui est, selon la Cour de cassation, illicite, mais guère sanctionné en pratique. De même, l’abus de droit, c’est-à-dire la désorganisation de l’entreprise, de nature à rendre illicite la grève n’est que rarement retenu par la jurisprudence. Quant aux grévistes, ils sont surprotégés puisque le contrat de travail, suspendu, ne peut être rompu qu’en cas de faute lourde, à savoir de participation personnelle à des faits illicites. Le « droit » est déséquilibré puisque l’entreprise ne peut elle-même fermer (interdiction du « lock out ») sauf dans des cas précis, et qu’elle ne peut recourir à des travailleurs temporaires ou à des travailleurs à durée déterminée pour remplacer les grévistes. Quant au droit pénal, il est très rarement appliqué puisque toute atteinte au droit syndical est considérée comme inacceptable. Pour ne prendre qu’un exemple, le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, la liberté du travail est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende, et de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende s’il y a coups, violences, voies de fait, destruction ou dégradation. Mesures très rarement appliquées là encore du fait de ses conditions strictes, et ce tant à l’encontre des salariés du secteur privé que des fonctionnaires.

Quant au secteur public, sauf métiers particuliers où la grève est interdite, il n’y avait pas de réglementation précise jusqu’à l’adoption de quelques lois éparses à partir des années 1960 qui se sont traduites par une interdiction des grèves tournantes, et plus récemment la nécessité d’un préavis, puis un service minimum dans les transports. Cette réglementation n’empêchait pas le paiement des jours de grève, soit parce que l’Etat au sens large était incapable de dénombrer les grévistes, soit parce que, parmi les revendications satisfaites de ces derniers, se trouvait le paiement intégral ou partiel des jours de grève.

On agite couramment le spectre des grandes grèves de 1995. La situation est pourtant différente aujourd’hui. Les jours de grève ne sont plus payés par principe, avec l’exception des syndicalistes-représentants du personnel qui choisissent à dessein les jours de grève afin de ne pas subir des retenues sur salaire. L’ampleur et la durée des grèves s’en trouvent limitées, d’autant plus que la plupart des gens n’ont plus les moyens de faire grève dans une situation de crise économique quasi-permanente et d’autant plus que certains « pays frères », tels Cuba ou l’Union soviétique, ne sont plus là pour remplir les caisses des syndicats…

Le seul moyen d’interdire en fait les grèves, sauf cas exceptionnels bien sûr, est de « normaliser » la situation de la France par rapport aux autres pays occidentaux, de prohiber le financement occulte des syndicats (formation professionnelle « bidon », emplois détournés de membres de syndicats tant dans le secteur public que dans le secteur privé, etc.) et plus généralement de mettre fin aux privilèges dont bénéficient les syndicats. C’est alors et alors seulement que ceux-ci deviendront ce qu’ils auraient toujours dû être : des associations qui rendent des services à leurs adhérents et qui ne se situent pas au-dessus des lois.

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31 commentaires

Anonyme 28 octobre 2010 - 11:48

greves et manifestations stériles
ceux qui sont dans la rue ce sont les perdants de ségolène,et elle les harangue ainsi que les lycéens,elle n’accepte toujours pas sa défaite cinglante.ces gens là qui promulguent les jours bien précis de ces grèves se servent des débiles mentaux qui marchent des heures durant répétant inlassablement les slogans pensés de ces secrétaires de syndicats tels que F.O.,C.G.T.,C.F.D.T.Mais ont ils calculé la perte de chiffre d’affaire dans toutes les entreprises francaises

A la fin de ces manifestationd leurs chauffeurs vient les cueillir et les ramener chez eux au chaud sans aucune pensée pour tous ces gens dupes mais qui ne le savent pas.Tournez lz dos à ces prédateurs que sont thibault,mailly,Chérèque ils n’en ont rien à faire de vous,seul compte leur salaire qui tourne autour de 20.000euros mensuellement versé par les militants et l’état.Bonsoir.Vincent un retraité qui aimerait travailler à 69 ans.

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Anonyme 29 octobre 2010 - 9:47

efficacité des syndicats
Nous sommes en droit de nous demander quelle est réellement l’efficacité des actions menées par les syndicats en France. En effet, aucunes études n’ont été menées concernant l’impacte des grèves sur les économies locales (PME/Artisants) comparées au maintien des privilèges et de l’emplois des fonctionnaires des grandes sociétés publiques nationales qui bénéficies encore, malgré la nouvelle réforme, de leur propre système de retraite financé en grande partie , par nos impôts.

A la sortie d’une grande crise comme nous venons de vivre, les entreprises sont fragiles ; et c’est le moment (et la méthode) que choisissent les syndicats pour bloquer les dépôts pétroliers et asphyxier les entreprises de leurs matières premières.

Quelle intelligence !! Quelle réflexion !!!

Et après, ils demandent au privé de les suivre dans la rue.

De plus, ils récupèrent les jeunes dans leur cortège pour maintenir la retraite à 60 ans. Si on y réfléchit un peu, qui va payer les retraites des gens qui partiront à 60ans ???! Ce sont les jeunes d’aujourd’hui et ils sont tellement crédules qu’ils croient qu’en se battant aujourd’hui, ils auront leur retraite dans 40 ans avec encore les mêmes conditions. Et là, on nous dits qu’ils ne sont pas manipulés ou influençables.

Tous ça me fait penne à voir …….

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Anonyme 29 octobre 2010 - 11:36

Eviter de caricaturer et généraliser
Franchement, ces analyses me paraissent trop simplistes, partisanes et surtout oublieuses des capacités et des limites humaines.

S’il est évident qu’il faut réformer le système des retraites, il est normal que les personnes concernées n’acceptent pas tout en bloc sans rien dire (ce qui prouve qu’elles ne sont pas toutes débiles…??? ).

Par ailleurs il est un peu facile de taper sur les fonctionnaires qui seraient à l’origine de tous les maux. Optez pour des changements fréquents d’enseignants et de personnel hospitalier et vous verrez si la qualité du service rendu sera la même :

il faut des années pour construire une équipe performante et la sécurité de l’emploi favorise très souvent l’investissement nécessaire.

Une personne (même un détracteur qui croit que la privatisation est la solution à tous les problèmes) appelée à changer fréquemment de poste aurait à peine le temps de s’insérer dans une équipe et avec la meilleure volonté du monde ne ferait rien avancer .

Souhaitons-nous que nos enfants et petits-enfants soient formés et soignés par des personnes compétentes et en pleine possession de leurs moyens physiques et intellectuels ?

Je doute fort que toutes les infirmières ou professeurs des écoles puissent remplir leurs fonctions à 65 ans.

Effectivement c’est un choix stratégique et donc politique mais que voulons-nous vraiment ?

Un professeur du public retraité(chargé de la formation technique des jeunes en BTS industriel – 42 années de cotisation privé et public cumulés).

Répondre
Anonyme 31 octobre 2010 - 2:13

AU BON PROFessionnel
Bien entendu chaque cas personnel est à considérer, et c’est vrai qu’il ne faut pas faire d’amalgame, ni trop vite généraliser à partir d’observations partielles.

N’empêche qu’en vérité il est bien connu (il suffit de voir les chiffres et les compararer à d’autres pays performants), que la RUINE de la France est à imputer en large partie à des services publics qui ne cessent de mentir, et de menacer pour cacher leurs propres insuffisances intrinsèques.

Pour le salut du pays c’est vrai, pour l’ecole publique, qu’il est plus qu’urgent de privatiser (ne serait-ce que 10 ans pour voir, à condition de mettre hors les enseignants actuels tentés de saboter) !

Cela s’est déjà vu.

Actuellement En France, le coût global de l’enseignement public est le double de celui du privé, avec de très médiocres résultats.

Pour l’hopital il en est ainsi ;

pas seulement mais aussi pour toutes les structures assimilées touchant à la santé physique et morale des citoyens, désarmés face à ces monstres autosuffisants.

Des hydres à 7 têtes.

Le résultat est qu’à force de protéger le mauvais élément (obsédé par son confortet et ses avantages) on l’a fait se multiplier (à quoi bon se forcer !).

La démagogie, la réthorique et la rue ont caché le centre du propos !

Ainsi en fin de compte en peu de temps on a sacrifié voire martyrisé l’USAGER, en oubliant les buts et la vertu de la mission déléguée.

Pour tous les services, dits publics, à l’image d’autres pays modèles (nordiques), il est grand temps de faire appel à un vrai marché ou la concurrence jouera pour une meilleure performance.

Un meilleur service pour le grand bonheur de tous.

Ca s’est vu !

Il ne faudra pas ouvlier de mettre en place un observatoire constitué de clients et de citoyens ‘libres’ ayant carotte et bâton.

ET LA LIBERTE individuelle DE CHOISIR redeviendra républicaine.

Bien que quand le vers est dans le fruit …!

Répondre
Anonyme 31 octobre 2010 - 2:16

AU BON PROFessionnel
Bien entendu chaque cas personnel est à considérer, et c’est vrai qu’il ne faut pas faire d’amalgame, ni trop vite généraliser à partir d’observations partielles.

N’empêche qu’en vérité il est bien connu (il suffit de voir les chiffres et les compararer à d’autres pays performants), que la RUINE de la France est à imputer en large partie à des services publics qui ne cessent de mentir, et de menacer pour cacher leurs propres insuffisances intrinsèques.

Pour le salut du pays c’est vrai, pour l’ecole publique, qu’il est plus qu’urgent de privatiser (ne serait-ce que 10 ans pour voir, à condition de mettre hors les enseignants actuels tentés de saboter) !

Cela s’est déjà vu.

Actuellement En France, le coût global de l’enseignement public est le double de celui du privé, avec de très médiocres résultats collectifs.

Pour l’hopital il en est ainsi ;

pas seulement mais aussi pour toutes les structures assimilées touchant à la santé physique et morale des citoyens, désarmés face à ces monstres autosuffisants.

Des hydres à 7 têtes.

Le résultat est qu’à force de protéger le mauvais élément (obsédé par son confortet et ses avantages) on l’a fait se multiplier (à quoi bon se forcer !).

Et la démagogie, la rue ont caché !

Ainsi en fin de compte en peu de temps on a sacrifié voire martyrisé l’USAGER, en oubliant les buts et la vertu de la mission déléguée.

Pour tous les services, dits publics, à l’image d’autres pays modèles (nordiques), il est grand temps de faire appel à un vrai marché ou la concurrence jouera pour une meilleure performance, un meilleur service pour le bonheur de tous.

Ca s’est vu ! Il faudra aussi mettre en place un observatoire constitué de clients et de citoyens ayant carotte et bâton.

ET LA LIBERTE individuelle DE CHOISIR redeviendra républicaine.

Bien que quand le vers est dans le fruit, c’est dur …!

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Anonyme 31 octobre 2010 - 2:40

AU BON PROFessionnel
Bien entendu chaque cas personnel est à considérer, et c’est vrai qu’il ne faut pas faire d’amalgame, ni trop vite généraliser à partir d’observations partielles.

N’empêche qu’en vérité il est bien connu (il suffit de voir les chiffres et les compararer à d’autres pays performants), que la RUINE de la France est à imputer en large partie à des services publics qui ne cessent de mentir, et de menacer pour cacher leurs propres insuffisances intrinsèques.

Pour le salut du pays c’est vrai, pour l’ecole publique, qu’il est plus qu’urgent de privatiser (ne serait-ce que 10 ans pour voir, à condition de mettre hors les enseignants actuels tentés de saboter) !

Cela s’est déjà vu.

Actuellement En France, le coût global de l’enseignement public est le double de celui du privé, avec de très médiocres résultats collectifs.

Pour l’hopital il en est ainsi ;

pas seulement mais aussi pour toutes les structures assimilées touchant à la santé physique et morale des citoyens, désarmés face à ces monstres autosuffisants.

Des hydres à 7 têtes.

Le résultat est qu’à force de protéger le mauvais élément (obsédé par son confort et ses avantages) on l’a fait se multiplier (à quoi bon se forcer !).

La démagogie la rhétorique et la rue ont tant caché !

Ainsi en fin de compte en peu de temps on a sacrifié voire martyrisé l’USAGER, en oubliant les buts et la vertu de la mission déléguée.

Pour tous les services, dits publics, à l’image d’autres pays modèles (nordiques), il est grand temps de faire appel à un vrai marché ou la concurrence jouera pour une meilleure performance, un meilleur service pour le bonheur de tous.

Ca s’est vu ! Il faudra aussi mettre en place un observatoire constitué de clients et de citoyens ‘libres’ ayant carotte et bâton.

ET LA LIBERTÉ individuelle DE CHOISIR redeviendra républicaine.

Bien que quand le vers est dans le fruit, c’est dur …!

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Anonyme 29 octobre 2010 - 4:09

reponse
Le vrai probleme franco-francais n’est pas Segolene, Thibault, Sarcozy, Fillon etc…

C’est la methode.

Depuis 1995, et depuis la premiere loi sur la reforme des retraites, on ne fait qu’infantiliser le peuple francais.

On nous dit qu’on va faire de la pedagogie sur une reforme baclee en 3 semaines seulement, parce que comme le dit Sarko lui-meme, il faut aller vite.

Si c’est aller vite pour se casser la gueule, ca donne la situation actuelle.

Pourquoi ne pas s’etre donne un an avec des reunions hebdomadaires de tous les parteneires sociaux, pour mettre au point une reforme reellement democratique.

Mais la democratie existe-elle encore aujourd’hui ?

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Anonyme 29 octobre 2010 - 8:20

SYNDICATS
Oui d’accord à 100% pour normaliser la situation de le France par apport aux autres pays occidentaux, de prohiber le financement occulte des syndicats et de mettre fin aux privilèges dont ils beneficent. Cela fais un certain moment que des pétitions ont été faites dans se sens mais rien à l’horizon par apport à celles ci.

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Anonyme 29 octobre 2010 - 9:53

greves
OK il y en a marre de ces greves »politiques ».!

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Anonyme 13 novembre 2010 - 12:12

ça ne veut rien dire
ça ne veut rien dire

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Anonyme 29 octobre 2010 - 8:33

grèves
entrave aux droit du travail = application de la loi soit faire payer les quelques personnes qui organisent les barrages.

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Anonyme 29 octobre 2010 - 8:58

Le droit du travail défavorable aux salariés
Vous dites que le droit du travail est maintenant plus favorable aux salariés. Ceci n’est qu’apparent, carles lois sont devenues très nombreuses et rigides. Les PME sont le vivier le plus important d’embauche. Lorsque l’on parle avec les artisans, la plupart pourraient embaucher mais ne le font pas, car ils craignenet de ne pouvoir ajuster leur situation aux fluctuations du marché, à l’importance de leur carnet de commandes. De plus, cette surprotection du salarié rend celui-ci de moins en moins performant et motivé.

Les emplois ne se décrètent pas par une décision gouvernementale, sauf à saigner un peu plus le contribuable en refusant de réduire la fonction publique et en embauchant plus de fonctionnaires. Le statut même de fonctionnaire devrait d’ailleurs être supprimé, car ce système est maintenant totalement dévoyé, tourné vers sa propre défense et son développement, sans aucune préoccupation sur l’effet pervers qu’il entraîne, la destruction d’emplois ou la non création d’emploi par manque de compétitivité.

Les syndicats emballent la machine, car c’est dans ce milieu protégé qu’ils recrutent leurs adhérents et leurs piétons pour les manifestatations.

Les médias les relaient en omettant totalement leur fonction d’information objective. Exemple, il a fallu attendre que la loi surla réforme des retraites soit votée totalement pour qu’une perspective de l’augmentation du nombre des centenaires fasse la une des informations le 26 octobre!

autre exemple: pas de commentaire sur les inégalités des régimes de retraite, fonctionnaires, SNCF, RATP, camionneurs, dockers… et DEPUTES

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Anonyme 29 octobre 2010 - 11:22

syndicats
Il faudrait tout simplement supprimer l’argent versé par l’état aux syndicats . Ils devraient pouvoir se suffire avec les cotaisations de leurs adhérents .

Si demain tout était aboli , il ne resterait pas grand monde pour faire grève .

Répondre
Anonyme 29 octobre 2010 - 11:56

Droit du travail défavorable aux employeurs
La personne qui a rédigé cette article devrait se relire avant de publier. Car on ne peut écrire qu’un droit des travailleurs est supérieur au droit des employeurs et reconnaître qu’il y a de plus en plus de salariés précaires.

Comment un droit si favorable peut-il admettre des précaires ?

L’entreprise est une machine qui fait fonctionner 3 marchés : Marché financier, Marché des biens et services et marché du travail. Les rénumérations des actions comme celle des dirigeants capitalistes des grandes entreprises augmentent suivant un nombre à 2 chiffres de + 10 à 40%. les bien et les services augmentent de plus 2 à 5 % et les rénumérations des salariés de 0 à 1,5% pour les mieux lotis. Le problèmes du cancer de notre société est d’accepter cette rénumération absurde dse marchés financiers. Que l’on arrête de taper sur les vrais créateurs de richesses.

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Anonyme 30 octobre 2010 - 11:53

QUEL COURAGE DANS L’AMALGAME
C’est attristant de constater qu’il soit permis que des esprits autosuffisants aussi obtus puissent empoisonner ‘la vie des autres’, avec des mots accusateurs pour seule arme. Alors qu’ils pourraient par l’exemple et l’engagement actif et loyal nous démontrer comment faire par la pratique qu’ils pourraient mette en avant avec leur banière idéologique et dogmatique qui a déjà sacrifié 2 à 3 générations.

En fait c’est du chantage permanent qui profite à toute une smala qui va bientôt trouver son maître grace à la roue de Pythagore.

Qui tourne !

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Anonyme 29 octobre 2010 - 2:44

Syndicats
Il y a longtemps que j’ai demandé aux plus hautes instances du pays de supprimer toute subvention aux syndicats

pour qu’ils arrêtent de nuire à ceux qui veulent travailler. Ce ne sera pas avec les cotisations de quelques membres

qu’ils pourront semer la pagaille en France.

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Anonyme 29 octobre 2010 - 3:01

réforme des retraites
Le gouvernement avait fixé un objectif très consensuel : protéger le système par répartition, le seul qui a toujours été défendu autoritairement par la Gauche comme la Droite. Mais les manifs et contestations ont montré bruyamment que les opposants veulent en plus de la fiscalisation (faire payer les riches), ce qui reviendrait à sortir du modèle français réservé au privé, pour généraliser celui propre aux fonctionnaires et agents à statut : peu importe ce qu’ils cotisent, c’est le contribuable qui abonde.

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Anonyme 29 octobre 2010 - 4:57

la démocratie…réalité et utopie
Le pouvoir du peuple, le poids de la majorité même quand on est à 49.999 contre 50.001, le droit à chacun de s’exprimer,autant d’éléments qui permettent à chacun d’exister et de contrarier le camp adverse…Accepter que l’autre ai ses raisons opposées aux miennes…Aller jusqu’à paralyser en partie un pays…Oui, quelle chance de vivre en démocratie, quelle chance de se savoir respecté au seuil du respectable.Quelle chance de vivre dans un pays qui se meurt dans le respect des autres qui ont tous raison ou leurs raisons…bertrand

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Anonyme 29 octobre 2010 - 5:27

Les Syndicats
Mais qui osera expliquer que c’est le contribuable qui paye les syndicats dans ses impôts ?? C’est fou et intolérable.. mais nous supportons tellement de déviations intolérables dans d’innombrables domaines.. On accepte ou on part. La Belgique, il paraît que c’est mieux que la France côté impôts? Pourquoi pas.. avec Thalys on fait vite une petite virée à PariS. Il faut que j’y pense …! Il y a déjà tellement de français qui ont fuit notre beau pays, on ne se sent sûrement pas seul ! La Suisse, je crois qu’il faut beaucoup d’argent pour y séjourner ? C’est pour les footballers pas pour moi. Tout ça est à réfléchir.

Eole

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Anonyme 29 octobre 2010 - 11:24

subventions
Je vous expliquerai Monsieur le que vous êtes largement subventionné par l’état et que ces subventions proviennent de nos impôts. Vos adhésions ne pouvant pas subvenir a votre grand train de vie ( en particulier votre représentant CGT). Donc nous devrions être en droit de demander réparation car vous nous prenez en otage et devrions vous le faire payer très cher. Vous êtes devenus les bouffons de la république il suffit de regarder votre représentation en majorité provenant de l’autre côté de la méditerranée.

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Anonyme 29 octobre 2010 - 10:10

LE SYNDICALISME A LA FRANCAISE
Un des taux de syndicalisation le plus faible d’Europe, avec une très forte concentration dans la sphère publique. Ces gens ne sont pas représentatifs des salariés Français, et ne font que défendre des privilègiés.

Ils se permettent de surcroit de faire obstacle au travail d’autrui en installant des piquets de grève, en paralysant les transports, en bloquant les raffinneries et ports.

Tout cela avec la complicité de médias qui ont oublié l’essence même de leur travail qui est de délivrer l’information en toute objectivité.

Je ne comprends pas pourquoi on laisse tant de pouvoir à des syndicats irresponsables que l’on continue à subventionner avec nos impôts. Notre pays est à la dérive. Il n’y a plus aucune autorité, que ce soit dans l’enseignement ou les hautes sphères de l’état.

Nous sommes une fois de plus en train de nous ridiculiser aux yeux de monde. Je suis écoeuré par tant de laxisme et de mensonges.

Le pays des soi-disant droit de l’homme n’est plus une véritable démocratie qui fonctionne; il faut ouvrir les yeux, et regarder le monde qui nous entoure !

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Anonyme 30 octobre 2010 - 1:17

syndicats et abus
il serait temps que l’on donne aux syndicats ce auquel ils ont droit c’est-à-dire les seules cotisations de leurs adhérents non pas les subventions de l’état c’est-à-dire l’argent du contribuable dont ce dernier ne partage pas forcemment les opinions.

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Anonyme 30 octobre 2010 - 11:44

DICTATURE
lecture édifiante conseillée :

le remarquable ouvrage

« la dictature des syndicats » de Bernard Zimmern,

que la NMPP, parait-il, s’est empressée de faire s’écouler trop lentement !

Difficile de le trouver en librairie.

Malheureusement les bras droits et « armés » des chefs syndicalistes ne sont ni les premiers de la classe, ni les adeptes de soeur Emanuelle.

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Anonyme 31 octobre 2010 - 12:42

l’aveugle et le paralytique!!
Le pays paralysé par des nantis de l’emploi,un gouvernement aveugle des conséquences que ce manque de réaction envers ces minorités syndicales fait

courir à la France.

Quand cesserons-nous de subir le diktat de cégétistes issus d’un parti communiste

dont la principale occupation est de protéger les « petits camarades » en poste

dans les zones sensibles pour compenser

le manque d’adhérents.

Mettre à plat tous les avantages de ces corporations déviantes serait faire une action d’utilité publique !!!

Il faut privilégier l’accès au TRAVAIL et éliminer les parasites!

Répondre
Anonyme 31 octobre 2010 - 8:27

Syndicalisme subventionné par l’Etat
Vous connaissez la meilleure ? Selon le sources de « Contribuables associés », le syndicalisme français est subventionné par l’Etat au même titre qu’une association telle que SOS racisme dont les fonds proviennent pour les 3/4 de leur budget, de l’Etat. Le syndicalisme français, financé par nos impôts et dont les adhérents sont issus pour 80% du secteur public… cherchez l’erreur… Le corporatisme du syndicalisme français ets inscrit dans ses gènes et le tout est favorisé par l’Etat. Tout cela ressemble fort à l’organisation d’un Etat de type « Collectiviste ». Un vrai scandale auquel, il est urgent de mettre fin. Le syndicalisme a une utilité sociale importante qu’il ne faut pas remettre en question. C’est, une fois de plus, la singularité du syndicalisme français qu’il faut dénoncer. Il y a vraiment urgence ! Il faudrait pouvoir nous organiser pour remettre de l’ordre dans tout cela !

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ernewein jacques 31 octobre 2010 - 10:16

Droit de grève- nouveau syndicalisme
Le droit de grève est le droit de défendre les conditions du travail, en s’associant à d’autres personnes ayant plus ou moins les mêmes points de vue. Comme le souligne le professeur Jean-Philippe Feldman, le libéral Frédéric Bastiat soutenait ce mouvement. C’était alors un mouvement de défense des libertés individuelles face à un patronat excessif dans ses prérogatives. L’état à cette époque n’intervenait pas dans cette joute et les fonctionnaires étaient très peu nombreux.

Puis sous l’influence des idées utopistes d’une certaine gauche et aussi pour tenter de résoudre des inadéquations entre travail et rémunération, l’état s’est mis en tête de « gérer » le travail. Le résultat fut la catastrophe des ateliers nationaux. Les tenants de l’étatisme n’ont jamais voulu admettre leur faillite, bien qu’il soit patent que les pays qui se sont le mieux développés sont ceux où la liberté économique était la plus grande. Après chaque crise, le plus souvent due à un excès d’état, les utopistes du temps, spécialement en France, réclament plus d’état, de contrôle et de contrôleurs pour « améliorer » la situation.

Chaque fois, les politiques de l’état et plus récemment des nombreuses et prolifiques collectivités locales obtempèrent, nationalisent ou créent même des sociétés d’économie mixte. Une variant quotidiennement employée est de subventionner des activités qui seraient vitales, ainsi l’état provoque la destruction des vraies activités importantes Pour tous les politiciens la mainmise de l’état sur une activité est toujours un avantage direct. Par ce biais il renforce son pouvoir et directement ou indirectement son portefeuille.

On voit donc grossir de façon totalement inconsidérée la masse des fonctionnaires d’état, territoriaux et des employés sans aucune responsabilité de tous les organismes parallèles créés pour une mission ponctuelle, mais qui subsistent pour toucher leur prébende bien longtemps après que l’on ait oublié la raison de leur mission. Tous ces gens qui savent leur travail à peu près inutile s’ennuient et se syndiquent, aux frais du contribuable pour revendiquer le maintien et l’extension des « droits acquis ». On est arrivé bien loin de la défense de la liberté individuelle et du bien être auquel chacun prétend dans une société démocratique . Aujourd’hui, le travail urgent serait de définir consensuellement, entre les travailleurs et le patronat, en excluant impérativement l’état, de nouvelles règles réalistes de fonctionnement pour de nouveaux syndicats soucieux des libertés individuelles.

Répondre
Anonyme 31 octobre 2010 - 11:09

Syndicalisme subventionné !
Connaissez-vous le meilleur ? Le syndicalisme français dont les adhérents sont à 80% issus du secteur public est subventionné par l’Etat à hauteur de + 1 Mo € au même titre qu’une association du type SOS racisme dont le budget de fonctionnement est financé par nos impôts à hauteur d’environ 80%, que du bonheur ! Le syndicalisme français ne joue pas son rôle social, les salariés du privé ne s’y sont pas trompés dans le cas contraire au moins 30% des salariés du privé adhéreraient à un syndicat quelconque. Nous sommes là, de nouveau, devant une « exception française » qui a généré un lobby syndical dont les seules fonctions consistent à gérer les carrières des agents du secteur public et à préserver (voir accroître) les privilèges octroyés par des politiques plus enclins à acheter la paix sociale qu’à rechercher un juste équilibre. Ce type de fonctionnement ressemble beaucoup plus au « collectivisme » qu’au « libéralisme ». Cette gestion de l’Etat et des politiques qui sont (en très grande majorité) fonctionnaires génère une montée en puissance d’une injustice sociale de plus en plus criante (voir le récent aménagement du régime de retraite par répartition) où il apparait que les salariés du secteur privé et leurs enfants paieront la plus grande partie de l’addition. Il est urgent de réagir ensembles et de créer un mouvement de type « libéral », ce pourrait être dans un premier temps, une association « SOS Manipulations » (par exemple). Il est incroyable que nous assistions sans réagir à la destruction d’un outil de travail, le port autonome de Marseille, géré et bloqué par un syndicat (voulu par les pouvoirs publics), la CGT. Autre particularité française, il n’existe aucune alternative politique libérale dans la mesure où ce parti n’existe pas.

Répondre
Anonyme 31 octobre 2010 - 11:57

Syndicalisme ou Lobby ?
Connaissez-vous le meilleur ? Le syndicalisme français dont les adhérents sont à 80% issus du secteur public est subventionné par l’Etat à hauteur de + 1 Mo € au même titre qu’une association du type SOS racisme dont le budget de fonctionnement est financé par nos impôts à hauteur d’environ 80%, que du bonheur ! Le syndicalisme français ne joue pas son rôle social, les salariés du privé ne s’y sont pas trompés dans le cas contraire au moins 30% des salariés du privé adhéreraient à un syndicat quelconque. Nous sommes là, de nouveau, devant une « exception française » qui a généré un lobby syndical dont les seules fonctions consistent à gérer les carrières des agents du secteur public et à préserver (voir accroître) les privilèges octroyés par des politiques plus enclins à acheter la paix sociale qu’à rechercher un juste équilibre. Ce type de fonctionnement ressemble beaucoup plus au « collectivisme » qu’au « libéralisme ». Cette gestion de l’Etat et des politiques qui sont (en très grande majorité) fonctionnaires génère une montée en puissance d’une injustice sociale de plus en plus criante (voir le récent aménagement du régime de retraite par répartition) où il apparait que les salariés du secteur privé et leurs enfants paieront la plus grande partie de l’addition. Il est urgent de réagir ensembles et de créer un mouvement de type « libéral », ce pourrait être dans un premier temps, une association « SOS Manipulations » (par exemple). Il est incroyable que nous assistions sans réagir à la destruction d’un outil de travail, le port autonome de Marseille, géré et bloqué par un syndicat (voulu par les pouvoirs publics), la CGT. Autre particularité française, il n’existe aucune alternative politique libérale dans la mesure où ce parti n’existe pas.

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Anonyme 31 octobre 2010 - 10:11

Les « droits » exhorbitants des Syndicats Ouvriers
Très claire analyse. Pourquoi les « journalistes » des radios, télés, journaux, etc. ne relaient ils pas ces informations précises pour donner une description objective des situations et paradoxes dus aux Grévistes toujours « politiques » ?

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Anonyme 4 novembre 2010 - 10:13

droit de grève ou …
droit de grève ou …droit de nuisance ? les syndicats confondent allègrement les deux; tout droit doit être encadré, l’article le souligne bien; les blocages pour protester contre une loi sont inadmissibles, ils n’ont plus rien à voir avec le domaine d’application de la grève; je les assimile à de la délinquance pure et simple. Méditons cette maxime de bon sens : « un mal est souvent un bien qui n’est pas à sa place »

N. Tournier

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Anonyme 28 novembre 2010 - 2:06

Réponse aux nombreuses réactions des lecteurs
Ce qui a particulièrement retenu mon attention dans les réactions des lecteurs, c’est le débat autour de l’idée que le « droit du travail » serait ou non « favorable » aux salariés.

Je précise ma pensée: le « droit » moderne et contemporain du travail n’en est pas un car il est explicitement fondé sur une infériorité, au surplus irrémédiable, des « travailleurs ». Les « effets pervers » de la réglementation du travail se retournent alors contre une bonne partie des salariés sous forme de chômage et de « précarité », d’autant plus dramatique que, justement, il est difficile de trouver un emploi dans de nombreuses branches.

En revanche, judiciairement, le déséquilibre en faveur des salariés se fait sentir tout particulièrement devant les conseils de prud’hommes du fait de la complexité du code du travail (le nouveau code, qui compte plus de 3 000 articles, a été présenté comme un grand « progrès »), de jurisprudences fluctuantes et parfois difficilement prévisibles (que l’on songe aux clauses de non concurrence!), et de la composition des juridictions. Là encore, la réglementation déséquilibrée du travail finit par jouer contre les salariés, parce que si les entrepreneurs savent qu’ils peuvent librement embaucher dans la quasi-intégralité des secteurs économiques, ils savent aussi que le coût et les incertitudes des ruptures de contrat mettent en danger leur compétitivité, voire leur survie.

Jean-Philippe Feldman

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