Une note, demandée par l’Élysée sur l’état de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), syndicat étudiant de gauche, décrit un mouvement en perte de vitesse depuis une dizaine d’années et qui se serait rapproché des étudiants musulmans de France, mouvement radical.
Coupé de sa base et enchaînant les échecs à des élections boudées par les étudiants, ce syndicat bloqueur de fac se reconvertit dans l’islamo-gauchisme, le racisme anti-blanc et la censure sur les campus. Les petits staliniens en herbe touchent par ailleurs 600 000 € de subventions par an. Un beau pactole.
En tant que libéraux, nous n’appelons pas à la dissolution de l’Unef, mais au respect de la loi. Si ce syndicat l’enfreint, notamment en appelant à la haine et au harcèlement, il doit être jugé. De même, il serait possible d’imaginer que le blocage des facultés, qui contrevient au droit fondamental d’étudier, soit plus ardemment combattu par le ministère. Enfin, il est clair que le robinet des subventions publiques doit être coupé le plus vite possible. Le contribuable n’a pas à financer un syndicat étudiant. Si les militants de l’Unef souhaitent militer, ils sont libres de le faire dans le respect de la loi et de la liberté d’autrui.