Un récent colloque consacré à la situation de la presse en France invoque comme raison de son déclin l’explosion du numérique. L’explication est trop simpliste. Dans d’autres pays – au Japon par exemple où les nouvelles technologies sont encore plus développées qu’en France – la presse écrite se porte très bien.
En France, on oublie trop vite le poids des syndicats des NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne), distributeur de la presse française et internationale, et de l’Etat, coupable d’aider directement et indirectement une presse trop souvent politiquement et économiquement correcte. On estime à plus d’1 Milliard d’euros les aides accordées par l’Etat.