Invité à un colloque sur la presse et le défi numérique j’ai pu réaliser dans quelle mesure les journalistes n’ont pas conscience des véritables causes de la baisse dramatique des ventes et des abonnements qui touche les quotidiens (et pas seulement).
Convaincus qu’il s’agit d’un problème « d’époque », d’avènement des nouvelles technologies, les journalistes présents s’en sont prix à l’internet et à la concurrence déloyale des sites, des blogs et de l’information en ligne. Aucune allusion au fait que la presse écrite ne se porte pas aussi mal dans d’autres pays, par exemple aux Etats-Unis ou au Japon, pays où les technologies modernes d’information sont encore plus développées qu’en France ou bien que parmi les vraies causes de ce déclin figurent les coûts d’impression, de fabrication des journaux ou bien le poids du Syndicat du Livre. Et encore moins sur la qualité de la presse française qui est – en très grande partie – étatiste, de gauche, politiquement et économiquement correcte. Une question que j’ai soulevée dans ma conclusion de trois minutes mais qui mériterait à elle seule un colloque en entier.
2 commentaires
L’Etouffoir
En effet, une grande partie de la presse,
merci beaucoup pour votre
merci beaucoup pour votre message et merci de nous lire.
NL