On connaît tous la célèbre phrase de Mitterrand : « Contre le chômage, nous avons tout essayé » ! Ou bien celle de Pompidou prononcée en 1967 : « Si…
Sarkozy
Le gouvernement a renié les promesses de rigueur et de stabilité fiscale qu’il avait faites. La croissance disparaît, mais précisément à cause des mesures qui l’entravent. Des impôts supplémentaires, des mesures contraignantes, là où il faudrait une réduction des dépenses publiques et une libération des entreprises du carcan fiscal, syndical et réglementaire dénoncé par un certain Monsieur Taylor.
La décision du 29 décembre marque un progrès réel vers la restauration de l’état de droit en matière fiscale. Mais subsistent de nombreuses dispositions attentatoires au droit concernant les cotisations sociales, les droits de recours des contribuables, les privilèges de la fonction publique et des syndicats, et les cotisations des auto-entrepreneurs.
Le discours des vœux du Président de la République a inspiré au Professeur Jean Philippe Feldman un commentaire sans concession ni outrance. Le discours s’inscrit dans la tradition volontariste : le Président le veut, donc ce sera fait.
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.
L’économie du pays et le sort de milliers de salariés ont été suspendus à la grande « conférence sociale » la semaine dernière. Aucun résultat concret : le « dialogue social » concourt toujours à la tyrannie du statu quo. Voici cinq raisons majeures pour en finir avec ce mythe nuisible et scandaleux.
Les voix de droite l’emportent, il n’y a pas eu de vague socialiste. Le vote protestataire explique le succès de Marine Le Pen. Les ouvriers ne croient pas au communisme. Mais les hommes politiques croient toujours à l’Etat et aux impôts.
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer…
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, rappelle qu’il existe une autre façon de faire baisser la dette : les privatisations.
Les accords sur les prêts européens ne sont pas vraiment équitables
Ainsi, l’Irlande obtient maintenant ce que les économistes appellent un effet pervers des incitations : elle gagne le bénéfice de l’aide à court terme de son prêt si elle accepte de nuire à ses perspectives de croissance à long terme en apportant son taux d’imposition plus proche de ceux qui ont étouffé la croissance de la zone euro depuis des décennies. « L’Irlande a demandé de faire un geste, mais nous n’avons pas obtenu satisfaction.