Le premier ministre Mark Rutte, en poste depuis 2010, vient de remporter les élections législatives aux Pays-Bas. Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, droite libérale) fait…
réforme
Après le premier volet du « Ségur de la santé » où le gouvernement a distribué l’argent du contribuable à hauteur de 8.2 milliards d’euros pour revaloriser les soignants, c’est un nouveau plan à 19 milliards visant une « refonte » du système hospitalier français qui voit le jour. En somme, des milliards pour ne rien changer ; une « réformette » dont le gouvernement a le secret. Pourtant, une réforme du système de santé est cruciale et urgente ! La crise du Covid-19 nous montre tous les jours les limites de notre modèle qui est loin d’être le meilleur du monde… C’est un changement d’ampleur auquel doit se préparer l’hôpital français. Et ce n’est pas en déversant de l’argent public à tout va que le monde hospitalier ira mieux.
Depuis l’élection présidentielle de 2017, il semble que la droite française ne parvienne pas à trouver un chef capable de rassembler et d’impulser des idées libérales. Pourtant, le soutien écrasant au programme de François Fillon lors de la primaire des LR et son score de 20% au premier tour de l’élection, et ce malgré ses affaires, démontrent qu’il y a un public conséquent pour un discours libéral. C’est pourquoi la droite française serait bien inspirée de s’intéresser à la politique autrichienne et à son jeune chancelier : Sebastian Kurz.
19 milliards pour l’hôpital : dépenser, c’est (pas si) bien, réformer, c’est mieux
Le gouvernement a dévoilé mardi matin son plan de relance pour les hôpitaux. Sans surprise, ce plan consiste à injecter des sommes faramineuses (19 milliards d’euros) dans un secteur qui…
Ségur de la santé : le rendez-vous manqué pour une vraie réforme structurelle
Lorsque la crise sanitaire a révélé la fragilité et la rigidité de notre système de santé, le gouvernement a promis des réformes et des investissements. Après plusieurs mois de négociation, le Ségur de la santé est arrivé à un certain nombre d’accords. Si les 8,2 milliards annuels alloués à l’hôpital public ont permis de calmer les esprits, aucune réforme de fonds n’est prévue.
L’ENA ne sera pas supprimée : promesse non tenue par Macron
Emmanuel Macron et Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, vont annoncer des mesures destinées à réformer l’ENA à défaut de sa suppression pourtant promise…
Il y a 33 ans, le président américain Ronald Reagan interpellait Mikhaïl Gorbatchev devant le mur de Berlin pour lui demander de détruire ce mur. Deux ans plus tard, le socialisme semblait avoir définitivement perdu. Rien n’est moins sûr aujourd’hui.
En ces temps de pandémie, l’actualité médiatique est évidemment accaparée par la progression plus ou moins rapide du virus et par des discussions et des débats à perte de vue sur la pertinence des moyens mis en œuvre, alors que les scientifiques eux-mêmes étalent devant le peuple ébahi des divisions qui ne tiennent pas toutes à l’art médical. Or il s’agit, dans un premier temps, de maîtriser l’expansion de cette pandémie qui n’est plus la “grippette” annoncée, avant de parvenir à faire changer de camp le confinement en l’appliquant de plus en plus au virus et de moins en moins à la population. Pourtant la Terre continue à tourner et, même si trop de retraités tant en EHPAD qu’à l’hôpital ou en ville ont déjà payé et continuent à payer un tribut extrêmement lourd à la pandémie, ceux qui ont eu la chance d’échapper au mal ou d’en guérir auront peut-être porté attention à de récentes annonces officielles. Elles ont laissé dans un premier temps entrevoir une suspension de la réforme des retraites en cours, avant dans un second temps de ne plus exclure sous condition son abandon pur et simple.
Le 49.3 ? Oui, pour une vraie réforme, pas pour étatiser les retraites et faire payer le privé !
Jean-Paul Delevoye et Agnès Buzyn avaient quitté le navire. Le premier, contraint et forcé après les révélations sur ses différentes fonctions et missions qu’il avait tenues cachées ; la seconde après avoir été désignée en catastrophe candidate à la mairie de Paris. Les 40 000 amendements déposés à l’Assemblée ont contribué à la cacophonie ambiante, empêchant un vrai débat sur cette réforme. Finalement, le Premier ministre va utiliser l’article 49.3 pour faire passer le texte. Ce n’est pas une surprise (il y a eu 88 précédents sous la Ve République) mais on aurait préféré qu’il serve pour une vraie réforme, qui aurait changé radicalement le système français tout en le sauvant de la faillite. Or, ce que fait le gouvernement n’améliorera nullement la situation. Les derniers changements et autres promesses ajoutent encore à l’opacité d’un texte qui était déjà bâclé.
Les revalorisations salariales des enseignants ou comment passer à côté des vrais problèmes
Depuis le 13 janvier 2020, le ministère de l’Éducation nationale est entré dans une longue séquence de dialogue et de négociations avec les syndicats qui doit durer jusqu’à l’été et aboutir à une loi de programmation de revalorisations salariales.