Pourquoi la France est-elle passée depuis 1975 du 5ème au 26ème rang mondial pour le niveau de vie (PIB par tête) ? La réponse est d’une étonnante simplicité : parce que la France n’a pas maîtrisé ses dépenses publiques.
PIB
Les rapports entre les actifs et les retraités sont actuellement à la fois tendus et malsains. En gros, les actifs reprochent aux retraités d’accaparer une part trop grande du PIB, notamment par rapport à des nations qui ont le plus souvent choisi à la fois des taux et des montants très inférieurs pour leurs cotisations-vieillesse et leurs pensions (ce qui chez nous, ne conviendrait probablement pas à tout le monde !). Inversement, il semble qu’un nombre important d’actifs n’aient pas encore réalisé qu’un jour ou l’autre, ils deviendront retraités et qu’ils risquent alors de payer fort cher tous les coups de canif sociaux et fiscaux qui sont aujourd’hui portés à la solidarité intergénérationnelle. Or il y a un autre fait qui échappe manifestement à la plupart des actifs : eux-mêmes n’ont jamais que l’expérience de leur carrière, alors que les retraités ajoutent à leur longue expérience d’actifs, celle irremplaçable de la retraite et le moins qu’on puisse dire est qu’avec cet « effet de parallaxe », les perspectives des uns et des autres sont radicalement différentes.
Selon les statistiques publiées fin décembre par Eurostat, la France a été, en 2016, l’État membre de l’Union européenne où le poids des impôts et des cotisations sociales, en pourcentage du PIB est le plus élevé.
Alors que partout on se réjouit de la croissance qui repart, on feint de ne pas remarquer que la France ne fait que profiter de la conjoncture mondiale. En fait, la croissance est plus faible en France que presque partout ailleurs. C’est donc un signe qui devrait nous inquiéter plutôt que nous réjouir.
Alors que le PIB a augmenté de 189 milliards entre 2008 et 2016 (en Euro 2016), les approximations de Bercy ont représenté 215 milliards d’euro (écarts en valeurs absolues cumulées). Cela représente 10 % du PIB actuel et une erreur de plus de 214% relativement à la variation constatée sur la période observée.
80 % : le pourcentage des exportations mexicaines qui vont aux Etats-Unis
En 1994 a été signé l’Accord de libre-échange nord-américain, connu sous l’acronyme ALÉNA (en anglais, North American Free Trade Agreement ou NAFTA) qui créait une zone de libre-échange entre le…
L’OCDE vient de rendre public le Rapport sur les recettes fiscales dans les pays membres. Concernant l’IS (Impôt sur les sociétés), on remarque, entre autres, que les recettes du Royaume…
Les revenus de la classe moyenne américaine ont augmenté de 49 %
Les Américains sont de plus en plus riches et ceci est valable pour toutes les catégories sociales. En 30 ans, le revenu des classes moyennes a augmenté de 49 %.
Dans une Tribune intitulée « Vers un accroissement des inégalités » publiée dans la revue « Challenges » (n°441), l’économiste Christian Saint-Etienne se réjouit du système redistributif français qui aurait réduit les inégalités dans notre pays. D’après l’INSEE, le rapport entre le niveau de vie des 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres est passé de 4.6 en 1970 à 3.6 en 2012. Bien évidemment, à l’autre extrême, l’auteur donne le mauvais exemple des Etats-Unis où l’accroissement des inégalités aurait eu « un impact négatif sur la croissance ». Depuis 30 ans, la forte hausse des inégalités aux Etats-Unis aurait contribué à un « paupérisation d’une partie de la classe moyenne et des catégories populaires » tandis que le revenu médian « n’a pas augmenté depuis 1990 ».
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du mercredi 24 juin.