En 1940, dans le petit village de Nomana en Lombardie, le fascisme n’existait pas. Et pourtant ses jeunes se voient appelés, malgré eux, sur le front russe pour combattre le…
Italie
A travers cette superbe saga des Florio de Palerme, Stefania Auci révèle avec splendeur non seulement l’histoire d’une famille mais celle de ce XIXe siècle sicilien, avide d’indépendance et de progrès mais fidèle à ses traditions sociales et religieuses, ce qui fera verser autant de larmes que de sang.
Dans la Rome du Ier siècle, l’empereur Domitien, toujours plus avide de puissance et de richesses, est vite rattrapé par la perversité et la tyrannie. Dès les premières pages on découvre Publius, alias Tacite, la peur au ventre. Il se culpabilise d’avoir donné son feu vert à la plaidoirie de Senecio et Pline, avocats responsables de la condamnation de Messa, gouverneur qui spolia la Batique, mais favori de l’empereur. La panique l’assaille.
Le populisme à l’italienne et une certaine idée de la conduite des affaires ont pris fin avec la démission du Premier ministre Giuseppe Conte et son remplacement par Mario Draghi. Le nouveau Premier ministre est devenu un héros national et a fait changer les gens d’avis. Ils ne croient plus aux discours grandiloquents ni à la sélection des députés par le biais d’un concours fantaisiste sur Internet où les candidats feraient étalage de leurs qualités et de leurs promesses.
Samedi 13 février 2021, Mario Draghi a prêté serment comme président du Conseil italien. Qu’est ce que les Italiens peuvent attendre de leur nouveau chef du gouvernement, composé de membres issus d’une large coalition, par nature instable ?
Pourquoi s’étonne-t-on encore du très fort sentiment anti-européen parmi les peuples de notre continent ? Quand on voit comment agissent ceux qui représentent Bruxelles, il y a de quoi s’interroger. La réaction des commissaires européens au Brexit par exemple est symptomatique. Les tractations s’éternisent, Michel Barnier étant – jusqu’à maintenant – inflexible, même sur une possibilité de « marché unique à la carte » qui, selon des économistes, aurait convenu aux deux parties. Bon ou mauvais, le Brexit a été voté par référendum, il faut l’accepter tant que les Anglais n’y renoncent pas eux-mêmes.
La droite libéralo-souverainiste de la Ligue et l’anti-parti écolo-néo-libertaire du M5S sont en train de bâtir une improbable alliance ou de s’y essayer du moins car leur accord sera sans doute soumis à bien des vicissitudes. Personne ne saurait sans doute se retrouver complètement dans le fatras de leur programme commun. Et pourtant ! Cette montée italienne d’un nouveau populisme exprime en même temps une certaine rationalité, celle d’un retour à la personne, de l’appel à un assainissement politique, d’une liberté retrouvée par la décroissance de la technocratie bruxelloise et plus généralement étatique…
Elections en Italie : les résultats « punissent » Renzi mais ne font pas une majorité
Le M5S (Movimento 5 Stelle) a gagné (32%). Le PD (parti démocratique de Matteo Renzi) s’est effondré (19%) et la coalition de droite atteint le 37%, avec la Ligue au 18% et Forza Italia (Berlusconi) au 14%.
L’Italie, l’Espagne et la Roumanie : ces trois pays ont plusieurs points en commun. Ils ont été parmi les plus touchés en Europe par la crise de 2008. Pourtant ils affichent aujourd’hui une croissance économique solide. La raison ? Des réformes politiques courageuses et douloureuses afin de redresser leur marché du travail. Leurs gouvernements n’ont pas reculé devant les protestations sociales. Et s’ils inspiraient nos dirigeants ?
Faut-il être socialiste pour engager des réformes libérales, comme Schröder en Allemagne dans les années 2000, Renzi en Italie ou Macron en France cette fin d’année.