Il s’agit d’une réforme improbable qui risque de ne pas rapporter grand-chose et de tout compliquer. Les entreprises ajouteront des formalités sans fin à celles qu’elles subissent déjà et paieront des impôts supplémentaires qui pèseront sur leurs investissements et sur les salaires.
IS : impôt sur les sociétés
En France, il y a le vin et les fromages, les paysages, la littérature et plein d’autres choses dont elle peut être fière. Mais pour son ministre de l’Economie, il…
Dès la prise de ses fonctions en janvier, le président Joe Biden a réaffirmé son intention d’augmenter les impôts, en particulier ceux sur les « riches » et les entreprises. Par pure idéologie car la réforme fiscale de 2017 avait pourtant donné à l’économie américaine d’avant la Covid un dynamisme sans équivalent depuis 40 ans, avec une forte baisse du chômage et de la pauvreté et une excellente vitalité entrepreneuriale. Les démocrates américains ont trouvé le prétexte parfait avec la Covid pour distribuer environ 6 000 milliards de dollars.
Les impôts sur la production en France : quatre fois plus élevés qu’en Allemagne et deux fois plus que la moyenne européenne (en % du PIB)
Depuis les années 60, la chose est connue, le taux de prélèvement obligatoire dans notre pays ne cesse de monter. Du raisonnable 30% des débuts, il a franchi la barre des 40% au commencement des années 80 et en 2018 celle des 45%. Le garrotage des entreprises est allé en augmentant à mesure que de nouvelles impositions diverses et variées étaient créées, notamment des taxes locales comme la TEOM [[Taxe d’enlèvement des ordures ménagères.]], chaque nouvelle strate de collectivité (telles les EPCI [[Etablissements publics de coopérations intercommunaux.]]) ayant à cœur de se constituer des ressources propres.
Première victime : l’industrie, qui acquitte 19,2% des impôts de production bien qu’elle ne soit à l’origine que de 13,6% de la valeur ajoutée générée dans notre pays [[Ministère de l’Economie des Finances et de la relance, France relance, 3 septembre 2020, p.121]].Le secteur secondaire (industriel) ne représente plus aujourd’hui qu’environ 10% du PIB en France, contre 20.3 % en Allemagne et 8.7 % au Royaume-Uni. En 1980, les emplois industriels occupaient 22 % de la population active contre 11 % en 2017.
L’administration Biden semble s’inscrire dans une véritable politique du Tax and Spend (impôts et dépenses). Après avoir annoncé sa volonté de relever les impôts sur les sociétés aux États-Unis, elle…
Lorsque les taux d’imposition baissent, les sociétés augmentent leurs activités et déclarent plus de revenus. De plus, il ne faut pas oublier : l’IS est in fine bel et bien payé par les consommateurs. Le baisser c’est donner aussi plus de pouvoir d’achat.
Xavier Bertrand découvre les bienfaits des baisses d’impôts
Changement de cap pour Xavier Bertrand ? Après avoir fustigé les transactions financières et le capitalisme, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 se découvrirait-il une fibre libérale ? Chez…
Le taux d’imposition minimum de Biden causera beaucoup de dégâts
Poussée par l’administration Biden, l’idée d’un taux d’imposition minimum pour les sociétés à l’échelle mondiale fait son chemin au sein de l’OCDE et du G20. L’objectif est de limiter la…
Baissons les aides aux entreprises…et leurs impôts
Le cumul des aides aux entreprises, hors soutien exceptionnel pendant l’épidémie de Covid, atteignait 140 milliards en 2018. Plutôt que de taxer les entreprises d’une part, et de redistribuer de…
La confédération helvétique, petit pays de 8.45 millions d’habitants, est éminemment riche. Sa réussite économique tient en quelques éléments, une forte attractivité pour les entreprises, une population éduquée et une industrie de pointe. L’industrie représente à elle seule 20,3% du PIB. Malgré, un coût salarial élevé, la Suisse reste un pays exportateur de produits manufacturés à forte valeur ajoutée (produits pharmaceutiques et horlogerie de précision). En 2018, elle a exporté pour 452 milliards de biens [[Swiss info : l’économie d’exportation suisse brave tous les vents contraires (2019)]] et de services, soit un tiers de sa production totale.
Le gouvernement fédéral et les gouvernements cantonaux assurent une gestion rationalisée de leurs budgets. La dette fédérale s’élevait en 2019 (avant Covid) à 25,8% du PIB. Les Suisses ont une phobie de la dette : sur les dix dernières années, le gouvernement fédéral a mené une politique de réduction des dépenses afin de dégager des excédents, 70% desquels ont servi à la rembourser. Le pays a abordé la crise avec des finances saines et a donc pu soutenir son économie sans faire exploser le plafond de la dette. Le budget public, excédentaire de 1,4% avant crise, va néanmoins être fortement impacté par les mesures de chômage partiel.