Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, s’est rendu le week-end dernier en Italie pour participer au forum The European House Ambrosetti, réunissant chaque…
IS : impôt sur les sociétés
Secrétaire général de l’OCDE depuis le 1er juin, Mathias Cormann est présenté, et se revendique, comme un libéral. Ex-ministre des finances australien de 2013 à 2020 sous trois gouvernements du…
Le gouvernement français se félicite de l’accord international (130 pays) qui a été convenu sur une taxation minimale à 15% des profits des sociétés. Selon le Conseil d’analyse économique rattaché…
Le collectif scale-up Europe a remis un rapport au président Macron, avec 21 propositions pour faciliter le développement de start-up au niveau européen. Les gouvernements français successifs multiplient les annonces et les plans de financement censés faire émerger des licornes ou des gazelles. Malheureusement, aucun plan ne pourra compenser nos faiblesses structurelles en matière de business angels ni le manque d’investisseurs privés en capital risque. La France crée de nombreuses entreprises, mais en majorité des micro-entreprises, et près de 25% meurent avant leur deuxième anniversaire.
Il s’agit d’une réforme improbable qui risque de ne pas rapporter grand-chose et de tout compliquer. Les entreprises ajouteront des formalités sans fin à celles qu’elles subissent déjà et paieront des impôts supplémentaires qui pèseront sur leurs investissements et sur les salaires.
En France, il y a le vin et les fromages, les paysages, la littérature et plein d’autres choses dont elle peut être fière. Mais pour son ministre de l’Economie, il…
Dès la prise de ses fonctions en janvier, le président Joe Biden a réaffirmé son intention d’augmenter les impôts, en particulier ceux sur les « riches » et les entreprises. Par pure idéologie car la réforme fiscale de 2017 avait pourtant donné à l’économie américaine d’avant la Covid un dynamisme sans équivalent depuis 40 ans, avec une forte baisse du chômage et de la pauvreté et une excellente vitalité entrepreneuriale. Les démocrates américains ont trouvé le prétexte parfait avec la Covid pour distribuer environ 6 000 milliards de dollars.
Les impôts sur la production en France : quatre fois plus élevés qu’en Allemagne et deux fois plus que la moyenne européenne (en % du PIB)
Depuis les années 60, la chose est connue, le taux de prélèvement obligatoire dans notre pays ne cesse de monter. Du raisonnable 30% des débuts, il a franchi la barre des 40% au commencement des années 80 et en 2018 celle des 45%. Le garrotage des entreprises est allé en augmentant à mesure que de nouvelles impositions diverses et variées étaient créées, notamment des taxes locales comme la TEOM [[Taxe d’enlèvement des ordures ménagères.]], chaque nouvelle strate de collectivité (telles les EPCI [[Etablissements publics de coopérations intercommunaux.]]) ayant à cœur de se constituer des ressources propres.
Première victime : l’industrie, qui acquitte 19,2% des impôts de production bien qu’elle ne soit à l’origine que de 13,6% de la valeur ajoutée générée dans notre pays [[Ministère de l’Economie des Finances et de la relance, France relance, 3 septembre 2020, p.121]].Le secteur secondaire (industriel) ne représente plus aujourd’hui qu’environ 10% du PIB en France, contre 20.3 % en Allemagne et 8.7 % au Royaume-Uni. En 1980, les emplois industriels occupaient 22 % de la population active contre 11 % en 2017.
L’administration Biden semble s’inscrire dans une véritable politique du Tax and Spend (impôts et dépenses). Après avoir annoncé sa volonté de relever les impôts sur les sociétés aux États-Unis, elle…
Lorsque les taux d’imposition baissent, les sociétés augmentent leurs activités et déclarent plus de revenus. De plus, il ne faut pas oublier : l’IS est in fine bel et bien payé par les consommateurs. Le baisser c’est donner aussi plus de pouvoir d’achat.