La politique du « tout-TGV » mise en place par la SNCF a provoqué la fermeture de plusieurs lignes ferroviaires, jugées insuffisamment rentables par la compagnie publique française. Cela ne…
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Autotest : fin temporaire du monopole de vente des pharmacies
Au pays du technocrate roi, une incongruité persiste : alors que nous sommes en pleine crise sanitaire, pourquoi les supermarchés ne pouvaient-ils pas vendre des autotests ? Plusieurs raisons pouvaient…
Libéralisation du transport ferroviaire : la fin du monopole de la SNCF n’est pas pour demain
La libéralisation du transport ferroviaire est enfin une réalité légale en France depuis 2018. Le Parlement a adopté, à cette date, la loi Nouveau Pacte ferroviaire. Outre la fin de l’embauche des salariés au statut de cheminot, elle permet aux régions de lancer des appels d’offres publiques pour le transport de voyageurs sur les liaisons TER, mettant ainsi fin au monopole de la SNCF. La France a été contrainte de s’y conformer après que la Parlement européen a adopté en 2016 un quatrième paquet législatif qui précisait les conditions de la libéralisation. Pour autant, la concurrence risque de ne pas se développer aussi vite qu’on pourrait l’espérer. En premier lieu, parce que le gestionnaire du réseau ferré, SNCF Réseau, n’est ni indépendant de l’ingérence étatique ni indépendant de l’opérateur de transport. Ensuite, l’épineuse question de l’externalisation des coûts de maintenance des trains n’est pour l’heure pas encore résolue.
Au 10 décembre 2021, l’Etat français est toujours actionnaire de 11 entreprises du CAC40. L’Agence des participations de l’État (APE), chargée de la gestion de ces participations et de la…
Lignes TGV : la concurrence arrive, les syndicats font grève pour gâcher vos vacances !
Hier, nous nous réjouissions de l’ouverture à la concurrence de la ligne de TGV Paris-Lyon. Les cheminots de la SNCF ont aussi réagi, à leur manière. Des préavis de grèves…
Dès à présent, il est possible de prendre un autre opérateur que la SNCF pour un trajet en TGV Paris-Lyon ! En effet, la compagnie italienne Trenitalia propose des billets…
Biberonnée à l’argent du contribuable et confortablement installée dans une situation de monopole sur le territoire français, la SNCF n’a pas grand-chose à envier aux autres modes de transports, qui…
Un Français sur deux fait ses courses de Noël sur Amazon
Un sondage d’OpinionWay pour Bonial révèle qu’un Français sur deux fera ses courses de Noël sur la célèbre plateforme Amazon. Un chiffre qui frappe par son importance, et qui étonne…
Pour beaucoup de commentateurs, de journalistes et de responsables politiques, Google et Amazon sont des dangers pour l’économie française, et non des opportunités. Leur puissance et leur position dominante sont décriées. Bruno Le Maire n’a jamais cessé de dire que son principal objectif a toujours été une taxe mondiale appliquée aux GAFA. Valérie Pécresse propose d’ailleurs le démantèlement d’Amazon et Google, les comparant aux gigantesques trusts américains du XXe siècle. En réalité, ce qui est reproché à ces deux GAFAM, c’est leur réussite ; et ils ont réussi parce que les consommateurs les ont utilisés en masse. Pourquoi ? Parce qu’ils rendent des services inégalables à tout le monde, aux particuliers comme aux entreprises. S’attaquer aux GAFAM pénaliserait toute l’économie.
Amazon et les autres GAFA (Google, Apple et Facebook devenu Méta) sont la cible des responsables politiques et des médias. Le Point faisait d’ailleurs une de ses dernières Unes sur la question : Comment Google, Amazon et les autres achètent la France ? De nombreuses directives européennes sont en cours de rédaction et de débats, comme les DMA et DSA (Digital Market Act et Digital Service Act) pour réglementer les activités numériques. La souveraineté numérique, européenne et française, est un grand sujet pour nos gouvernants. Le fait que chaque tentative d’établir une souveraineté numérique se soit soldée par un échec prévisible et un phénoménal gaspillage d’argent du contribuable ne semble pas les préoccuper plus que cela.
Quelle est en réalité la faute des GAFA, si ce n’est la réussite commerciale ? Avoir réussi semble être une condition suffisante pour que soient poursuivies des foudres publiques ces entreprises qui apportent des services de grande qualité aux usagers européens (et mondiaux), particuliers comme entreprises.
Si nos gouvernants souhaitent réglementer et taxer ces géants du numérique, nos entreprises nationales de la grande distribution, elles, souhaitent les concurrencer. Une manière de gagner des parts de marché, de se développer et d’offrir de nouveaux services aux clients.