Après les candidatures de Philippe Juvin, Valérie Pécresse, Eric Ciotti et Michel Barnier, c’est un entrepreneur qui a décidé de se présenter à la primaire de la droite. Denis Payre, créateur d’entreprises, financeur de start-up, et actuellement dirigeant d’une entreprise spécialisée dans le stockage d’énergie, se lance dans la course à la présidentielle. Ancien président du mouvement Nous Citoyens, qui, dans un silence médiatique, avait fait 1.41 % des voix aux élections européennes de 2014, M. Payre veut apporter la parole d’un créateur de richesse dans le débat à droite.
Se définissant comme «libéral, social réformateur mais conservateur sur les valeurs», il veut peser par son discours pro-société civile : «Il est urgent de recréer de la confiance entre le politique et la société civile car nous sommes dans une situation terrible pour notre démocratie. Il y a un risque de rupture démocratique».
Dénonçant l’omniprésence de l’Etat et de l’administration sur la société, le partisan de la liberté économique souhaite un Etat fort sur le régalien et responsabilisant dans le domaine social : «aucune aide sociale ne doit être attribuée sans contrepartie et sans rendre service à la collectivité ».
L’ancien soutien de François Fillon a certes peu de chance d’obtenir les parrainages nécessaires pour participer à cette primaire, mais cette candidature va permettre de recentrer le débat à droite sur les idées de liberté. Après les propositions libérales de Valérie Pécresse, et le poids de plus en plus important de David Lisnard et de Rafik Smati, le libéralisme semble être de retour à droite. L’emportera-t-il en 2022 ?