Il y a quelques années, la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) avait publié une étude sur les écarts de salaires entre les hommes et les femmes qui avait fait grand bruit. Comme preuve du prétendu sexisme immanent de la société française, les lobbys féministes avaient repris le chiffre de 25,7 % pour caractériser l’écart de salaires hommes/femmes.
En réalité, celui-ci est majoritairement dû aux choix personnels des deux sexes, les hommes se dirigeant vers les métiers les plus rémunérateurs et les femmes vers les plus socialement valorisants. A poste égal, l’écart n’était plus que de 9 %.
A l’époque, des voix s’étaient élevées pour critiquer le manque de finesse de la méthode utilisée pour arriver à ce chiffre, l’expression « à poste égal » demeurant floue et étant souvent appréhendée a minima (des études indépendantes avaient d’ailleurs réduit l’écart à 6,3 %).
Au début du mois de mars, l’INSEE a dévoilé ses calculs les plus récents et constaté que l’écart pouvait désormais s’établir à 4 %, c’est-à-dire à un niveau que l’on peut qualifier de résiduel.
Les différences générales de revenus s’expliquent par un recours plus important des femmes au travail à temps partiel et, une fois de plus, par leur orientation vers des professions moins rémunératrices.
Il y a deux ans, d’autres études avaient prouvé l’absence ou la quasi absence de discriminations à l’embauche envers les femmes. C’est à présent un autre mantra du féminisme qui a du plomb dans l’aile, prouvant que notre société demeure attachée à la liberté de choix des deux sexes en dehors de toute pression sociale.
Il est toutefois probable que le vent d’égalitarisme continue de souffler et de faire peser une lourde menace sur cette liberté via le matraquage médiatique à l’œuvre sur une foultitude de sujets que nous avions déjà évoqués.