On peut remédier aux défaillances de l’hôpital public

Les pouvoirs publics accusent la Covid d’avoir mis l’hôpital par terre. En réalité ce sont eux qui s’y sont employés en multipliant à l’hôpital les contraintes et les personnels administratifs au détriment des personnels soignants, en fixant des quotas sévères de médecins, en ne payant pas les heures supplémentaires des soignants…

Pour y remédier, Le Figaro mentionne les propositions du docteur Valérie Briole, médecin libéral, présidente de l’Union Régionale des professionnels de santé d’Ile de France. Elle demande que les médecins retraités puissent reprendre du service sans avoir à payer des cotisations retraites énormes qui ne leur donnent même pas de nouveaux droits. Autre solution : « Autoriser les médecins des zones en tension à majorer leurs honoraires de 20% en août…Cela coûtera moins cher que les 220 euros d’un passage aux urgences » dit-elle. Et si enfin le numerus clausus était vraiment levé à l’université ? Car sur le papier il n’existe plus, mais le nombre de postes à l’internat n’a pas été augmenté. Ils ont donc créé un goulet d’étranglement à la fin des études plutôt qu’au début. Mais c’est du pareil au même. Enfin, note le docteur Briole, si les médecins étaient déchargés de leurs obligations administratives, ils pourraient soigner plus. Et si on les payait mieux, ils le feraient encore plus volontiers.