Après avoir annoncé une fausse réforme des retraites qui ne vise qu’à augmenter les cotisations, le gouvernement se prépare à piller les caisses des professions libérales.
Conscient sûrement du fait que sa « réforme » ne renflouera jamais les comptes retraites, le gouvernement envisage de toucher les 21 Mds d’euros de cotisations des libéraux. Ce sera un véritable vol et pas le premier. Plusieurs milliards d’euros ont déjà été « transférés » de la CNAV à l’IRCANTEC, la caisse complémentaire des fonctionnaires contractuels. D’autres milliards ont aussi bouché les trous des régimes spéciaux (EDF, SNCF, la Poste…). Sur le dos des cotisants du privé…
3 commentaires
l'injustice criante du système
les professions libérales payent des cotisations obligatoires hallucinantes pour leur retraite pour finir par toucher des clopinettes s'ils sont en vie à la sortie…
Le régime, comme vous le précisez est excédentaire.
Raison de plus pour nos dirigeants de voler ces cotisations qui ne reviendront pas à leurs cotisants mais iront alimenter tous les régimes déficitaires des fonctionnaires et autres salariés qui eux bénéficieront d'une retraite royale en proportion.
La plus grande escroquerie du siècle.
Comment expliquer qu'un libéral ayant cotisé plus de 40 ans ne percevra que 1400 € par mois à la retraite (je dispose de nombreux exemples) alors qu'il a réglé des millions de cotisations sans rapport avec celles versées par les fonctionnaires et les salariés ? certains ne sont même pas propriétaires de leur résidence principale…!
Nos gouvernants préfèrent favoriser ceux qui vont les réélire.
Bienvenue au Pays des ordures.
Si les Français arrivaient à comprendre ce qui se passe réellement, ils iraient couper la tête de nos escrocs au pouvoir.
UN ETAT EXEMPLAIRE
Avec la conception, la mise en place et le maintien du système Louvois de paye des militaires, l'Etat a incontestablement convaincu le pays que ses compétences universelles, ses capacités de gestion, tout autant que l'accumulation de ses structures d'élite, lui donnaient autorité pour prendre les commandes et sans doute accessoirement aussi pour tenter de rafler au passage les ressources des caisses de retraites libérales.Pourtant ces dernières sont soumises dans leur gestion au respect du principe d'équilibre, que l'Etat lui-même – malgré toutes ses tribus d'ENA et d'Inspecteurs des Finances – est incapable d'observer depuis plusieurs décennies
A ceux qui douteraient encore de la compétitivité de notre lourd appareil étatique, on pourrait aussi rappeler la gestion ultra-calamiteuse du dossier personnel de santé. Mais nous n'en dirons pas plus pour ne pas accabler des gens qui sont manifestement plus habitués à vivre – et ma foi assez confortablement – de la richesse nationale, qu'à la produire.
2 catégories de gens
une catégorie de gens paie des impôts, une autre catégorie de gens vit des impôts. il se trouve que la catégorie qui vit,plutôt bien,des impôts est bien plus nombreuse que la catégorie qui paie. cette catégorie a accaparé le pouvoir de changer les règles en arguant du fait que nous sommes dans un état de droit et en oubliant consciencieusement d'où vient l'argent, quitte à spolier et voler les producteurs de richesses. et alors que les caisses de l'état sont vides et que les salariés du privé sont priés de travailler plus longtemps, nous nous apercevons que les montants perçus après une vie de travail sont scandaleusement bas par rapport au public alors que nous n'avons aucun de leurs avantages que nous sommes pourtant contraints de leur offrir durant leur carrière d'abord, durant leur pension ensuite. ces gens ont purement et simplement mis le pays sous coupe réglée. qu'en est-il de la démocratie représentative lorsqu'une grande partie de l'électorat reçoit de l'argent de l'état ? comment une minorité pourrait-elle faire entendre sa voix à des gens qui manifestement ont détourné le système à leur profit exclusif ? comment la presse, les médias pourraient-ils retrouver une critique du système alors qu'ils sont dépendants de la prodigalité de l'état ? soit dit en passant : notre argent. ce système fait du salarié un esclave du système. il n'y a pas à tortiller sur le terme.