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Taxer les riches c’est plus de chômage

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Dans un article publié par le Wall Street Journal (mardi 20 août 2013), Thurman John Rodgers, le président de Cypress Semiconductors, revient sur un système fiscal progressif de plus en plus punitif à l’égard des plus riches au nom de la lutte contre les inégalités.

L’homme d’affaires met le doigt sur un point essentiel : la lourde fiscalité pèse sur l’investissement et donc la croissance à long terme. Il compare le nombre d’emplois créés par dollar investi par son entreprise avec ceux générés par l’investissement public. Le constat est sans appel et cohérent avec les autres données macroéconomiques sur ces questions. Les investissements de M. Rodgers permettent à ses 3 479 salariés de bénéficier d’un bon salaire et une bonne couverture santé. Il a calculé que, pour chaque investissement réalisé, le coût pour la création d’un nouvel emploi varie entre 18 000 et 198 000 dollars dans son entreprise, contre 500 000 à 4 millions de dollars pour les projets gouvernementaux.

Si l’objectif de la politique économique est de mener la lutte contre le chômage, alors les emplois publics ne sont pas la solution. Il ne s’agit plus de surfer sur la vague populiste « taxons plus les riches afin de limiter les inégalités ». Au contraire, il est nécessaire d’adopter une stratégie plus cohérente qui consiste à faire en sorte que les plus pauvres deviennent plus riches. De bons emplois, une forte croissance, un secteur marchand dynamique et prospère, une éducation de qualité et adaptée aux besoins des entreprises ; bref, un peu moins d’État et plus de liberté. Voilà quelques pistes que les multiples gouvernements qui se sont succédé depuis 40 ans n’ont pas vraiment cherchées à explorer.

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