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L’IA pourrait permettre de réduire de 25% les effectifs de la fonction publique

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L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle nous aider à faire enfin baisser les effectifs de la fonction publique ?

Les élèves de l’Institut national des études territoriales (INET) ont réalisé une cartographie des métiers de la fonction publique territoriale bouleversés par l’arrivée de l’IA générative (celle capable de générer du texte, des images, des vidéos, etc.).

Ils estiment que presque la moitié des postes sont concernés par des évolutions potentielles induites par l’IA générative, et que celle-ci pourra réaliser, en totalité ou en partie, au moins 25 % des tâches exercées par les agents territoriaux.

Parmi les métiers les plus concernés, ceux d’agent d’accueil et d’assistant de gestion représentent, en volume, la part la plus importante des effectifs. Cependant, les cadres (catégorie A) ne sont pas épargnés.

La question qui se pose alors est : que va-t-on faire de tout ce temps gagné ? Benoîtement, nous pensons que si 25% des tâches sont concernées par l’IA générative, nous pouvons réduire les effectifs de 25% également. C’est une formidable opportunité, nous semble-t-il, à l’heure où l’on cherche à faire des économies.

On ne sera pas surpris que le document de l’INET ne contienne aucune suggestion en ce sens. En revanche, il est proposé de redéployer les emplois libérés « vers les métiers sociaux et médico-sociaux, dont les besoins sont appelés à augmenter du fait du vieillissement de la population et qui peinent à recruter ». Ce n’est pas une mauvaise idée, mais encore faut-il que les agents d’accueil et les assistants de gestion acceptent de devenir auxiliaires de vie sociale ou employés de ménage à domicile. Ce n’est pas gagné !

Malheureusement, il est à craindre que les effectifs publics ne baissent pas et que le temps dégagé grâce à l’IA générative ne serve qu’à produire davantage de normes, de règlements, de formulaires, etc.

D’où l’urgence de s’attaquer vraiment au statut de la fonction publique, véritable boulet qui nous coûte excessivement cher, empêche une gestion efficiente des ressources humaines, et fait des générations d’agents frustrés.

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11 commentaires

Jean-Aymar de Sékonla 17 mai 2024 - 6:57

Comme ils peuvent faire en 4 jours ce qu’ils font en cinq, qu’ils ne font pas leurs 35h et que l’on pourrait supprimer les taches inutiles, ce n’est pas de 25% que l’on pourrait réduire l’effectif, mais de 50% !

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louis 17 mai 2024 - 7:40

ils ne le feront pas : un fonctionnaire ça vote et c’est meme la base électorale de la gauche l’ia ne vote pas

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Roven 17 mai 2024 - 8:10

L’IA va fortifier la main-mise de l’État sur le pays, un big-brother à forte puissance qui va nous asservir encore plus (mais si, c’est possible !).

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Albatros 17 mai 2024 - 9:16

C’est en plus une formidable machine à fabriquer des « Insoumis » oisifs et pour la plupart totalement décérébrés par l’idéologie socialiste totalitaire des adeptes de Mélenchon.

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Van Heuven Georges 17 mai 2024 - 9:35

D’après mes propres études, on pourrait déjà réduire de plus de 25% les effectifs de la Fonction publique, avant introduction de l’IA, en procédant à des gains de productivité, comme le fait naturellement le secteur privé!
On doit s’opposer au « toujours plus » de fonctionnaires et de dépenses publiques … qui nous tue!

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Laurent46 17 mai 2024 - 9:35

C’était déjà le refrain lors de l’arrivée de l’informatiques résultat les services publics n’ont cessé de gonfler et de travailler moins, et c’est quoi l’IA si ce n’est de l’informatiques chose qui va un jour ou l’autre exploser au nez de tous ces crétins ne serait-ce que par le piratage voir pire. La République de France belle escadrille ou tous les pilotes sont chefs. Ne dit-on pas que lorsque les cons voleront ils seront tous chef d’escadrille ?

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Nemouk 17 mai 2024 - 10:41

l’IA pourrait permettre de détecter les normes redondantes, les formulaires et autres demandes d’autorisations inutiles et simplifier la vie des citoyens dans leurs relations avec l’Administration. Cela entraînera automatiquement la suppression de postes uniquement chargés de collecter les infos et remplir les dossiers.
Même si ces personnes restent fonctionnaires, il y a beaucoup de domaines où l’Administration est en sous effectif : Justice, contrôles de consommation, enseignement, santé …

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Nico54 17 mai 2024 - 11:30

C’est précisément ces postes là qui sont vacants parce qu’ils nécessitent un minimum de travail.
Si l’IA prend la main, çà ne réduira pas le nombre de fonctionnaires parce qu’il faudra bien des fonctionnaires pour contrôler l’IA.
Si on avait à 10 millions de fonctionnaires, il n’y aurait plus de chômage.

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Oncpicsou 17 mai 2024 - 3:01

#@&§µ$ ! …. et en plus il sont en sous effectif !!!

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Dudufe 17 mai 2024 - 12:55

…en espérant que l’IA ne va pas faire baisser aussi les effectifs dans le privé.

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ORILOU 17 mai 2024 - 3:18

A l’exception des services attachés au Ministère des finance dont le rôle est de faire entrer l’argent dans les caisses de l’état, l’informatisation n’a guère amélioré les performances de nos fonctionnaires. Elle n’a pas davantage abouti à une réduction des effectifs. C’est le statut de fonctionnaire qui doit être remis en cause. Faut-il être fonctionnaire pour préparer et/ou servir les repas dans les écoles, les administrations, les hôpitaux? Faut-il être fonctionnaire pour entretenir les espaces verts , collecter les ordures ménagères etc. etc. Est-il nécessaire d’entretenir des effectifs de centaines de personnes dans les Agence Régionales de Santé et autres organismes comparables ?

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