Les médias français passent presque tous sous silence les démêlés de Hunter Biden avec la justice. Ils ont tort car les événements pourraient s’accélérer et une éventuelle implication du père, Joe Biden, dans ces affaires, aurait des répercussions inévitables sur la vie politique américaine. Plus le temps passe, plus il est difficile de croire qu’il n’y a pas eu d’ingérence de l’administration Biden dans les investigations qui concernent Hunter Biden. Déjà, il y a environ un mois, écrit le Wall Street Journal, le fils du président a conclu un accord avec les enquêteurs sur les impôts et les armes à feu, ce qui signifie très probablement qu’il ne risque pas de peine de prison. Ensuite, les deux agents de l’IRS (le fisc américain) ont affirmé que leur enquête avait été entravée. C’est sans précédent selon eux.
Les deux agents du fisc sont Gary Shapley et Joseph Ziegler. Il y a deux mois, chacun avait témoigné à huis clos devant le comité d’enquête de la Chambre des représentants, mais mercredi, le 19 juillet, ils ont fait des déclarations publiques. Ils ont insisté sur le fait que le ministère de la Justice est intervenu dans leur enquête, par exemple en les empêchant de poser des questions liées à Joe Biden, et en informant les avocats de Hunter de leur travail. Ils ont également rapporté que l’équipe de l’IRS n’avait pas eu accès à l’ordinateur portable de Hunter ni au document FD-1023 dans lequel un informateur du FBI alléguait que Joe et Hunter avaient chacun accepté un pot-de-vin de 5 millions de dollars de la part du géant ukrainien de l’énergie Burisma. L’agent Shapley a affirmé, ce sont ses propres termes, que la gestion par la justice de l’enquête fiscale de Hunter Biden était très différente de toute autre affaire au cours de ses 14 années à l’IRS.
Shapley et Ziegler ont été soutenus par un autre « lanceur d’alerte », du FBI cette fois-ci, un ancien agent spécial affecté à l’enquête Biden. Selon le comité de la Chambre, il a confirmé lundi que le jour où M. Shapley et lui avaient prévu d’interroger Hunter, ordre avait été donné de ne pas approcher ce dernier mais d’attendre plutôt qu’il les appelle. L’interrogatoire n’a jamais eu lieu.
Les agents de l’IRS affirment aussi qu’on les a empêchés d’obtenir des preuves. Le filet semble se resserrer, les allégations devenant de plus en plus précises à mesure que le nombre de témoins augmente. Si le président Biden n’a rien à se reprocher et si son fils est innocent, alors pourquoi empêcher le bon déroulement de l’enquête ? Et surtout, pourquoi ne pas vouloir faire connaître les services que Hunter Biden a fournis en échange des rémunérations qu’il a perçues ?
5 commentaires
C’est le fameux camp du bien!!
Il n’y a pas que le fils, il y a le père.
La presse bien pensante préfère nous parler du procès de Trump plutôt que d’évoquer la procédure de destitution mise en place à l’encontre de Jo Biden
Au vu de ce que l’on peut lire dans cet article et ce que les autorités officielles (de gauche) savent déjà, toute la famille Biden devrait être en prison, il suffit de prendre connaissance de toutes les informations accessibles sur l’ordinateur de la famille Biden, le FBI (de gauche aussi) a toutes ces informations et depuis l’epoque de la présidentielle ou les démocrates ont falsifié les résultats. En fait c’est toute la chaine des responsables qui sont au courant et n’ont rien fait, qui devrait être aussi en prison pour complicité et je rajouterai même les medias de gauche qui préfèrent regarder ailleurs alors qu’ils devraient être les lanceurs d’alertes.
Comme d’habitude la gauche, qu’elle soit américaine ou française, ne s’embarrasse pas avec les questions de moralité !
Rien de nouveau sous le soleil ! Cependant, je me demande ce que pensent les électeurs de biden, s’ils ont encore une conscience, ce qui reste à prouver !!!
N’attendez de la gauche que mensonges, omissions, dissimulations et sous entendus…