Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

anglais
Accueil » Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, la SNCF, les contribuables et la concurrence

Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, la SNCF, les contribuables et la concurrence

par
218 vues

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre délégué aux Transports répond à plusieurs questions sur l’avenir de la SNCF et des transports en France. L’interview est symptomatique de l’attitude que peuvent avoir les politiques français à l’égard du transport ferroviaire. Clément Beaune affirme d’emblée que « le réseau a été négligé ces trente dernières années » et souhaite « amplifier l’effort budgétaire ». Il ne se demande pas où vont les 16.7 milliards d’euros par an que les contribuables versent à la SNCF. Si ce n’est pas dans le réseau, cet argent est gaspillé ailleurs, en particulier afin de préserver le statut spécial des cheminots. L’IREF a montré que les contribuables payent plus de la moitié de la pension des cheminots.

De plus, fin décembre 2021, la SNCF a vu l’Etat réduire sa dette de près de 10 milliards d’euros, alors que 25 milliards d’euros avaient déjà été repris en 2020. Tous ces milliards dépensés alors que, avec 37 trains de voyageurs quotidiens par km et par jour, la circulation ferroviaire en France est en dessous de la moyenne européenne (44 trains).

Quant à la concurrence, le ministre soutient qu’elle « va monter en puissance d’ici la fin de la décennie ». Nous voilà rassurés. Sauf qu’il ajoute qu’il « ne faut pas confondre ouverture à la concurrence et privatisation. Il faut un cadre régulé. Ce n’est pas la loi de la jungle ». M. Beaune préfère dépenser l’argent des contribuables et n’a toujours pas remarqué les bienfaits de l’ouverture à la concurrence du transport aérien.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

5 commentaires

VIGNELLO 1 août 2022 - 5:18

Le rôle et la nécessité de l’Etat c’est le Régalien donc la protection du citoyen et de ses biens. Seule l’Armée doit avoir le statut public. Tout le reste doit être privatisé et responsabilisé notamment la SNCF, EDF? FRANCE TELECOM, l’AUDIOVISUEL et toutes les EPIC ou faux nez de l’administration

Répondre
Almaviva 1 août 2022 - 7:11

Le socialisme nous tuera !

Répondre
Rémi 1 août 2022 - 7:59

La SNCF est l’un des mangeoires des syndicats communistes gavant un « personnel » pléthorique qui pense que sa juste rémunération n’est rien d’autre qu’un « épiphénomène » honorant une présence à des horaires qui ne se reconnaissent pas dans la loi… : Des semaines avec des horaires particuliers, très particuliers et variables… !
Alors :
• Oui à la concurrence internationale,
• Oui à ceux qui veulent s’investir dans le travail pour donner aux « CLIENTS » enfin reconnus, les services qu’ils recherchent et attendent en tant que seul contributeur…
• Oui aux « Cégétistes et autres Sud Rail, » connaissent enfin le travail pendant leurs chômages où ils «Travailleront » enfin dans des fonctions diverses pour subvenir à leurs besoins dans des horaires et avec une productivité reconnue….

La SNCF est cette ‘’patate chaude’’ que les gouvernements successifs se balancent à la figure pour s’échapper des réalités… Car « dans » la SNCF il faut avoir le courage de travailler en évacuant cette « armée de colonels » qui ne servent à rien…entre autres… !

Il faut que les trains soient confortables, propres et qu’ils arrivent à l’heure….
• La SNCF a ses objectifs et ses déclarations de bonne conduite comme étant une promesse à tenir si l’État, (c’est-à-dire NOUS), devait embaucher plus encore, augmentait les salaires et les autres avantages disproportionnés sans souci de gestion ni de résultats pour la passager… Qui paye, subventionne et subit…
• La SNCF entreprise publique, « preneuse d’otages », des citoyens soumis qui la subventionne, au travers des grèves communistes inacceptables injustifiables.
• La SNCF est ’’ l’un des’’ exemples nationaux de tous ce qu’il ne faut pas faire en terme de management et d’organisation… On peut nommer, entre autres : La « gestion » de l’aéroport de Paris, de l’EDF, de la RATP, de la ‘’Justice’’, de la Police, des Hôpitaux, de l’Éducation Nationale, des Armées , ….. ( liste non limitative des entreprises publiques…)… En fait, il faut considérer toute la quasi-totalité des ‘’Établissements publics’’ qui est un immense gâchis humain non géré aux résultats aléatoire si on les compare à nos voisins européens)
Je me réfère aux rapports de la Cours des Comptes, qui chaque année dénonce les mêmes situations, sans que les gouvernements successifs se mettent en œuvres pour suivre les recommandations et autres observations…

Alors :
LA SNCF est l’un des fleurons français de tout ce qu’il ne faut pas faire… La SNCF n’est pas une contradiction, mais un défaut de la République…
• Oui à la concurrence internationale et dans des délais les plus brefs,

Répondre
Obeguyx 1 août 2022 - 10:36

Article parfait, merci Nicolas. J’ajoute simplement que, d’après mes informations dont je ne citerai pas mes sources, il y aurait près de 90 milliards d’€uros de dettes SNCF sous le tapis et qui ne sont pas dans la comptabilité publique et hors dette nationale. Il paraît que « sous le tapis », il y aurait près de 670 milliards d’€uros (certains annoncent même près de 2 000 milliards d’€uros). Où est la vérité, nul ne le sait, mais avec les voyous qui nous gouvernent depuis près de 50 ans, tout est possible. Quelqu’un pourrait-il apporter un éclairage officiel ?

Répondre
AlainD 3 août 2022 - 4:45

Sans compter que la direction de la SNCF a déjà réclamé une rallonge…Cette entreprise, comme la RATP sont des fiefs syndicaux qui estiment être toujours dans leur droit et n’hésitent jamais à déclencher une grève pour appuyer leurs revendications. J’ai hâte d’une vraie ouverture à la concurrence pour voir ce qui va se passer.

Répondre