Le Haut-commissariat au plan, dirigé par François Bayrou, a dévoilé son dernier rapport sur la situation du commerce extérieur français, chroniquement déficitaire depuis 20 ans (163,3 Mds€ l’année dernière, soit 7 % du PIB). L’étude, basée sur les statistiques des Douanes, a porté sur 9 781 produits échangés avec d’autres pays : elle révèle notamment que les deux tiers de ceux-ci affichent un solde commercial négatif, un millier seulement représentant 87 % du déficit de la balance commerciale.
On y retrouve naturellement l’énergie (dont les importations sont passées de 45 à 115 Mds€ entre 2021 et 2022) mais également un certain nombre de produits beaucoup plus communs comme les brosses à dents, les aspirateurs ou les vélos.
L’indicateur ratatouille par exemple (solde des échanges des légumes qui composent le plat : tomates, courgettes, poivrons, piments doux, aubergines, oignons) est dans le rouge avec une facture des importations supérieure aux revenus des exportations de 744 M€ l’année dernière contre 640 M€ en 2021.
Pour rappel, la somme des exportations françaises s’est littéralement effondrée depuis 2001, passant de 5,1 à 2,4 % du total mondial. Plus grave : l’économie hexagonale importe plus qu’elle n’exporte même en ôtant du calcul la facture énergétique et ce depuis 2007.
Soumise à une forte pression fiscale et à des coûts du travail importants, l’industrie nationale n’a pas réussi à investir pour se positionner dans les produits haut de gamme, moins sensibles aux variations de prix. Le secteur automobile, par exemple, en est une bonne illustration : à l’équilibre en 2008, il est désormais déficitaire à hauteur de 19,9 Mds€.
Faute d’un abaissement durable de la fiscalité dans le secteur secondaire, le déficit commercial restera ce qu’il est déjà : un serpent de mer de la vie politique française.
2 commentaires
La dépense publique (plus de 60% du PIB), est un parasite, au sens propre du terme (qui vit aux dépends d’un organisme jusqu’à le faire crever).
Le LOMBRIC FONCTIONNAIRE prive le pays de ses ressources vitales, directement par son coût et indirectement par la force de travail qu’elle detourne de la création de richesse.
Une seule solution: ramener la dépense publique en dessous de 30% du PIB. (Comme en Irlande).
Depuis des lustres, je propose même 25 % du P.I.B. ONCPICSOU ! Mais quand vous voyez cet abrutis de Bayrou qui n’a jamais rien suggéré pour baisser les dépenses publiques ! Mais a quoi sert-il ??? et il est payé par les français ???
Il est nommé par Macron pour s’engraisser à nos frais. Monsieur le Haut commissaire au plan de l’immobilisme !
Un véritable scandale.