Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » La pauvreté n’est pas la cause principale de la criminalité

La pauvreté n’est pas la cause principale de la criminalité

par
1 078 vues

Le mythe du terrorisme comme conséquence de la pauvreté a eu la vie longue et il est toujours à la mode dans les milieux de gauche. Même si l’on connaît très bien les profils des terroristes islamistes issus, pour une grande partie, de familles aisées et éduquées. Un autre mythe très répandu est celui de la délinquance et de la criminalité qui seraient les conséquences directes de l’appauvrissement de la population. Si cela correspondait à la réalité, la Creuse, le département le plus pauvre de France, aurait le taux de criminalité les plus élevé. Or c’est le département, avec celui du Cantal, qui a le taux de délinquance le plus bas de France.

Aux Etats-Unis, les mêmes mythes sont aussi contredits par des faits. Rafael Mangual, chercheur au Manhattan Institute, un think tank basé à New-York, vient d’écrire un petit essai intitulé « Criminal (In)justice« , dans lequel il démonte toutes les idées reçues sur la criminalité dans ce pays. Il montre, par exemple, que les homicides à New York ont été pratiquement divisés par dix, en passant de plus de 2 220 à moins de 300 (par an), entre 1990 et 2018, période durant laquelle le taux de pauvreté de la ville a augmenté. Même pendant la grande crise de 2007-2009 qui a particulièrement frappé New York, la criminalité a continué de baisser. Entre 2006 et 2009, le taux de chômage des hommes noirs, qui constituent la plupart des victimes, comme des auteurs de meurtres de la ville, a presque doublé, mais les homicides et autres crimes violents ont considérablement diminué.

Ces constats ne sont pas politiquement corrects et s’ajoutent à d’autres, plus anciens, du même Institut new-yorkais. Ce fut le cas avec le livre de George Gilder, « Wealth and Poverty » (1980) dans lequel l’auteur montrait que la baisse des impôts est la meilleure arme contre la pauvreté car elle peut encourager les entrepreneurs à investir et à créer des emplois.  Ou celui de George Kelling qui, après avoir passé des mois avec la police new-yorkaise, publie « Fixing Broken Windows » (1996), grâce auquel il lance la théorie de la « vitre brisée » et de la « tolérance zéro » mise en pratique par la police de New York pour faire baisser la criminalité. Ou, encore, celui de Linda Chavez, « Out of the Barrio » (1991), qui montrait comment les politiques d’Etat en faveur des immigrés mexicains les enferment dans des programmes d’assistance publique et empêchent leur émancipation et leur intégration.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

4 commentaires

Photini 12 août 2022 - 5:51 am

Il faut arrêter avec ces idées reçues qui, en plus, confortent les délinquants dans la violence. C’est comme si on leur donnait un blanc-seing. Lorsque Mitterrand a dû faire une politique économique de droite, la gauche pour montrer qu’elle était encore de gauche a pris le contre pied de toute évidence, de toute raison pour tout expliquer, pardonner, justifier par le social et se différencier de la droite brutale, égoïste, et sans générosité. Justifier par le social, c’est déplacer la responsabilité. Ce n’est plus culturel mais social. Ce n’est plus l’arrivant, c’est l’accueillant qui reçoit si mal. La semaine dernière j’étais dans un centre médical plutôt cosy. Il y avait une vingtaine de personnes qui attendaient: 16 de couleur et 4 blancs. C’est interpellant comme on dit aujourd’hui! La sociologie de gauche vous expliquera d’une manière binaire. C’est normal: les blancs (les dominants) sont riches, les non-blancs (les dominés) pauvres. Les blancs consultent en cabinet, les autres en centre de soins. Je ne connais pas beaucoup de blancs si riches que ça préférant payer un dermato 80 € et pour être si peu remboursé. L’idéologie de gauche est binaire: le bien, le mal, la gauche, la droite, le pauvre, le riche, le dominé, le dominant…

Répondre
Roven 12 août 2022 - 6:14 am

La violence fait partie d’une croisade pour marquer son territoire : « On est chez nous ! » entend on de personnes qui ne sont visiblement pas bretonnes…

Répondre
Commenoz jean michel 12 août 2022 - 9:59 am

Finalement et en opposant comme toujours les gens entre eux, les pauvres contre les riches, les noirs contre les blancs, les homo contre les hétéro, les musulmans contre les chrétiens, les pro Ukranine contre les pro Russes etc. la liste est longue, cette Gauche qui n’est plus celle de Jaurès ne nous prépare pas un bel avenir mais plutôt des temps difficiles qui ont déjà commencé tandis que les Hommes seraient tenus si ce n’est par l’intelligence à faire taire leurs divergences ou les fous dangereux et préparer un meilleur avenir ! La reculade des gens qui pourraient limiter les dégâts y est aussi pour quelque chose, « honnêtes gens de tous pays unissez vous ! »

Répondre
Obeguyx 12 août 2022 - 10:22 am

Les « gens de gauche » sont généralement et en grande majorité des froussards, des jaloux, des envieux, des fainéants et souvent des menteurs et des voleurs. Quelquefois aussi des délateurs … (Attention on va me qualifier de « gauchos »…)

Répondre