Accuser l’Europe de tous les maux est devenu un véritable rituel, surtout en Angleterre. Parfois, les accusations sont justifiées, parfois, pas du tout. Les problèmes sont souvent locaux à …100 %. C’est le cas en France surtout où l’étatisme et l’anti-libéralisme sont bel et bien des…traits nationaux. Le Royaume-Uni, qui a pourtant quitté l’Europe, a choisi, lui aussi, grâce à la politique énergétique de Boris Johnson, de se lancer dans la voie nationale du 0 émissions de CO2. Avec les risques que cela comporte. Selon un rapport de Cornwall Insight présenté par le Wall Street Journal, les ménages britanniques verront la facture moyenne d’électricité et de gaz naturel grimper à 4 400 £ (5 205 euros) par an au premier semestre 2023, après une augmentation des prix de 54 % en avril dernier, et une autre, à plus de 40 % , prévue en octobre.
Alors que le revenu médian britannique après impôts directs est de 31 400 £/an, selon le rapport,. Cette flambée des prix de l’énergie pourrait plonger 10,5 millions de ménages, soit un tiers du total, dans la précarité énergétique l’année prochaine. La précarité énergétique se produit lorsque les coûts énergétiques entraînent le revenu disponible des ménages sous le seuil de pauvreté officiel du gouvernement. Cela n’inclut pas les coûts énergétiques que les ménages paient indirectement. Les entreprises, pour lesquelles les prix ne sont pas plafonnés, ont vu les coûts de l’électricité augmenter au cours de la dernière année entre 45 % et 122 % selon la taille de l’entreprise, et les prix du gaz entre 131 % et 185 %. Ils se répercuteront inévitablement sur les prix des produits, les salaires et les dividendes des actionnaires.
Même si l’’invasion de l’Ukraine a fait grimper les prix, les hausses sont directement liées à l’objectif de la Grande-Bretagne d’atteindre zéro émission de CO2 d’ici 2050. C’est la pire erreur du Premier ministre Boris Johnson. Il a augmenté les taxes et les impôts pour favoriser l’énergie verte. Alors qu’il aurait pu lancer des forages dans la mer du Nord dans laquelle il y a du gaz de schiste, lui et son parti ont préféré se ranger du côté des écologistes en refusant la fracturation. Choisir les politiques climatiques plutôt que le réalisme énergétique, même après le Brexit, coûtera très cher aux Britanniques.
6 commentaires
L’Europe n’y est pour rien c’est aller vite en besogne, il leur reste des attaches à l’UE et la culture qu’il y ont acquis durant de longues années qui a modifié quelque peu leur comportement. Il leur faudra un peu de temps pour se détacher complètement de l’UE et peut-être aussi de nouveau dirigeants. Reste que oui cette idéologie 0 émissions de CO² n’a pas finie de détruire l’économie de l’UE et de ceux qui le pratiquent. Sri Lanka en est un exemple mais curieusement dans l’UE que ce soit les politiques ou le monde médiatique ce sujet est quelque chose dont il ne faut pas parler et moins encore d’analyser et d’en tirer les conséquences. L’une d’entre elle est la fuite des dirigeants ce qui serait une bonne chose pour bien des pays de l’UE et de l’UE en elle même.
Rien ne les obligeait à suivre cette voie. Au contraire…
Conclusion : l’idéologie prime toujours, malheureusement, sur le bon sens et sur l’intérêt général ! Il faut espérer que les députés d’opposition feront suffisamment entendre leurs voix. Il s’agit d’une décision importante pour l’avenir du pays, elle devrait faire l’objet d’un référendum sans omettre le nucléaire !
Manifestement les européistes n’ont toujours pas digéré le Brexit.
Votre article est intéressant. La France suit le même chemin : la réduction du CO² dont nous n’avons rien à foutre. La France n’est pas un pollueur, sauf nos politiciens qui polluent le cerveau du peuple avec ce que j’appelle des « couillonnades » à jets continus. Plus c’est gros, plus ça passe.
Je suis de votre avis, tout miser sur la réduction du CO2 est une erreur qui se paye et va se payer de plus en plus. Les écologistes ont pris trop de pouvoir. L’Afrique et l’Asie en cherchent moins long, alors pourquoi vouloir nous faire porter le chapeau !