Un nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR) a été présenté mercredi dernier en conseil des ministres. Il intègre notamment la prime de 100 € qui bénéficiera à 38 millions de Français dont le revenu n’excède pas 2 000 € nets par mois, ce qui représente un effort financier non négligeable de 3,8 Mds€ pour l’Etat.
Ce budget rectificatif assure, aux dires de ses concepteurs, « le financement de mesures structurelles pour lutter contre les causes du chômage de longue durée et réduire les tensions de recrutement ». Précisément, 900 M€ de crédits seront ouverts pour la formation des salariés et des demandeurs d’emplois de longue durée, ce qui permettra de verser une prime à l’embauche à ses derniers lorsqu’ils bénéficieront d’un contrat de professionnalisation. Mesure dont la pertinence, dans la lignée des différents leviers de la politique de l’emploi, a de quoi laisser l’observateur éclairé perplexe.
Notons que 2 Mds€ de crédits initialement destinés aux mesures d’urgence face à la crise du Covid et 1,5 Mds€ de provisions pour dépenses imprévues, compte tenu de l’amélioration du contexte sanitaire et économique, seront annulés.
Au total pour 2021, ce sont 14,25 Mds€ de dépenses supplémentaires qui ont ainsi été récemment décidées par le Gouvernement : 10,2 Mds€ à destination du pouvoir d’achat des ménages, 3,5 Mds€ pour le plan d’investissement France 2030 et 550 M€ pour le contrat d’engagement jeune.
Pour synthétiser, le Gouvernement reprend un ensemble de mesures court-termistes et éculées, parfaitement inefficaces à long terme dans la lutte pour l’emploi mais permettant d’afficher de bons chiffres du chômage juste avant les prochaines échéances électorales.
Le Haut Conseil des finances publiques a regretté que les recettes supplémentaires engrangées grâce à la reprise ne soient pas davantage consacrées à la réduction de la dette, déplorant le surcroît de dépenses décidé par l’Exécutif. Mais cela semble passer au-dessus de la tête de nos dirigeants.
L’État va dépenser plus de 14 milliards d’euros pour permettre à Macron de se faire réélire
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4 commentaires
L’État va dépenser plus de 14 milliards d’euros pour permettre à Macron de se faire réélire
« ce qui représente un effort financier non négligeable de 3,8 Mds€ pour l’Etat. »
Non pas pour l’Etat, pour nous pauvres con-tribuables.
L’État va dépenser plus de 14 milliards d’euros pour permettre à Macron de se faire réélire
Si j’adhère à l’analyse proposée, le coût du chèque de 100 € que doivent gérer les entreprises à la place de l’Etat défaillant est à modérer au regard des taxes de plus de 50 % que reprendra l’Etat sur le carburant…!!!
L’État va dépenser plus de 14 milliards d’euros pour permettre à Macron de se faire réélire
Un Etat Escroc, c’est début de la fin d’une démocratie
L’État va dépenser plus de 14 milliards d’euros pour permettre à Macron de se faire réélire
J’ai déjà parlé plusieurs fois de joueurs de bonneteau, je réitère et j’espère de tout coeur que nous n’aurons pas le même président.
En tant que retraité, je ne suis pas près d’oublier son mépris pour cette catégorie d’électeurs qu’il a abondamment chargée tout en se précipitant pour supprimer l’ISF – joli cadeau à ses obligés et à certains ministres – tout en récupérant misérablement 5€ sur les APL des étudiants, quelle petitesse !!!