La société Unilever (2 800 salariés et 6 usines en France) a été obligée de justifier ses plans sociaux et d’apporter les preuves de la baisse de son chiffre d’affaires devant les tribunaux. Cela fait parti des (nombreuses) exceptions françaises qui donnent la possibilité aux juges de se prononcer sur le bien fondé des licenciements économiques. Or, les problèmes économiques et les stratégies des entreprises ne devraient pas être discutés dans les tribunaux. Les procès ne font que perdre du temps et de l’argent à l’entreprise qui, finalement, décidera d’orienter ses investissements vers d’autres pays comme le fera sûrement Unilever.
L’entreprise n’est pas un justiciable comme les autres
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Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).