Mardi 11 janvier, le parlement norvégien a adopté l’autorisation de prospecter 282 000 km2 de fonds marins autour de l’archipel de Svalbard dans l’objectif d’y trouver notamment du zinc, du cuivre, du cobalt et des terres rares.
L’idée est d’avoir accès aux matières premières nécessaires à la transition climatique du pays et de diminuer son impact carbone en disposant des matériaux nécessaires à la production de panneaux solaires, de batteries pour véhicules électriques ou de téléphones portables.
Ironie de l’histoire, les même ONG et groupes de pression en tous genre qui poussent à une transition écologique rapide, sont les premiers à condamner la décision au nom de la préservation de ces espaces sauvages, jusque-là épargnés par l’activité humaine. Si le raisonnement peut se comprendre sur un plan esthétique, il n’en demeure pas moins que les objectifs de réduction des émissions de carbone des sociétés occidentales vont accentuer notre dépendance aux terres rares, qui se substituera à celle au pétrole.
En France, les activités d’extraction des ressources naturelles sont toujours au point mort, du fait notamment de l’interdiction de la mise en valeur des gaz de schiste ou de la demande d’un moratoire sur l’exploitation des fonds marins, demande réalisée de concert avec 23 autres pays au détriment de notre souveraineté industrielle et énergétique. Comme nous l’évoquions en fin d’année dernière, l’écologisme, idéologie hors-sol par excellence, n’a donc pas fini de faire des dégâts dans notre pays.