Dans un article publié par le Wall Street Journal, Corey DeAngelis, chercheur associé à la fondation American Federation for Children, favorable à la liberté scolaire, se réjouit après les élections de mi-mandat qui viennent d’avoir lieu aux Etats-Unis. Il n’y a pas eu de vague républicaine, dit-il. Selon lui, la plupart des candidats qui ont gagné sont ceux qui ont fait campagne en faveur de la liberté pour les parents de pouvoir choisir une alternative privée aux écoles publiques (school choice). Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, est le symbole de cette victoire pour les parents. Il a remporté l’élection avec presque 20 points d’écart par rapport à son adversaire. Il a notamment su obtenir le vote des Latino-Américains (57% de votes favorables) car près 38% des élèves qui profitent du school choice en Floride, sont d’origine hispanique.
Au total, selon DeAngelis, 76% des candidats soutenus par son organisation ont gagné : le gouverneur Kim Reynolds de l’Iowa, Chris Sununu du New Hampshire, Kevin Stitt de l’Oklahoma, Bill Lee du Tennessee et Greg Abbott du Texas ont tous fait campagne en faveur de l’école libre. Ce thème a même été central dans leurs programmes. Certains candidats démocrates ont, eux aussi, défendu la liberté scolaire. Josh Shapiro de Pennsylvanie et le gouverneur J.B. Pritzker de l’Illinois l’ont tous les deux soutenue moins de deux mois avant de remporter les élections. La gouverneure Kathy Hochul de New York a également gagné après avoir publiquement soutenu – pour la première fois – la suppression du plafond qui limitait le nombre de charter schools (écoles privées) à New York.
Après les résultats de mardi, écrit DeAngelis, « il est clair que pour les deux partis, il devient désormais politiquement rentable de soutenir la liberté scolaire.