Si ce n’est pas vous qui payez, quelqu’un d’autre paye pour vous. Rien n’est jamais gratuit, surtout quand « c’est l’État qui paye » et qu’il multiplie les cadeaux et les chèques électoraux. L’Union européenne n’est pas en reste et pratique aussi l’abus de langage : le Commissaire européen Thierry Breton recommande ainsi d’aider directement « ceux qui en ont le plus besoin » en versant des « chèques spécifiques », plutôt que d’abaisser uniformément la TVA sur les carburants. Une mesure qui devrait durer jusqu’à l’été.
C’est-à-dire que les classes moyennes vont non seulement continuer à payer leur carburant à prix d’or, mais elles vont en plus donner un chèque à 25% des ménages français, ce qui représente tout de même beaucoup de monde et beaucoup d’argent.
Une autre solution était pourtant possible, alliant admirablement plus de justice et moins de paperasses, c’est-à-dire en fait les deux ingrédients d’un modèle politique devenu une douce utopie : baisser la TVA sur les carburants à 5,5% en considérant qu’il s’agit là d’un produit de première nécessité puisqu’il permet de se déplacer pour travailler, faire ses courses ou se rendre chez le médecin, des activités somme toutes essentielles et de première nécessité.
Las, la justice sociale étatique semble bien avoir conceptualisé une toute nouvelle théorie du ruissellement : il ne s’agit plus ici de considérer « qu’en permettant aux uns de créer de la richesse, les autres en profiteront aussi à terme par le ruissellement de cette richesse jusqu’à eux ». Non, il s’agit de pressurer ceux qui vivent de leur travail pour alimenter un État-providence qui redistribue à tout-va. Un système malhonnête et immoral dans lequel cherche à nous enfoncer le gouvernement des « États-Unis d’Europe », avec la complicité des élites nationales.
2 commentaires
Voici la preuve que l’Union européenne se comporte comme l’ex URSS !
L’Europe est mafieuse et on le sait. La cour des comptes européennes est elle-même sujette à caution, puisqu’elle essaye par tous les moyens d’étouffer le scandale financier (plusieurs centaines de millions d’€uros, paraît-il) qui la poursuit. Alors le chèque essence… Tiens voilà cent balles et ferme-la !!!