En 2007, juste avant la crise, les 1 % des plus riches américains payaient 39.5 % du total de l’impôt sur le revenu, plus de 57 % de l’impôt sur les sociétés et 4.1 % du total des charges sociales. Cela représentait 26.5 % de tous les impôts fédéraux. Sous le président Clinton, les 1 % les plus riches payaient 21.8 % du total des impôts et 13.8 % avant les baisses d’impôts de Reagan. A cette époque, le taux maximum était de 70 %. On voit que plus on baisse le taux d’imposition, plus les rentrées fiscales augmentent. A remarquer aussi qu’entre 2007 et 2009, le nombre de riches avec des revenus supérieurs à 1 million de dollars a baissé de près de 40 %. Les rentrées fiscales ont, elles aussi, baissé de 27.8 % à 20.5 %. Matraquer les riches ne fait que baisser les rentrées fiscales. (Alan Reynolds, Cato Institute)
Moins d’impôts pour les riches c’est plus de rentrées fiscales

Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).