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Macron, Hamon, Mélenchon, Le Pen … Tous ces candidats qui veulent plus d’Etat

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Finalement, ils seront 11 candidats aux présidentielles de 2017. Une particularité française : 10 d’entre eux présenteront des programmes économiques anti-libéraux, voire marxistes.

Il y a d’abord le groupe des communistes. Oui, en France, en 2017, trois candidats – Philippe Poutou, Jean-Luc Mélenchon et Nathalie Arthaud – se réclament ouvertement de l’idéologie communiste. Trois autres – Jean Lassalle, Jacques Cheminade et François Asselineau – n’ont pas grand choses à leur envier : dans leur programme, des places de choix sont accordées à l’interventionnisme étatique, à la lutte contre « l’oppression financière » et au rejet de l’Europe et de l’Amérique considérées comme étant à l’origine de tous les maux de la France. On peut très bien rajouter à cette liste Marine Le Pen et Benoît Hamon dont les programmes économiques sont étatistes et protectionnistes.

A côté des attaques contre l’Europe et la mondialisation, Nicolas Dupont-Aignan fait quelques propositions fiscales de bon sens comme la baisse de l’IS ou l’orientation de l’épargne vers les entreprises et l’innovation mais tout le reste n’est qu’une liste de promesses faites à toutes les catégories de la population, s’appuyant sur un Etat providence encore renforcé. Emmanuel Macron propose lui aussi plus d’Etat en « universalisant » le système d’assurance chômage et en voulant redistribuer. Seul, François Fillon a le courage de faire des propositions pour plus de libertés économiques même si son recul dans le secteur de la Santé est évident.

La très grande majorité des candidats (9 sur 11) s’attaque à la finance. C’est la coupable idéale car invisible et facile à attaquer. Ces candidats savent-ils que c’est la finance qui prête à la France ? C’est grâce aux marchés financiers que la France trouve l’argent pour payer son Etat. Pour des raisons électoralistes, par incompétence souvent aussi, on préfère accuser la finance, à l’Amérique, à l’Europe ou à la mondialisation. Difficile de croire que la France s’en sortira avec ce genre de candidats. Peut-être devraient-ils prêter attention aux résultats des élections aux Pays-Bas. C’est la coalition de centre-droit menée par le Premier ministre Mark Rutte qui a gagné. Les Néerlandais ont voté pour le candidat qui a tenu un discours sévère envers les immigrés qui ne respectent pas les lois, mais un candidat qui n’hésite pas à vanter les mérites du libéralisme économique. Il ne s’en est pas pris à la finance mondiale, il a préféré donner plus d’air à l’économie. Les Pays-Bas sont aujourd’hui l’un des pays les plus libéraux au monde avec une économie en très bonne santé. Ses électeurs ont très bien compris cela.

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2 commentaires

Laurent 46 21 mars 2017 - 5:49

Finances !
Cela étant, les banques et les grands groupe industriels ont deux habitudes bien ancrées la première est de piller un maximum d'argent public que quelqu'un doit bien payer surtout les PME et TPE ensuite, piller au maximum la société toute entière et cela de manière récurrente, Bouygues, Suez, et quelques autres sont devenus des maîtres dans l'art de récupérer les taxes et charges qu'ils payent tout comme les banques qu'il faut renflouer tous les 5 ans qui en contre partie font tout et le nécessaire pour freiner l'économie. Mais tous ont un point commun le gaspillage dans leur bien-être permanent qu'il soit matériel ou financier (revenus). Cela n'a rien à voir avec l'économie libre ou la mondialisation, c'est une forme d'escroquerie organisée.

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zelectron 21 mars 2017 - 5:01

plus d’Etat
FONCTIONNAIRES & COLLATÉRAUX (comme les dégâts) :

1980 : 2,1 millions ( déjà trop !)
2016 : 6,5 millions ( la pléthore ahurissante !)

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