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Programme Macron :

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Mais pourquoi les retraités devraient être inquiets ? L’IREF énumère sept raisons suite aux propositions qui figurent dans le programme d’Emmanuel Macron et qui vont considérablement affecter le pouvoir d’achat des retraités.

Une augmentation de la CSG comprise entre 25 et 40%

1 – Le premier a trait à l’augmentation générale de 1,70 point du taux de la CSG. On sait que, comme tous les autres revenus de remplacement, les retraites bénéficient d’un taux spécifique à 6,60%. Certes le candidat précise qu’échapperont à l’augmentation les retraités bénéficiant de taux réduits, mais sans précisément indiquer lesquels, si bien qu’on ne sait pas si le taux spécifique de 6, 60% inférieur au taux de droit commun de 7, 50% fait ou non partie desdits taux réduits. Pire encore, rien n’indique dans le programme si c’est ce taux qui sera augmenté de 1,70% auquel cas la CSG retraite passerait à 8,30% (soit une augmentation quand même de plus de 25%) ou si tout simplement les retraités rejoindront d’abord le taux général de 7,50 % avant l’application de la majoration de 1,70 point, soit alors un prélèvement total de 9,20% auquel cas l’augmentation de 2,60 points passerait à près de 40%! Or on sait que dans un programme, l’ambiguïté profite toujours au candidat, jamais à ses électeurs!

Le flou concernant les cotisations maladie et la contribution dépendance

2 – Même incertitude, même ambiguïté, à propos du sort des deux cotisations maladie (1,00%) et dépendance (0,30%) qui pèsent sur les retraites. Si on sait bien que les cotisations maladies et chômage disparaitront des retenues salariales en procurant donc aux salariés une économie de 3,10% sur leur salaire, rien de semblable n’est annoncé quant à l’éventuelle suppression de la cotisation maladie des retraités, ni de celle de leur contribution dépendance.

Un net déséquilibre entre actifs et retraités

3 – Si donc pour les salariés le calcul de l’incidence nette de la réforme est simple et aboutit à une économie de 3,10 – 1,70 = 1,40% (par souci de simplification, tous nos calculs négligeront la réduction de base de 1,75%) de leur salaire augmentant conséquemment leur pouvoir d’achat, il en va tout autrement pour les retraités laissés piteusement dans l’incertitude. En effet, sauf -hypothèse peu probable- à ce que le taux de 6,60% soit considéré comme un taux effectivement réduit, ils peuvent espérer au mieux que leur pouvoir d’achat ne sera amputé que de 1,70 – 1,30 = 0,40%, si la déduction des cotisations maladie et dépendance est admise, alors que dans le cas contraire, il pourra l’être au pire de 2,60% (= 9,20 – 6,60). De toute manière face à l’impôt, il est clair que le plan Macron opère une discrimination au détriment des retraités, puisque ces derniers seraient pour l’instant les seuls à laisser des plumes dans la réforme, qui profite au contraire à l’ensemble des salariés et plus largement encore aux autres actifs. L’écart est significatif puisqu’en période de quasi-blocage des pensions, les actifs gagneraient :

– 1,40% là où les retraités perdraient au moins 0,40% (écart résultant avec les salariés = 1,80%, soit 1,40 + 0,40),
– plus probablement 1,70% pour une CSG à 8,30% (écart comparatif résultant porté alors à 3,10%, soit 1,40 +1,70)
– et peut-être même 2,60% pour une CSG à 9,20% (écart comparatif résultant = 4,00%, soit 1,40 + 2,60).

Il s’agit de toute manière d’un sérieux coup de canif à l’équilibre entre les générations, comme si, avec ce déclassement des retraités, s’enclenchait sournoisement cette euthanasie financière qu’appellent de leurs vœux plusieurs économistes. Ces derniers visent en effet à réduire drastiquement le poids des retraites au profit d’autres acteurs, mais en oubliant tout simplement qu’avant de percevoir leurs pensions, la plupart des retraités ont acquitté durant quatre décennies au moins de lourdes cotisations qui devraient leur avoir acquis quelques droits. Quoi qu’il en soit, cet arbitrage entre actifs et retraités, ouvertement défavorable aux derniers, qui plus est, réduits au pain sec ces dernières années, mérite au moins quelques sérieuses explications. Or pour l’instant, on est obligé de constater qu’elles font cruellement défaut et que le candidat est particulièrement discret sur ce point important de son programme.

Les provisions redirigées vers les entreprises

4 – Par ailleurs, le candidat veut s’en prendre à l’emploi des provisions des régimes de retraites qu’il souhaite rediriger à hauteur de quelque 15 à 20 milliards d’euros en direction de l’investissement en entreprise, via notamment des fonds de pension. Sans nécessairement critiquer cette orientation destinée à redynamiser notre économie, on ne peut reprocher aux retraités de nourrir quelque appréhension vis-à-vis d’une réforme qui n’est pas exempte de risques, si on ne l’assortit pas de sérieux garde-fous. Or on peut douter sérieusement de la compétence et de la pertinence des autorités publiques pour définir ces garde-fous, alors que malgré leurs innombrables corps de contrôle et d’inspection, tous plus prestigieux les uns que les autres, elles n’ont pas su éviter toute une série des désastres financiers comme la faillite du Crédit Lyonnais, la recapitalisation forcée d’Air France, la descente aux enfers d’Aréva, le lent dévissage d’EDF ou la claudication persistante de la SNCF, tout le monde s’accordant en sus pour dénoncer la piètre qualité d’actionnaire de l’État. Bien entendu de ces garanties, de ces précautions indispensables pour que les fonds de pension à la française soient rigoureusement sélectionnés, prudemment gérés et sérieusement contrôlés par des autorités de préférence privées et strictement indépendantes, pas un mot comme si le plus important était que le monde financier puisse fondre sur une nouvelle épargne dont il s’empresserait d’extraire d’intéressantes commissions, sans avoir à garantir raisonnablement la sécurité, ni la pérennité de ses choix.

L’assurance-vie menacée

5 – Toujours à propos d’épargne, on sait qu’en moyenne chaque Français épargne environ 16% de ses revenus annuels. Or compte tenu des incertitudes et des réformes incessantes qui affectent leurs retraites, nombre de Français ont pris la précaution de se constituer une assurance-vie pour leurs vieux jours. Jusqu’alors, celle-ci – dés que souscrite au moins depuis 8 ans – n’acquittait en cas de retrait que des prélèvements sociaux de 15,50% sur les revenus capitalisés dans la limite d’un plafond annuel de € 4 600 pour un contribuable isolé, € 9 200 pour un couple. L’imposition à l’impôt sur le revenu au taux réduit de 7,50% ne commence en effet qu’au-delà de ces plafonds. Manifestement tel qu’en l’état, le plan Macron n’a cure de ces subtilités et porte immédiatement à 30% le prélèvement sur les produits de l’assurance-vie, soit une augmentation d’impôt de 94% (30,00/15,50) sur la partie sous plafond et d’un peu plus de 30% au delà (soit 30,00/23,00) lorsque les retraits intègrent un revenu excédant les plafonds précités! Certes, devant la levée de boucliers de tous les professionnels de l’assurance-vie, le candidat a concédé ne plus vouloir appliquer sa réforme qu’aux nouveaux versements, ce qui compliquera un peu plus une fiscalité où les assureurs ne font rien pour faciliter le suivi dans le temps des revenus acquis. Belle augmentation quand même pour quelqu’un qui prétend sans rire vouloir restituer du pouvoir d’achat aux Français, promouvoir la capitalisation et réduire la dépense publique.

Taxe d’habitation : une exonération démagogique

6 – En outre, le candidat s’est fait fort d’exonérer de cet impôt 80% des redevables actuels de la taxe d’habitation, l’État venant se substituer à ces « affranchis » pour régler l’impôt communal. On glissera sur l’évident racolage électoral qui met en péril l’autonomie des collectivités territoriales, comme sur la croix qui est ainsi faite sur une véritable révision de valeurs cadastrales devenues folles. Mais le vrai problème, c’est que de mémoire de fiscaliste, de publiciste ou de contribuable, on n’a jamais vu l’Etat tenir ni complétement, ni durablement ses engagements. Les exemples abondent en effet où, prétextant toujours une circonstance imprévue ou quelque nouvelle condition, il rabote rapidement ses versements. Or, dans le plan Macron, on voit déjà poindre des exigences de bonne gestion des collectivités territoriales qui fourniront sans peine le prétexte nécessaire pour permettre à l’État de se désengager progressivement dans les années qui suivent. Et ce n’est pas aux retraités que l’on apprendra ce qui se passera alors, les collectivités territoriales ayant toujours eu une très fâcheuse tendance à transformer en impôt local les sommes que l’État ne leur verse plus. Par ailleurs, cette exonération parfaitement démagogique venant s’ajouter à celles déjà existantes incitera inévitablement l’immense majorité des locataires à demander toujours plus à leurs élus, puisqu’en définitive ils seront exonérés de toute participation aux charges locales. Or les retraités savent bien que c’est dans leurs propres rangs que se trouveront une bonne partie des contribuables qui, exclus de toute exonération, vont devoir au fil des ans faire face à de fortes augmentations d’impôts pour combler les déficits dus tant au cumul des moins-values à venir sur les concours que l’État va tailler en biseau qu’au coût des exigences croissantes de la démagogie ambiante.

Les retraités seront les victimes de demain

7 – D’autre part, les retraités propriétaires d’un logement ont tout à craindre du flou qui entoure actuellement le sort de la taxe foncière, elle aussi un temps promise à la disparition, avant que la question ne quitte brutalement l’actualité pour être récemment recyclée dans le nouvel ISF. Précisément pour cet ISF, que le candidat avait d’abord début 2016 envisagé de supprimer, mais qu’en définitive il conserverait, tout en le recentrant sur la « rente foncière » (terme exquis avec son discret relent de lutte des classes!), le doute demeure à la fois quant au sort fiscal des actifs mobiliers (dont précisément les assurances-vie) autres que les valeurs d’entreprises exonérées et quant aux taux définitivement retenus et aux barèmes utilisés. En effet si comme annoncé, ces derniers demeureraient prétendument inchangés alors que chuteraient les bases d’imposition cantonnées aux seuls biens fonciers, il y a fort à parier que le produit du nouvel ISF se réduirait rapidement à une peau de chagrin mettant en cause sa subsistance. On le voit, il règne plus qu’un certain flou sur les intentions du candidat. Cela fait pourtant partie des choses qu’un électeur a le droit de savoir avant de se déterminer. Enfin la poursuite ou l’abandon de la réforme actuellement en cours de la généralisation de la retenue à la source ne sont pas davantage évoqués, alors que les retraités actuellement assujettis à l’impôt sur le revenu peuvent légitimement craindre, la Gauche ne s’en est pas cachée, que ladite retenue ne serve de cheval de Troie à un prochain renforcement de la progressivité, via un nouvel impôt unique sur le revenu incorporant la CSG.

En résumé, il demeure beaucoup encore – et disons-le tout net – beaucoup trop de zones d’incertitudes pour un programme qui aurait dû tirer de sa publication tardive un degré supérieur de finition et d’information. Or ce dernier fait encore manifestement défaut. Quant à ce qu’on sait vraiment déjà:

– avec l’augmentation de la CSG sans contrepartie annoncée,
– avec la réorientation d’une part des provisions constituées par les Caisses de retraite vers les risques d’entreprise, sans indiquer les précautions prises pour garantir la sécurité des nouveaux placements,
– avec la sur-taxation prochaine de l’assurance-vie,
– avec l’extension démagogique de l’exonération de la taxe d’habitation,
– et avec enfin la constatation douloureuse de la diminution continue de leur pouvoir d’achat accentuée encore par le long blocage de leurs pensions,

les retraités n’ont nul lieu d’être satisfaits de mesures qui manifestement les rangent d’ores et déjà parmi les principaux perdants du programme du candidat.

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70 commentaires

D PROSPER 14 mars 2017 - 12:30

question
et que pensez-vous du programme de M. FILLON ? Que pensez-vous de sa situation de mise en examen et de sa posture de candidat à la mission suprême face au peuple ?

Répondre
Blablacarre 14 mars 2017 - 2:52

Une Arnaque de la "Sinistre", une fois de plus.
Du temps des romains, les aruspices tenaient déjà pour de mauvais augure tout ce qui venait de la gauche

Répondre
Thierry BENNE 14 mars 2017 - 3:20

Le programme de Monsieur Fillon quant aux retraites ne comporte pas d'augmentation de la CSG compensée pour les uns et pas pour les autres, mais une hausse de deux points du taux de TVA de 20 à 22%, qui concerne tout le monde. Son programme ne comporte pas davantage de taxation à 30% des produits de l'assurance-vie sur les contrats vieux de plus de 8 ans, mais le maintien de l'ancienne taxation à 23% ( = 15,50 + 7,50, ce qui est déjà largement suffisant). On n'y trouve pas non plus d'exonération de 80% des contribuables normalement redevables de la taxe d'habitation, ce qui aboutira d'une manière ou d'une autre, immédiatement ou à terme, à un surcroît d'imposition pour les 20% de contribuables non exonérés. Pour l'ISF, la réponse est claire: suppression totale, mais maintien par contre de la taxe foncière. Enfin, le candidat dit nettement vouloir stopper net l'introduction de la retenue à la source, ce qui a le mérite de préciser sa position. On ajoutera pour faire bonne mesure le souhait de renforcer le pilier de la capitalisation qui demeure très faible chez nous. Voilà pour le programme Fillon que vous me demandez.

Pour le reste de votre question, je vous répondrai qu'une longue expérience et une longue formation de juriste m'ont conduit sans vaine arrogance à me fier davantage à mon information et à ma réflexion personnelles qu'à ce que les médias rapportent. Surtout quand ils n'oeuvrent visiblement qu'à charge, quand ils s'empressent de condamner dès avant les Juges, quand ils entretiennent une porosité aussi malsaine que suspecte avec la Justice et quand ils éludent ostensiblement d'autres questions sur d'autres candidats, tout aussi dignes d'intérêt que celles dont ils traitent continuellement et par le menu. Mais si j'ai accepté de répondre à l'entier de votre question, je n'en dirai pas plus, car j'entends personnellement rester dans le cadre technique qui est le mien, sans vouloir engager l'IREF qui m'accorde une grande liberté d'écriture, dans une polémique politique dont j'estime que ce site n'est pas le lieu.

Cordialement.

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jw 18 mars 2017 - 6:48

il faut que la justice passe fillon est un pequin comme tous le monde apres il sera intouchable

Répondre
dupont 14 mars 2017 - 2:38

en marche !!! pour qui ??
Facile de ponctionner les personnes qui ont cotisés ou investis pendant de nombreuses années,qui ne peuvent plus modifier leur choix antérieurs.
Très populaire de laisser profiter les financiers amis
et de ne rien modifier du fonctionnement de l'ensemble public avec la gabgie qui en résulte.Organismes multiples et inutiles pour un grand nombre …… la liste est longue mais jamais remise en cause.Les amis de tous bords y sont bien au chaud

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Kofi 27 mars 2017 - 10:40

On a bien compris que les retraités sont effrayés à l'idée de peut être sentir un peu le froid qu'il fait dehors. Les avantages fiscaux des retraités n'ont plus de sens aujourd'hui, pourquoi ne payent il que 6,6% ?

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LANDREAU 4 avril 2017 - 4:56

Il y a pire dans l'air.
http://fr.irefeurope.org/4380

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Michel 25 avril 2017 - 10:18

Pourquoi demandez vous ? Peut être parce que après avoir cotisé depuis l'âge de 16 ans personnellement, j'ai le sentiment que le poids de mes cotisations tout au long de ma vie doivent me permettre de vivre dans la dignité !

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Gabriel Zallas 26 avril 2017 - 10:47

Petit détail en passant : le retraités expatriés cotisent à la caisse d'assurance maladie en France alors qu'ils n'ont pas accès à ces services ni aux remboursements. En général la Caisse des français de l'étranger (CFE) se subsititut aux cotisations supplémentaires et aux remboursement identiques à CPAM.

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Weber Jean-Pierre 14 mars 2017 - 5:22

Mon seul commentaire !
Bonjour ,
la Haute autorité pour la transparence a d'abord été saisie le 14 février par 3 citoyens et le silence a été fait jusqu'à aujourd'hui où l'on nous dit que Anticor a saisi la HAPLT ……
https://fr.sputniknews.com/france/201703071030365963-patrimoine-nondeclare-macron-justice/
De plus vous avez également la possibilité de signer cette pétition, ne vous en privez pas !

https://www.change.org/p/procureur-pour-qu-une-enquête-soit-ouverte-sur-les-scandales-macron?recruiter=550128116&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink

C'est certainement un bon moyen si les citoyens font le nécessaire pour régler le problème des retraites à la sauce Macron…
Bonne journée
JP Weber

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theano 14 mars 2017 - 6:18

On y arrive…
Après l'euthanasie financière, nul doute que l'imposteur qu'est Mr Macron ne tardera pas à proposer aux retraités l'euthanasie tout court. Avec un tel personnage, tout est à craindre!

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JB Grenouille 15 mars 2017 - 9:36

Journaliste ?????
Rarement vu autant de désinformation dans un seul article et notemment sur la fiscalité actuelle et future de l'assurance-vie. Retournez au chiens écrasés! Vous devez surement y trouver toute votre compétence.
Cordialement

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Thierry BENNE 18 mars 2017 - 11:42

MERCI POUR VOTRE AIMABLE BILLET

Tout faux, pas du tout journaliste…et même je vais vous faire une confidence: bien que docteur, je n'ai aucune compétence vétérinaire me permettant de m'intéresser de près aux chiens écrasés .

Mais j'ai l'habitude – comme vous pouvez le voir dans ces colonnes – de répondre poliment et soigneusement aux critiques ou aux questions argumentées et courtoises de mes lecteurs. Inversement, que voulez-vous, je n'ai jamais pu m'y faire et c'est dans ma nature: les invectives d'où qu'elles viennent me laissent absolument de marbre…

Ah, oui, j'oubliais: pour la prochaine fois, surveillez gentiment votre orthographe qui m'écorche un peu l'oeil: notamment et pas notemment, aux chiens écrasés et pas au chiens écrasés et sûrement prend encore un accent circonflexe sur le u! En deux lignes, dites-moi cela commence à faire …

Bien cordialement, quand même!

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Ginette MARQUES 15 mars 2017 - 10:40

A LIRE AVEC ATTENTION !!!
Bon courage pour la lecture , tu me diras ce que tu en penses ..
Bisous

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Bigbazar'es 15 mars 2017 - 2:50

Petit calcul.
Avec une retraite de 2000€ par mois soit 24000€ par an, je vais payer 1,7% de CSG en plus soit 408€ d'impôt supplémentaire. Par contre, je ne vais plus payer de taxe d'habitation soit 850€ de moins. Économie: 442€. Alors je vote MACRON.

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Steph 16 mars 2017 - 3:38

T'as rien compris !!!!

Répondre
Thierry BENNE 16 mars 2017 - 7:56

Vous avez tout à fait raison et, sauf si vous avez durant votre activité constitué une assurance-vie susceptible de vous procurer un complément de retraite, votre calcul est mathématiquement imparable.

Maintenant, si vous le voulez bien, poursuivons un peu plus loin la logique de la proposition qui emporte si justement votre suffrage. Est-ce qu'exonérer 80% des ménages de leur participation normale aux charges de la commune ou du département dans lesquels ils résident diminue en quoi que ce soit les charges de ces collectivités? Non, bien évidemment et il faut alors admettre que ces charges locales ne disparaissent pas par enchantement, mais qu'elles vont au contraire peser sur d'autres contribuables, précisément les mêmes qui financent déjà de leurs deniers l'exonération d'impôt sur le revenu de plus de la moitié des ménages, lesquels bénéficient déjà en sus à ce titre d'une exonération ou d'un allégement supplémentaire de taxe d'habitation. Si bien qu'à force de concentrer sans cesse davantage d'impôts sur un nombre de plus en plus réduits de foyers, ceux-ci qui se sentent fiscalement matraqués vont inévitablement songer soit à réduire significativement leur activité imposable, soit à regagner des cieux fiscalement plus cléments, ce qui dans les deux cas réduit d'autant les recettes fiscales et sociales. C'est ce phénomène qui explique l'exode – sur lequel l'Administration se refuse toujours à communiquer clairement – des Français actifs vers la Suisse, la Belgique, le Royaume-Uni ou encore les Etats-Unis, les retraités choisissant plus volontiers les pays à conventions fiscales avantageuses tels que le Maroc ou le Portugal.

Ceci pour la première partie du raisonnement , car il en existe une seconde, pas moins préoccupante. En effet réciproquement, l'attractivité fiscale et sociale de la France pour les personnes économiquement dépendantes lui vaudra logiquement un afflux d'immigration, que l'on tentera de minimiser statistiquement en le compensant avec l'exode des Français qui quittent leur pays, de manière à peser sur le flux net d'immigration. C'est en effet une donnée politiquement toujours extrêmement sensible, mais qui économiquement n'a pourtant aucun sens tant qu'on s'abstient d'y rapporter les flux de revenus ou de patrimoines attachés . Si bien qu'inexorablement le pays se vide d'un côté de sa population la plus contributive pour se remplir de l'autre d'une population majoritairement nécessiteuse ou demandeuse. Le problème est que, poursuivi sur plusieurs décennies – notamment avec l'ISF équivalent moderne de la révocation de l'Édit de Nantes – ce chassé-croisé appauvrit immanquablement le pays, dont l'activité économique décline cependant que la vive progression des dépenses d'assistanat direct ou indirect ne cesse de doper les prélèvements obligatoires. Le tout en générant sur le plan budgétaire de lourds déficits et une dette croissante, tandis que sur le plan économique la sanction se traduit par une croissance nulle ou insuffisante, un déficit alarmant du commerce extérieur, plus le chômage qui va avec pour un pays devenu incapable de procurer un emploi à l'ensemble de ses enfants et des étrangers, qui contraints ou pas, le rejoignent.

Alors certes me direz-vous et personne ne peut vous en blâmer : que m'importe ces billevesées puisque le programme Macron me promet personnellement une économie significative et qu'à l'inverse de Jeanne d'Arc, je n'ai pas vocation tout seul à sauver le pays tout entier? Mais c'est exactement l'attraction pernicieuse de ce genre de raisonnement logiquement imparable qui fait la fortune immédiate de tous les démagogues dans leur chasse aux voix, avant que l'avenir ne se charge de décevoir cruellement tous ceux qui, sans se poser plus de questions, se sont précipités dans le piège qu'on leur tendait.

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Hum 17 mars 2017 - 12:10

C est clair…. Rien n est clair… Attention cet homme est sans culture il parle impulsivement… C est clairement un arriviste..Sans aucune considération pour personne à part son clan… . Et sa jeunesse n est pas un atout… Il n a aucune sagesse… Attention…. En croyant gagner on perd beaucoup…

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vernaison 18 mars 2017 - 5:16

bigbazar, désolé, vous avez tout faux. Vous auriez la démonstration si cette personne passait et il vous faudrait aller cracher au bassinet qui bien entendu porterait un ou plusieurs autres noms que taxe d'habitation.

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laurakent 19 mars 2017 - 5:23

macron veut supprimer l'ISF et la remplacer par un impôt sur les bien immobiliers, mais sait-on à partir de quel capital immobilier ? peut-être que toutes personnes propriétaire devra s'acquitter d'un nouvel impôt en plus des fonciers ?????

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Toutie 17 mars 2017 - 1:17

Pauvre France!
.et pauvres français, bravo aux macronais qui veulent nous appauvrir avec de plus en plus de prélèvements que l'on ne nomment plus impôts….impopulaires.

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Laverda 17 mars 2017 - 10:54

le reve !!
Pauvre France

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GEAY Claude 26 avril 2017 - 12:13

Je ne dirais plus pauvre France mais très très pauvre France.
La démocratie veut que nous nous trouvons dans l'obligation d'accepter de voir arriver au pouvoir un Président âgé d'à peine 40 ans sans aucune expérience politique intérieure et encore moins extérieure…Les Français ont ils réfléchi plus loin que leur bout du nez??? Ils ne tarderont pas à regretter d'avoir donné quitus complet à un homme(presqu'encore un gamin) pour diriger notre Pays alors qu'à part discuter de grosses finances dont il est issu et un bref passage dans le gouvernement qui vient de dégringoler durant 5 ans la crédibilité du pays,ces électeurs sont inconscients car ils seront complices de ce qui va nous arriver…
Ce Monsieur a posé le décor :je suis issu de la haute finance,je vais privilégier le capital au détriment de celles et ceux qui ont contribué et qui contribuent encore à la fructification de ce capital par le travail qu'ils effectuent tous les jours pour des salaires de misère..C'est une honte d'avoir mis en place toutes celles et ceux qui vont composer le futur gouvernement,les girouettes de gauche et de droite. Ces personnes de gauche, qui ont participé au dernier gouvernement ne cherchent rien d'autre,en soutenant MACRON,que d'obtenir à nouveau un poste ministériel pour 5 ans supplémentaires car,pour eux en 2012 ils se voyaient partis pour 2 quinquennats socialistes.Manque de chance, HOLLANDE a capitulé et comme ils ont été en excellents termes avec MACRON pendant 4 ans,ils ont renié la Gauche,la vraie gauche: HONTE A EUX.
Plus jamais,les vrais électeurs de gauche, qui ont toujours mené des luttes pour la faire triompher,ne pourront leurs faire à nouveau confiance.Pour mon compte personnel, et j'en suis très très fier,âgé de plus de 70 ans,j'ai toujours voté à gauche mais pour des élus véritablement de gauche qui avaient en eux le respect pour celles et ceux qui ont fondé cette véritable gauche.
Toutes celles et ceux qui voudraient encore nous faire croire qu'ils seraient des héritiers naturels de Jean JAURES,qu'ils cessent séance tenante de nous prendre pour des billes si pas pour des Cons.Ont ils seulement et simplement lu la littérature qui nous rappelle ce qu'a été la vie et l'oeuvre de celui qui,pendant plus de 50 ans reste mon maître à penser pour qui j'ai et j'aurai jusqu'à ma mort un très profond respect.Alors je ne peux me résigner à continuer d'apprécier les artistes qui se disent foncièrement de gauche et qui vont apporter leur soutien à un homme qui vient à peine de rentrer en politique,qui ne s'est jamais présenté à un quelconque scrutin ne serait ce que celui de maire de sa commune,qui n'est même pas conseiller municipal et que ces gens là ont voté pour qu'on lui laisser la direction de notre pays: LA FRANCE, c'est impensable…
De même,afin de ne pas se voir porter une quelconque opposition à ce qu'il décidera seul,tout seul comme il l'a dit,affirme et réaffirme publiquement,il
procédera très souvent par ordonnances comme pour la déstructuration voire la destruction du seul rempart pour les salariés dans l'entreprise: notre Code du Travail.
Enfin il a eu le culot de dire que lui ne se servirait pas du 49.3 pour faire passer une loi mais il a oublié de rappeler que ce qu'il allait appliquer comme traitement aux Français serait 10000 fois pire que le 49.3 à savoir agir par ordonnances, cette façon d'agir ressemble étrangement au dictât qui empêchera à quiconque de contester.
Malgré ce que certains pensent très faussement,les Français n'avaient pas besoin d'un tel Predident qui,contrairement à ce qu'il prétend,ne travaillera pas pour l'intérêt général mais bel et bien pour lui même ainsi que pour le Capital dont il est issu.
Bonne chance à celles et ceux qui ont voté pour en marche mais ils déchanteront très bientôt et ce ne sera plus en marche qu'ils pourront dire mais bien "gloire et décadence".
Malheureusement ils auront emmené toutes celles et tous ceux qui n'en voulait pas après le quinquennat calamiteux qu'on venait de vivre.
L'ultraliberalisme qu'il imposera à tous les Français aura des conséquences des plus désastreuses pour notre si beau pays qui mettra ensuite des décennies à s'en remettre.
Enfin n'oubliez jamais que 20% de l'électorat à voté au premier tour pour le mouvement des insoumis de JL MELENCHON.
Ils restent les législatives qui permettra très certainement à un surssaut du peuple de France qui reste démocratique et contre l'ultraliberalisme qui fera barrage au futur président afin qu'il n'ait pas la possibilité de détruire encore un peu plus le pays.
La démocratie nous permet encore de dire que nous resterons des INSOUMIS et que nous appliqueront durant les 5 prochaines années toute la RÉSISTANCE possible et imaginable pour faire barrage à l'ensemble des membres du futur gouvernement.

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Alain Desmarais 18 mars 2017 - 4:30

Des promesses ?
Comme disait en son temps un président, les promesses n'engagent que ceux qui y croient…
En tout état de cause on voit très bien que M.MACRON a été associé-gérant d'une banque et qu'il en a gardé certaines idées et pratiques…
D'autres que lui trouvent anormal que les retraités soient "plus riches" que les jeunes en début de carrière, sans tenir compte du fait que les retraités ont aussi été des jeunes qui ne possédaient pas grand chose en débutant et qu'ils ont épargné des années durant pour posséder quelques acquis. Honte à ces cerveaux bornés à la courte vue.
Et puisqu'il est question des retraités je voudrais ajouter quelques mots à propos du COR organisme un peu fumeux à mon goût composé surtout de fonctionnaires qui prétendent décider des retraites du secteur privé. Quel président, quel gouvernement et quel parlement auront le courage de fusionner les régimes spéciaux dans le régime général qui n'en peut plus de payer pour ceux là ? Je ne me fais guère d'illusions à ce sujet car il est peu probable que les parlementaires se tirent une balle dans le pied et les syndicats de fonctionnaires refusent catégoriquement l'unification des retraites, eux non plus ne veulent pas perdre leurs avantages.

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Thierry BENNE 18 mars 2017 - 11:09

Constat malheureusement lucide et plein de bon sens. Quant à vos souhaits que partagent une majorité de Français qui oeuvrent durement dans le secteur privé, ne désespérez quand même pas trop: le pire n'est jamais sûr et l'on voit ici ou là que certaines choses commencent à bouger, mais très timidement et très lentement, c'est vrai. Bon courage!

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FRADIN 18 mars 2017 - 7:38

Le socialisme à la française
Il fallait bien être naïf pour s'attendre à autre chose

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Bernard Saillard 19 mars 2017 - 9:45

Des vaches à lait
Il est plus facile de prélever sur des retraités dont le nombre devrait être limité que sur des "rois" de la finance.
Souvenons-nous que prélever 1% sur un "salaire" de 1 800 000€ rapporte autant que prélever 10% sur des revenus de 100 personnes touchant 1 800€

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donq 20 mars 2017 - 2:06

economie
au lieu d'augmenter sans cesse les impôts pourquoi ne pas chercher à faire des économies ?
ex:-laisser les clandestins sans aides constantes et supprimer le regroupement familial .
-supprimer le sénat qui ne sert à rien et réduire le nombre d'élus et de ministres.
-laisser travailler les forces de l'ordre au lieu de leur mettre des bâtons dans les roues ce qui éviterait d'en embaucher 10000 de plus.etc etc

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Mimi 21 mars 2017 - 9:26

Revoir impérativement le statut de nos dirigeants plus de controle les concernant ´je ne les supporte plus comme beaucoup de francais

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Mimi 21 mars 2017 - 9:29

Il faut arreter de donner de l'argent pour les alloc ce sont les entreprises qui paient et les soins gratuits je paie sur ma mutuelle et moi je dois faire un prêt pour mes dents

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Lauvergnat 20 mars 2017 - 5:31

Cinglé
Complètement cinglé ce mec

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Electrapat 22 mars 2017 - 1:01

Lamentable
Il a pas HONTE notre petit MACRON
Taxé les retraités
Il faudrait mieux TAXER TOUT LES VOLEURS DE L ÉTAT
GAU?HE ET DROITE
ET EN
PRISON

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DEDOU15 22 mars 2017 - 5:51

Les retraité(e)s maltraité(e)s ici et maintenant !
Retraité de bientôt 70 ans (26 avril 2017) je suis naturellement intéressé par les dispositions actuelles et futures prises par le gouvernement. Les candidats à la Présidentielle 2017 promettent tous le bien et le meilleur aux retraité(e)s, tout comme aux salarié(e)s en activité et en recherche d'emploi. D'un autre côté, pour financer certaines mesures, les candidats au Poste Suprême (présidence de la république) veulent piocher dans les ressources de la population Sauf que parmi celle-ci se trouvent des personnes aux faibles moyens d'existence, dont une part de pensionné(e)s, de préretraité(e)s, de retraité(e)s. Que l'on prenne dans la poche des hauts revenus, d'accord, dans celle des personnes qui vivent avec peu, nous sommes en droit de ruer dans les brancards. Que le futur Président de la république soit MACRON, HAMMON ou autre personnage politique, qu'importe, nous n'allons pas laisser faire. Ripostons en masse !

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Grenouille 22 mars 2017 - 5:59

Les Français ont ce/ceux qu'ils méritent !
Hollande ("moi président …")a dynamité la gauche et Fillon (un escroc parmi tant d'autres)fait exploser la droite; ce n'est pas plus mal car il y en a assez de ce libre équilibre entre les magouilleurs. Demain, c'est Macron, pur produit du capitalisme, qui tiendra les Français à la gorge, si ce n'est par autre chose, jusqu'où ira t'on avant de réagir ?

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boulard 23 mars 2017 - 12:41

programme débile pour les retraitès
MR MACRON AVANT DE LIRE VOTRE PROGRAMME MON VOTE ETAIT
POUR VOUS
MAINTENANT POUR AVOIR MOUIN DE RETRAITE NON MERCI
TOUJOURS TAXE..TAXE..RETIRER POUR DONNER AUX ENTREPRISES
NON

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Mimine 23 mars 2017 - 1:11

Elections
Monsieur MACRON ce juda qui pour ratisser le plus largement possible des électeurs fait un tel grand écart (de l'extrême gauche à l'extrême droite) que bientôt ses jambes vont se détacher de son tronc .
Nous les petits retraités, nous allons devoir nous suicider car nous n'aurons plus les moyens de rien , ni manger , ni se soigner . C'est un jeune loup aux dents qui rayent le parquet sans foi ni loi , près à tuer père et mère pour arriver à ses fin .

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guy.josé;Jean-pierre marmousez 23 mars 2017 - 2:50

MAC ROND se paie les retraités
Il n'a rien pour plaire cet ancien conseiller de "Moi Président", il arrive comme un cheveu dans la soupe, épaulé par Hollande, rassemblant ts ls magouilleurs du PS, pour effectuer un nouveau quinquennat inutile…N'étant pas de taille à porter le costume de Président !

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LANDREAU 4 avril 2017 - 4:54

MACRON ?
MACRON : UN CADEAU DE 14 MILLIARDS D’EURO A PATRICK DRAHI EN ECHANGE D’UNE CAMPAGNE DE MATRAQUAGE MÉDIATIQUE

1) Patrick Drahi est un milliardaire patron du groupe Altice (Numéricâble/SFR/SFR Médias). Il contrôle un groupe de médias puissant (BFM TV/RMC/L’express/Libération).
Patrick Drahi est un homme d'affaires et entrepreneur franco-maroco-israélien, né le 20 août 1963 à Casablanca. Il réside en Suisse [4] depuis 1999.
Il est le président-fondateur du consortium luxembourgeois Altice, une multinationale spécialisée dans les télécommunications et les réseaux câblés qui est cotée à la bourse d'Amsterdam. Il est propriétaire d'une holding personnelle[5], Next Limited Partnership[6], immatriculée à Guernesey, laquelle est l'actionnaire majoritaire d'Altice[7],[8]. Altice est le principal actionnaire de l'opérateur français SFR Group, de Virgin Mobile, de l'opérateur israélien Hot, mais aussi Portugal Telecom, Orange Dominicana et l'américain Suddenlink. SFR Group est propriétaire des médias Libération et L’express.
En 2015, selon le magazine Forbes, son patrimoine serait évalué à 14 milliards d’euros [9], ramené en 2016, pour cause d'endettement record, à 9 milliards d’euros [10].
(Copié-collé de Wikipedia. Mais Drahi a fait Sup-Télécom!)

2) Le 28 octobre 2014, le tout nouveau ministre de l'Économie, Emmanuel Macron autorisait le rachat de SFR par Patrick Drahi contre l’avis de son prédécesseur Arnaud Montebourg. Dans les 6 mois qui ont suivi cette décision, la valeur du groupe de Drahi a plus que doublé et a fait gagner plus de 14 milliards d’euro à ses actionnaires.

3) Macron a floué l’état français car il a choisi un groupe qui paye très peu d’impôts en France. Montebourg craignait que le rachat de SFR par Altice ne se traduise par une gigantesque évasion fiscale. En 2014, Montebourg éreinte Drahi alors qu’il est ministre, des enquêtes fiscales sont alors diligentées par Bercy et ses déclarations ci-dessous sont sans ambiguïté.
« Numéricâble a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d’Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d’Angleterre, et lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions, biens, à Paris, en France. Nous avons des questions fiscales à lui poser ! ».
Par ailleurs Drahi fera le plus grand plan social de 2016 en licenciant 5000 personnes chez SFR

4) Pour remercier Macron, Drahi a mis son groupe de médias à disposition de sa campagne et a organisé un matraquage médiatique sans précédent en faveur de Macron. Ce soutien s’organise d’ailleurs de manière tout à fait évidente. Un proche de Patrick Drahi, patron du pôle médias du groupe Altice, Bernard Mourad, rejoint Macron pour organiser son mouvement « En Marche » en Octobre 2016. Bernard Mourad, ancien banquier de Patrick Drahi, s’était plus particulièrement occupé, en 2014, de l’opération de rachat de SFR. Depuis février 2015 il est le patron de la branche média du groupe Altice, c’est-à-dire la personne qui dirige l’Express, Libération, BFM TV et RMC.
5) En autorisant le rachat de SFR, Macron a fait d’une pierre deux coups. Cette opération se révèle en effet fort juteuse pour le clan Macron, puisque la banque d’affaires qui se charge de cette vente n’est autre que la banque Lazard. La banque Lazard est dirigée en France par Mathieu Pigasse, propriétaire du journal Le Monde et soutien essentiel de la campagne d’Emmanuel Macron. Les banques d’affaires toucheront de l’ordre de 260 million d’euro de commissions sur ce deal. Si l’on veut moraliser la vie politique et éviter les conflits d’intérêts, est-il normal que le patron d’une banque qui est aussi patron de presse soutienne un candidat dont la décision lui a rapporté autant d’argent ? Le 22 février Bayrou se ralliait à Macron sous quatre conditions. Macron acceptait avec un cynisme écœurant la condition suivante « Je demande expressément que le programme du candidat comporte en priorité une loi de moralisation de la vie publique, en particulier de lutte contre les conflits d’intérêt. Je refuse, comme je l’ai refusé toute ma vie que des intérêts privés, de grands intérêts industriels ou financiers, prennent la vie publique en otage. Je ne cèderai rien sur la séparation nécessaire de la politique et de l’argent."
« Je crois avoir démontré qu’avec Macron nous sommes rentrés dans un niveau de corruption, de collusion avec les intérêts privés et de manipulation de l’opinion publique, jamais atteint dans notre 5ème république.

Nous assistons au coup d’état médiatique d’un escroc. »

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LANDREAU 4 avril 2017 - 5:01

Les retraités ont du soucis à ce faire ? Oui énormément en votant Macron.
1 – Le premier a trait à l’augmentation générale de 1,70 point du taux de la CSG. On sait que, comme tous les autres revenus de remplacement, les retraites bénéficient d’un taux spécifique à 6,60%. Certes le candidat précise qu’échapperont à l’augmentation les retraités bénéficiant de taux réduits, mais sans précisément indiquer lesquels, si bien qu’on ne sait pas si le taux spécifique de 6, 60% inférieur au taux de droit commun de 7, 50% fait ou non partie desdits taux réduits. Pire encore, rien n’indique dans le programme si c’est ce taux qui sera augmenté de 1,70% auquel cas la CSG retraite passerait à 8,30% (soit une augmentation quand même de plus de 25%) ou si tout simplement les retraités rejoindront d’abord le taux général de 7,50 % avant l’application de la majoration de 1,70 point, soit alors un prélèvement total de 9,20% auquel cas l’augmentation de 2,60 points passerait à près de 40% ! Or on sait que dans un programme, l’ambiguïté profite toujours au candidat, jamais à ses électeurs !

2 – Même incertitude, même ambiguïté, à propos du sort des deux cotisations maladie (1,00%) et dépendance (0,30%) qui pèsent sur les retraites. Si on sait bien que les cotisations maladies et chômage disparaitront des retenues salariales en procurant donc aux salariés une économie de 3,10% sur leur salaire, rien de semblable n’est annoncé quant à l’éventuelle suppression de la cotisation maladie des retraités, ni de celle de leur contribution dépendance.

3 – Si donc pour les salariés le calcul de l’incidence nette de la réforme est simple et aboutit à une économie de 3,10 – 1,70 = 1,40% (par souci de simplification, tous nos calculs négligeront la réduction de base de 1,75%) de leur salaire augmentant conséquemment leur pouvoir d’achat, il en va tout autrement pour les retraités laissés piteusement dans l’incertitude. En effet, sauf -hypothèse peu probable- à ce que le taux de 6,60% soit considéré comme un taux effectivement réduit, ils peuvent espérer au mieux que leur pouvoir d’achat ne sera amputé que de 1,70 – 1,30 = 0,40%, si la déduction des cotisations maladie et dépendance est admise, alors que dans le cas contraire, il pourra l’être au pire de 2,60% (= 9,20 – 6,60). De toute manière face à l’impôt, il est clair que le plan Macron opère une discrimination au détriment des retraités, puisque ces derniers seraient pour l’instant les seuls à laisser des plumes dans la réforme, qui profite au contraire à l’ensemble des salariés et plus largement encore aux autres actifs. L’écart est significatif puisqu’en période de quasi-blocage des pensions, les actifs gagneraient :

– 1,40% là où les retraités perdraient au moins 0,40% (écart résultant avec les salariés = 1,80%, soit 1,40 + 0,40),
– plus probablement 1,70% pour une CSG à 8,30% (écart comparatif résultant porté alors à 3,10%, soit 1,40 +1,70)
– et peut-être même 2,60% pour une CSG à 9,20% (écart comparatif résultant = 4,00%, soit 1,40 + 2,60).

Il s’agit de toute manière d’un sérieux coup de canif à l’équilibre entre les générations, comme si, avec ce déclassement des retraités, s’enclenchait sournoisement cette euthanasie financière qu’appellent de leurs vœux plusieurs économistes. Ces derniers visent en effet à réduire drastiquement le poids des retraites au profit d’autres acteurs, mais en oubliant tout simplement qu’avant de percevoir leurs pensions, la plupart des retraités ont acquitté durant quatre décennies au moins de lourdes cotisations qui devraient leur avoir acquis quelques droits. Quoi qu’il en soit, cet arbitrage entre actifs et retraités, ouvertement défavorable aux derniers, qui plus est, réduits au pain sec ces dernières années, mérite au moins quelques sérieuses explications. Or pour l’instant, on est obligé de constater qu’elles font cruellement défaut et que le candidat est particulièrement discret sur ce point important de son programme.

4 – Par ailleurs, le candidat veut s’en prendre à l’emploi des provisions des régimes de retraites qu’il souhaite rediriger à hauteur de quelque 15 à 20 milliards d’euros en direction de l’investissement en entreprise, via notamment des fonds de pension. Sans nécessairement critiquer cette orientation destinée à redynamiser notre économie, on ne peut reprocher aux retraités de nourrir quelque appréhension vis-à-vis d’une réforme qui n’est pas exempte de risques, si on ne l’assortit pas de sérieux garde-fous. Or on peut douter sérieusement de la compétence et de la pertinence des autorités publiques pour définir ces garde-fous, alors que malgré leurs innombrables corps de contrôle et d’inspection, tous plus prestigieux les uns que les autres, elles n’ont pas su éviter toute une série des désastres financiers comme la faillite du Crédit Lyonnais, la recapitalisation forcée d’Air France, la descente aux enfers d’Aréva, le lent dévissage d’EDF ou la claudication persistante de la SNCF, tout le monde s’accordant en sus pour dénoncer la piètre qualité d’actionnaire de l’État. Bien entendu de ces garanties, de ces précautions indispensables pour que les fonds de pension à la française soient rigoureusement sélectionnés, prudemment gérés et sérieusement contrôlés par des autorités de préférence privées et strictement indépendantes, pas un mot comme si le plus important était que le monde financier puisse fondre sur une nouvelle épargne dont il s’empresserait d’extraire d’intéressantes commissions, sans avoir à garantir raisonnablement la sécurité, ni la pérennité de ses choix.

5 – Toujours à propos d’épargne, on sait qu’en moyenne chaque Français épargne environ 16% de ses revenus annuels. Or compte tenu des incertitudes et des réformes incessantes qui affectent leurs retraites, nombre de Français ont pris la précaution de se constituer une assurance-vie pour leurs vieux jours. Jusqu’alors, celle-ci – dés que souscrite au moins depuis 8 ans – n’acquittait en cas de retrait que des prélèvements sociaux de 15,50% sur les revenus capitalisés dans la limite d’un plafond annuel de € 4 600 pour un contribuable isolé, € 9 200 pour un couple. L’imposition à l’impôt sur le revenu au taux réduit de 7,50% ne commence en effet qu’au-delà de ces plafonds. Manifestement tel qu’en l’état, le plan Macron n’a cure de ces subtilités et porte immédiatement à 30% le prélèvement sur les produits de l’assurance-vie, soit une augmentation d’impôt de 94% (30,00/15,50) sur la partie sous plafond et d’un peu plus de 30% au delà (soit 30,00/23,00) lorsque les retraits intègrent un revenu excédant les plafonds précités ! Certes, devant la levée de boucliers de tous les professionnels de l’assurance-vie, le candidat a concédé ne plus vouloir appliquer sa réforme qu’aux nouveaux versements, ce qui compliquera un peu plus une fiscalité où les assureurs ne font rien pour faciliter le suivi dans le temps des revenus acquis. Belle augmentation quand même pour quelqu’un qui prétend sans rire vouloir restituer du pouvoir d’achat aux Français, promouvoir la capitalisation et réduire la dépense publique.

6 – En outre, le candidat s’est fait fort d’exonérer de cet impôt 80% des redevables actuels de la taxe d’habitation, l’État venant se substituer à ces "affranchis" pour régler l’impôt communal. On glissera sur l’évident racolage électoral qui met en péril l’autonomie des collectivités territoriales, comme sur la croix qui est ainsi faite sur une véritable révision de valeurs cadastrales devenues folles. Mais le vrai problème, c’est que de mémoire de fiscaliste, de publiciste ou de contribuable, on n’a jamais vu l’Etat tenir ni complétement, ni durablement ses engagements. Les exemples abondent en effet où, prétextant toujours une circonstance imprévue ou quelque nouvelle condition, il rabote rapidement ses versements. Or, dans le plan Macron, on voit déjà poindre des exigences de bonne gestion des collectivités territoriales qui fourniront sans peine le prétexte nécessaire pour permettre à l’État de se désengager progressivement dans les années qui suivent. Et ce n’est pas aux retraités que l’on apprendra ce qui se passera alors, les collectivités territoriales ayant toujours eu une très fâcheuse tendance à transformer en impôt local les sommes que l’État ne leur verse plus. Par ailleurs, cette exonération parfaitement démagogique venant s’ajouter à celles déjà existantes incitera inévitablement l’immense majorité des locataires à demander toujours plus à leurs élus, puisqu’en définitive ils seront exonérés de toute participation aux charges locales. Or les retraités savent bien que c’est dans leurs propres rangs que se trouveront une bonne partie des contribuables qui, exclus de toute exonération, vont devoir au fil des ans faire face à de fortes augmentations d’impôts pour combler les déficits dus tant au cumul des moins-values à venir sur les concours que l’État va tailler en biseau qu’au coût des exigences croissantes de la démagogie ambiante.

7 – D’autre part, les retraités propriétaires d’un logement ont tout à craindre du flou qui entoure actuellement le sort de la taxe foncière, elle aussi un temps promise à la disparition, avant que la question ne quitte brutalement l’actualité pour être récemment recyclée dans le nouvel ISF. Précisément pour cet ISF, que le candidat avait d’abord début 2016 envisagé de supprimer, mais qu’en définitive il conserverait, tout en le recentrant sur la "rente foncière" (terme exquis avec son discret relent de lutte des classes !), le doute demeure à la fois quant au sort fiscal des actifs mobiliers (dont précisément les assurances-vie) autres que les valeurs d’entreprises exonérées et quant aux taux définitivement retenus et aux barèmes utilisés. En effet si comme annoncé, ces derniers demeureraient prétendument inchangés alors que chuteraient les bases d’imposition cantonnées aux seuls biens fonciers, il y a fort à parier que le produit du nouvel ISF se réduirait rapidement à une peau de chagrin mettant en cause sa subsistance. On le voit, il règne plus qu’un certain flou sur les intentions du candidat. Cela fait pourtant partie des choses qu’un électeur a le droit de savoir avant de se déterminer. Enfin la poursuite ou l’abandon de la réforme actuellement en cours de la généralisation de la retenue à la source ne sont pas davantage évoqués, alors que les retraités actuellement assujettis à l’impôt sur le revenu peuvent légitimement craindre, la Gauche ne s’en est pas cachée, que ladite retenue ne serve de cheval de Troie à un prochain renforcement de la progressivité, via un nouvel impôt unique sur le revenu incorporant la CSG.

En résumé, il demeure beaucoup encore – et disons-le tout net – beaucoup trop de zones d’incertitudes pour un programme qui aurait dû tirer de sa publication tardive un degré supérieur de finition et d’information. Or ce dernier fait encore manifestement défaut. Quant à ce qu’on sait vraiment déjà :

– avec l’augmentation de la CSG sans contrepartie annoncée,
– avec la réorientation d’une part des provisions constituées par les Caisses de retraite vers les risques d’entreprise, sans indiquer les précautions prises pour garantir la sécurité des nouveaux placements,
– avec la sur-taxation prochaine de l’assurance-vie,
– avec l’extension démagogique de l’exonération de la taxe d’habitation,
– et avec enfin la constatation douloureuse de la diminution continue de leur pouvoir d’achat accentuée encore par le long blocage de leurs pensions,

les retraités n’ont nul lieu d’être satisfaits de mesures qui manifestement les rangent d’ores et déjà parmi les principaux perdants du programme du candidat.

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jochryst@orange.fr 17 avril 2017 - 11:27

je suis seul et je declare 26700 euros brut annuel,si j'ai bien compris je continue à payer la taxe d' habitation et l'augmentation de la csg de 1,7 ce ce qui fait dans les mille deux cents euros supplémentaire,
merci macron!!!!!!!!!!!!!

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chacha 25 avril 2017 - 9:03

Avantages
Quid de la diminution des indemnités et avantages des politiques?

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Fab 25 avril 2017 - 9:43

Mdr
Encore une fois de plus on tire sur les plus faible avec ce programme tiré par les cheveux

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puechy 25 avril 2017 - 10:46

anti-vieux travailleur
les retraités ont déjà payer la crise alors que ce sont eux qui ont travailler pour la France leur tirer encore dessus mérite le plus grand des mépris et ce sont toujours les bons a rien qui non jamais travailler qui leur tape dessus

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Margouillette 25 avril 2017 - 10:57

Idee
62 ans pour la retraite à t il déjà été travailler en usine dehors par tt les temps 60ans c'est juste et plus que normal

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jacques 26 avril 2017 - 10:32

bonne lecture
programme Macron

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mik 26 avril 2017 - 2:14

blabla
ON EST PAS FOU POUR CROIRE A VOS BALIVERNES ARRETEZ DE DIRIGER PAR LES MEDIAS UN COUP C EST BLANC UN COUP C EST NOIR ARRETEZ DE DIRE CE QUE QUI N EST PAS ENCORE FAIT NI ENCORE REFLECHIT PAR UN CANDIDAT

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Annick Pierson 26 avril 2017 - 3:30

Assurance maladie
Vous oubliez que cette augmentation de la CSG est destinée à financer des améliorations de l'assurance maladie, notamment le remboursement à 100°/° des lunettes et des frais dentaires au terme des 5 ans,ce qui vaut la peine.

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olivier 27 avril 2017 - 9:34

injustice du systeme…
bravo pour la justice du systeme.
on taxe les petites retraites(2000euros)pour redistribuer aux salaires élevés plus de 3000 euros.
bravo les énarques!!!!

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sb36330 27 avril 2017 - 9:49

Continuez de ponctionner ceux qui ont encore un peu de pouvoir d'achat !
d'après mes calculs, pour une retraite de 1400 € nette, cela fait tout de même une ponction d'environ 250 € / an … il est tout de même incroyable d'appliquer le même taux de 1,70 % quelque soit le niveau de pension de retraite…
Force est de constater encore une fois qu'il est plus facile de niveler par le bas !! Bravo pour l'économiste de Monsieur MACRON !!

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Michel 27 avril 2017 - 9:50

Impots et taxes
Nos élus ,comme certains candidats, passent plus de temps à se demander comment nous taxer d'avantage et se remplir les poches qu'à chercher à réduire nos charges et améliorer nos conditions de vie!

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garcimore 11 mai 2017 - 9:35

Macron pratique la politique des riches. Si il veut augmenter la csg des retraités qu'il le fasse à partir de retraites supérieures à 2500 euros. Je considère que durant notre vie professionnelle aucun cadeau ne nous a été fait.La retraite que nous percevons ne doit rien à personne, si ce n'est à nos années de labeur.
Qu'il fasse des économies sur d'autres sujets, car il y a de quoi faire.La gestion de la France est pitoyable.

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Manuel Cassado 27 avril 2017 - 5:24

Provisions des pensions retraite redirigées vers le privé
On Le sait Mr Macron est subventionné par les banques et les fonds privés d'investissements. En contrepartie Mr Macron veut rediriger une bonne partie des provisions retraite qui sont des fonds publiques vers le privé. En cas de crise financière ces fonds seront engloutis sans aucunes garanties des banques et les pensions des retraités purement volatilisées. On ne sait pas quand mais
La crise financière est certaine avec la hausse des taux bancaires.

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AYHAF 28 avril 2017 - 5:02

A vous dégouter
Que dire également des réversions de la retraite de base !!!! on vous refuse la réversion de votre mari, si vous sortez du privé et si vous personnellement, vous avez une petite retraite, je dis bien, petite… Même si les deux ont cotisé toute leur vie, à temps complet !…Fillon avait prévu de faire quelque chose pour les réversions !
Et il n'est plus question, non plus, de retraites identiques entre privés et fonctionnaires !!

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auviroamma 2 mai 2017 - 9:23

dans chaque proposition macron il y a un piège ::pourquoi n'avoir pas dévoilé son programme plus tôt ???pour ne avoir le temps de l'étudier a fond .et bientôt le scandale des milliards détournés au détriment de la FRANCE..tout se découvrira plus tard ???trop tard .

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verité 29 avril 2017 - 2:14

intox,?
sans doute encore une info du fn. ya a marre de toutes c'est intox preuve de la faiblesse du fn-dbr

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Cricri26 2 mai 2017 - 1:21

Programme pour les retraités
Flou voire absence pour les retraités dont vous parlez jamais
Allez vous nous saigner avec la CSg ??
Nous faire payer un loyer alors qu on a fini de payer notre maison ??

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tomnicau 7 mai 2017 - 9:06

macron elu
je pense que macron reussira a faire descendre les retraités dans la rue!!!

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robert 10 mai 2017 - 11:24

Cette fois-ci, c'est trop !
C'est trop pompé les retraités !!! je ferais partie de la France insoumise avec JL Mélenchon aux législatives. Nous ne pouvons plus assister à aucun loisir, cinéma, spectacle,voyage, on se serre la ceinture pour payer les impôts et taxes, le coût de la vie qui augmente sans voir les augmentations et nous allons à payer plus ???

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Pastagoule 18 mai 2017 - 9:01

Cons de retraités
Cela fait des mois que le fn marine s evertue a dire aux retraités qu ils vont perdrent un max avec macron csg baisse sur les pensions mais les retraités ont voté en masse pour macron c est bien fait pour leur gueule plus con qu un retraité tu meur et bien chantaient maintenant.

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HORST 14 juin 2017 - 9:18

Tout à fait d'accord ;le gatisme de la génération née dans les années 30 ( dés la quarantaine ils etaient cons- sauf les pauvres et les peu instruits paradoxalement ) est spectaculaire ; étant à la retraite depuis cette année je n'ai ni voté Filou ni Macrocs ni, dans le passé, chie raque ni Karposie et bien sur pas les autres( sauf JMLP une ou deux fois ) : battu ,payeur mais ni cocu ni content .

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Dani 19 mai 2017 - 4:29

NON À LA HAUSSE DE LA CSG POUR LES RETRAITES
Je suis à la retraite depuis 3 ans j'ai travaillé 42 ANS et je ne veux pas voir ma retraite diminuer.La hausse de la CSG voulue par M.Macron va voir ma retraite diminuer de 450 euros par an.Je ne voterai pas pour les candidats de En Marche aux législatives et j'invite tous les retraités à faire la même chose.Nous avons bossé toute notre vie et méritons bien notre du.Pour la taxe d'habitation il suffit de gagner plus de 20000 EUROS par an et nous continuerons à la payer… il faut que l'on arrête de nous prendre pour des cons…
Un bon Président ne doit pas sacrifier une partie de la population !!!

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lamoureux 21 mai 2017 - 5:12

non a l augmentation de la CSG pour les retraités
apres 10 ans d augmentation d impots et la suppression des demi parts .j ai 6 enfants dont 2 precaires que je doit aider financierement .ce serait mal venu .
non a la suppressionde la taxe d habitation habitant dans un village de montagne mal desservit la mairie n a pas le budget pour reboucher les trous dans le chemin communale comment pourront il faire un minimum de travaux .

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avril 25 mai 2017 - 1:17

RETRAITES, RETRAITEES, mettez vous en marche contre MACRON
Bonjour, étant retraitée non riche, ayant cotisée toutes mes années, que voit on aujourd'hui M. MACRON n'aime pas les retraités, il nous prend pour des nantis, c'est lui en son temps qui a bloqué nos retraites avec M. CAHUZAC à ce moment là, et maintenant PRESIDENT, il veut nous ponctionner nos retraites avec plus de CSG, nous sommes les perdants de son programme ? pas les actifs alors qu'eux ont été augmentés depuis 5 ans. Quelle misère ces pauvres retraités qui ont voté MACRON les yeux fermés pour faire comme tout le monde. Voyez votre porte monnaie et ne vous laissez pas faire AUX LEGISLATIVES…. AGISSEZ PENDANT QU'il est encore temps, passez votre chemin M. MACRON ne lui donnez pas LA MAJORITE pauvres retraités ??? M. MACRON ne nous prenez pas nos acquis de retraités nous avons cotisés c'est notre dû et on ne va pas vous laissez prendre notre dû si chèrement payé.

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coloquinte 4 juin 2017 - 11:53

Ingratitude à l'égard des retraités
J’ai 80 ans.
En 1950, il y avait les parents modernes et les autres. Les miens m’ont mise au travail à 15 ans parce que, d‘après eux, il n’était pas nécessaire de me faire apprendre un métier vu que j’étais une fille et destinée à rester femme au foyer… Ma petite paie servait à faire bouillir la marmite de la famille . J’ai pris la fuite à 19 ans. Ensuite, autodidacte, j’ai progressé très lentement grâce à la formation permanente (dans un métier non choisi) et au changement d’employeurs pour gagner plus. Je suis devenue cadre à 45 ans (mais je n’avais plus droit aux heures supplémentaires…)… à 55 j’ai été licenciée « pour réorganisation du service ». Cinq ans de chômage m’ont empêchée de lisser ma courbe de salaires (déjà minorés parce que je suis une femme). Comme le calcul de pensions est passé de 25 à 10 « meilleures années », le chômage de fin de carrière est très coûteux pour les carrières progressives brisées sur la fin.
Voilà que maintenant on me demande de partager, sous forme de « coups de pouce », mes pensions et le revenu de mon épargne (destinée à payer une maison de retraite parce que je n’ai pas de famille) avec les « petits retraités »… Mais, bon dieu, combien de ces petites retraites sont-elles le résultat :
• de trous dans les relevés de carrière ?…
• de refus de quitter la région (moi, à 19 ans, je suis montée à Paris, sous les toits, sans eau courante et chauffée au pétrole – si nauséabond que mes vêtements sentaient la misère) puis, plus tard, une fois mariée, j’ai été grand-banlieusarde (suite à la politique de bureaux de Jacques Chirac), pointant au 100ème d’heure et absente 12 heures par jour : un bagne !) ?…
• d’absence de recours à la formation permanente ? …
• combien de femmes de ménage, de nourrices, de femmes d’artisans ont-elles travaillé au noir et pas cotisé ?…
• combien de ces « petits retraités » ont-ils vécu aux crochets de la société pendant toute leur vie (APL, alloc. chèques vacances, exonérations diverses, salaires uniques, polygamies…) ?
• et enfin, ces jeunes, qui ont tout reçu, en particulier les études que je n’ai pas pu faire, pourquoi les a-ton laissé choisir des métiers sans débouchés ?
• Pourquoi la société bannit-elle ses vieux qui ne lui ont fait que du bien ? Comme l’Etat les met à l’index, la société en fait autant et l’isolement des veufs et veuves sans famille est abominable.
Je pense que l’Etat a indexé les retraites sur les prix pour figer la charge des pensions. Il a manipulé les chiffres de l’inflation en utilisant 119 articles de qualité inférieure pour annoncer des chiffres stables.
Pour hâter le départ des vieux, on banalise la notion d’euthanasie, on dérembourse les médicaments, on bloque le numérus clausus des médecins, on importe des médecins qui ont des diplômes mais pas d’expérience, on ne construit pas de maisons de retraite d’Etat dotées du personnel nécessaire, on ne construit pas de commerces dans les lotissements écartés des villes et villages.
Les vieux qui habitent en pavillon n’ont pas tous les moyens de réparer les charpentes, les fissures et autres vétustés. Si bien que des quartiers entiers vont se dévaluer et on verra la population se dégrader. Il faudrait bâtir des sun-cities pour ceux qui veulent finir leur vie à domicile sans engraisser des actionnaires.
Cette société qui ne tient pas compte de l’effort et de la privation de liberté que constitue une carrière et ne considère que l’argent gagné, est très injuste.

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mag 8 juin 2017 - 1:29

qu'ont-ils fait de mal
pour le moment face aux incertitudes je n'irai pas voter et ce sera la première fois(75ans)

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Injustice 13 juin 2017 - 4:58

Injuste csg pour les retraités
C'est une lourde peine infligée aux retraités ! pénalisation sciemment assumée de ceux qui ont travaillé sans faillir ,qui ont beaucoup donné … Nouveau coup porté au pouvoir d'achat( alors que les pensions stagnent depuis longtemps et que toutes les charges et prix à la consommation augmentent !) Concernant les plans d'épargne , Mr Macron, Mr Pisany qui l'inspire connaissent ils le prix d'une place en maison de retraite ? savent ils que des retraités sont contraints de vendre leur maison pour y accéder surtout lorsque le couple est concerné. Priverons nous nos enfants de ce que nous avons patiemment et savament construit ? N'est ce pas un comportement responsable , une sage décision " d'épargner un peu " pour prévenir ces moments difficiles de la vie, éviter de faire appel à ses enfants . Au delà d'un certain salaire, nous savons bien que nous n'aurons pas d'aide de l'état dans ces moments là…Et pourtant, on nous aura tellement dépouillés ; même s'il faut de la solidarité, il faut arrêter un moment de toujours déshabiller Paul pour habiller Jacques , sinon on sera nombreux à finir sur la paille!!!

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Patrick 23 juin 2017 - 6:59

D'accord pour l'augmentation de la CSG mais au même condition que les autres cotisants de la maladie.
MR Macron veut supprimer les cotisations maladie pour les salariés qui est de 0.75% sur le salaire brut, pourquoi ne fait-il pas la même chose pour les retraités notre cotisation est de 3.20% sur le montant de notre retraite, ce ne serait que justice et équité !!! Égalité-Liberté-Fraternité

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Gilbert Giraud 30 août 2017 - 5:33

On nous vol nos acquis
Ce nouveau Président à je crois un sacré mépris pour les français qui ont remis debout la France d'après guerre. Drôle de président de tous les Français ; Je pense qu' va falloir se fâcher …………….

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LENFANT André 23 février 2018 - 3:06

la résistance est un acte de courage
le seul moyen de se faire entendre c'est de créer un contre pouvoir , retraités (es) ,engageons nous pour l'avenir et présentons une liste pour les élections Européennes ,

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ritonfifi 19 avril 2018 - 7:50

un CON de plus qui a travailler 44 ANS merci mar con

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