Il est de plus en plus question de faire payer les (plus) riches. Il s’agit des individus mais aussi des entreprises (multinationales) qui devraient être taxées encore plus. On parle même du retour de l’ISF, de l’augmentation des droits de succession et notre ministre de l’Economie, M. Bruno Le Maire, se vante d’avoir contribué avec succès à l’instauration d’une imposition mondiale minimale des entreprises. Quel exploit pour la France ! M. Le Maire devrait plutôt se poser cette question : pourquoi l’Irlande par exemple, qui taxe moins les entreprises que la France (12.5 % contre 33 %), a-t-elle plus de rentrées fiscales (3.14 % du PIB) grâce à son taux d’IS que la France (2.24 %) ? Et pourquoi ce pays autrefois très pauvre a-t-il, aujourd’hui, un PIB par habitant presque deux fois plus élevé que celui de la France (60 200 euros contre 33 100 euros, 2019) ? On est (presque) sûr que le ministre ne s’interrogera pas…
Cela rappelle les déclarations du président Joe Biden sur les Américains les plus riches qui devraient « commencer à payer leur juste part d’impôts » ; sur les augmentations d’impôts qui garantiraient que les « 1% les plus riches… paient justement leur juste part ». Or, en réalité, les 1 % les plus riches paient beaucoup plus d’impôts que les autres catégories de la population américaine et leur part n’a cessé d’augmenter depuis les années 1980, comme on peut le voir dans le graphique plus bas. La part des impôts fédéraux payés par le 1 % des plus riches est passée de 14,1 % en 1979 à 25,3 % en 2017 tandis que la part payée par l’ensemble du quintile supérieur (le groupe des 1 % plus le groupe du 81e au 99e centile) est passée de 55,1 % en 1979 à 69,2 % en 2017. En même temps, la part payée par les quatre autres quintiles a considérablement diminué depuis 1979.
Et ce ne sont pas les baisses d’impôts de Trump qui ont changé la donne. La baisse pour les 1 % les plus riches n’a été que de 5. 2 %, beaucoup moins que pour les autres catégories (voir le tableau ci-joint). Pour les classes moyennes, la baisse d’impôts a été de 10 % en moyenne.
Plutôt que de s’acharner à taxer et réglementer encore plus et monter en épingle des inégalités pour le moins contestables, les politiques devraient mettre l’accent sur les bonnes nouvelles, car il y en a malgré la pandémie.
Ainsi, selon les dernières données du rapport Giving USA, les dons ont bondi de 5.1 % en 2020 par rapport à 2019. Les Américains, individus, entreprises et fondations, ont donné 471 milliards de dollars en 2020 (contre 448 en 2019). De la part des particuliers (la majorité des dons l’an dernier), c’est environ 2 % de plus. La plus forte hausse est enregistrée auprès des fondations, qui, au total, ont donné quelque 88,5 milliards de dollars, soit 17% de plus – et 19 % environ de la part totale des contributions, le pourcentage le plus élevé qui ait jamais été enregistré. Aux Etats-Unis, les fondations sont créées par des gens très riches qui les dotent et/ou leur laissent une très grande partie de leur fortune. Justement, les 1 % que Biden veut taxer encore plus…
En France, le groupe LVMH, qui appartient à Bernard Arnault, a rénové la Samaritaine, un joyau de l’architecture parisienne. Coût des travaux : 750 millions d’euros. Laissons les riches donner et créer des fondations. Ou investir. Ils savent mieux que les politiques ce qu’il faut faire avec l‘argent.
7 commentaires
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
La France devenu le Pays des TAXES, des ASSISTE et des FAINEANTS, loisirs, loisirs, loisirs ….
C’est ce que l’on appelle la NOUVELLE GENERATION à l’image de nos Politiques et de leur chef de file.
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
Quelle est la définition du riche ? A partir de quand est-on riche ? Le riche n’est-il pas tout simplement celui qui possède plus que son voisin ? Taxer les « riches » les fait fuir vers d’autres pays où ils dépensent leur argent et… font travailler d’autres peuples. Les retraités qui s’expatrient vers d’autres cieux ne font rien d’autre.
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
Consultant en retraite, ou presque, je suis un fervent partisan des études chiffrées, s’appuyant sur des données factuelles et vérifiées. Mais dans notre cher pays, qui s’intéresse à tout cela. Seul l’IDÉOLOGIE guide les remarques et commentaires ! Nous devrions réformer tout le système éducatif, afin de donner à notre chères têtes bondes (je sais ce n’est pas « Woke »), les éléments de l’analyse, de la réflexion, de la discussion. Mais cela perturberait, voire compliquerait la vie de nos hommes politiques.
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
Bonjour.
En vertu des essentiels savoirs de l’Economie, et avec grand respect pour tous, qu’il me soit permis ce qui suit.
Admettons que les questions adequates soient posées et des solutions élaborées et, dont, humblement :
1) LES PRIX RELATIFS ET LEURS RELATIONS OUBLIEES
Comment vivifier d’equité les prix relatifs, c’est à dire,
ce qu’une heure de travail selon qualification permet d’acquérir
OU
ce à quoi équivaut une heure de temps humain des » simple gens » (ceci dit en tout respect).
Qu’achète t-on avec 1 heure de travail à 10 euros ? Un pack de lait, un paquet d’oeufs et une baguette, Ou, une laitue, un fromage et un gateau. N’est ce pas indigent ? Quel respect humain y a t-il là ?
L’activité humaine est censée permettre le paiement, en quinze ans, d’un logis decent et de couvrir les besoins primaires et secondaires y compris d’éducation.
2) L’EDUCATION
A) APPRENDRE A PENSER
Obérant les fondamentaux préparés par les anciens, on n’enseigne plus le Français ou autre comme
ENSEMBLES de PROBLEME / SOLUTION.
On ecrase au passage les notions de méthode, de rigueur, d’exigence de vérification et de cohérence,
donc
on ne permet pas d’apprendre à se concentrer et on accepte des raisonnements biaisés.
Référons nous au site du Medaille Fields Laurent Lafforgue, parmi d’autres certifiant cela, pour être encore plus édifiés.
B) D’EFFORTS ET DE VOLONTE
Issue de quartiers défavorisés, entre mes petits jobs, je travaillais mes exams que j’eus avec mention et sans bourse en dépit de mes bons résultats et de ma précarité.
Il semble « mal pensé » de fournir des points en plus aux élèves « qui qu’ils soient » (ceci dit en tout respect), et nécessaire de trouver d’autres moyens…
C) DE LANGAGES
Qu’en est il de la manière de s’exprimer qui oublie lArt du compliment et de la gentillesse.
On entend des mots agressifs, grossiers qui prennent les oreilles de ceux qui écoutent pour des poubelles, de même que la bouche de ceux qui profèrent d’irrespectueux mots.
La courtoise, l’élégance morale, le respect du prochain : comment les vivifier ?
3) L’ECONOMIE
Une ancienne loi rappelle que « Dans une aire, lorsque deux monnaies co-existent, la mauvaise monnaie chasse la bonne ».
Ne faut il pas réfléchir à vivifier la monnaie produite par l’activité des gens
et
de réguler différemment et de manière win/win la monnaie débouchant des fermes d’ordinateurs et fondée de monnaies fictives et d’opération économiques et d’Agents irréels, atemporels et inexistants.
Le prix Nobel Leonid Hurwicz rappellait les dangers des
» dérégulations exagérées »
et par citation de Juvenal : Qui va garder les gardiens ?
4) LA POLITIQUE ET L’ABSENCE DE VOTES
Sur les mairies de FRANCE, ce si beau et bon pays, ( et si malmené et mal aimé ) on lit :
Liberté
Qu’en est il si, alors que si l’on veille avec vigilance à son immunité par les ressources que la planète nous offre depuis plus de 4 milliards d’années et sont les plantes
et
que l’on s’attache à sa bonne santé et son hygiène
et que l’on veut nous forcer à accepter un vecteur ARN anti covid sur lequel on a nul recul ???
Sans citer ici ce que l’on impose aux gens et qui fâche et dont » on n’ose même plus parler » et non pour critiquer mais pour s’interroger du bien fondé…
Egalité
N’est ce pas, de manière flagrante, l’inégalité et le passe-droit à tous moments ?
Fraternité
Saint Vincent de Paul, la Croix Rouge, les Emmaus de L’Abbé Pierre, les restaus du Coeur…
Souhaitons encore davantage d’équité économique, davantage d’emplois et de création de prospérité, de soutien des entrepreneurs d’insertion de petits agriculteurs, de petits métiers de proximité …
V) LE DEVOIR DU COEUR ET DE SOIN DE PLANETE
A) LE RESPECT DE LA NATURE
Les vertus de végétalisation et arborisation des sols ainsi que leur alimentation par des éléments organiques venus des animaux de traits, sont connus depuis l’aube de l’humanité et des premiers traités d’agricultures par calendriers : pourquoi laisse-ton mourir de faim nos sols ? Ne leur fournissant que des » chimies » et des laminages par machines mastodontes…
L’agricuture pérenne ne prouve t-elle pas ses bons résultats…
B) LE TRAVAIL D’URBANISATION
Que firent les Anciens ? Ils creusèrent des canaux afin de réguler les nappes phréatiques, flux aléatoires des fleuves et précipitations, ils construisirent dse digues et soutènements afin d’éviter les inondations et destructions.
Le seul pont qui tint bon lors des inondations à Vaison la Romaine fut le pont romain, de même que tient bon le chemin d’Hannibal et ses éléphants à même les pentes des Alpes Maritimes…
Que faisaient les propriétaires fonciers ?
Ils entretenaient leurs biens, réparaient, peignaient, draguaient leurs fossés et plans d’eaux, élaguaient leurs arbres, épuraient les taillis et buissons foisonnants, irriguaient afin d’éviter tout problème.
Qu’en est il à ce jour ?
Que faisaient les gens ?
Ils réparaient, recyclaient et pour certains créaient des produits durables, efficaces, économes tels le critérium métal, sa mini gomme et son minitaillecrayon intégrés et inusables…
Quelle est cette diarrhée de « produits » qui s’usent et de plastiques qui intoxiquent tout partout ?
C) L’ASSEMBLEE NATIONALE
Depuis Napoléon Bonaparte, le pays a des lois. Il se grève désormais de soucis économiques, démographiques, ethiques et sociaux.
Pourquoi ne pas s’attacher au réel et aux solutions au lieu de leur tourner le dos et donc d’aggraver des problèmes « pseudo » complexes…
Avec compétence et bienveillance, la complexité ne se résout elle pas en suite de simplicités intelligentes… Que faire ? Que faire ? disait Confucius…
Merci de votre attention
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
Hum ! N’y a-t-il pas une part de démagogie ? Il faut bien penser à sa carrière politique quand même !
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
NON JE NE SUIS PAS UN ROBOT
bien sur qu’il faut laisser aux riches le soin d’entretenir notre patrimoine Mr TRUMP pas parfait mais quand même milliardaire !!! maladroits certes comme moi il pensait à la perfusion pour soigner le covid !!!
oui nous sommes des tous petits et manipuler mais il serait souhaitable que ceux qui sont en haut de l’échelle sachent mener le pays !!! oui USA allemends, italiens etc… continent qui ne va pas mieux que l’Europe !!!
oui Maho a réussi car les chinois ont confiance en leur culture et en plus c’est vrai nous entretenons la terre après notre mort ‘les morts gouvernent les vivants !!!
regardez autour de vous moi je viens seulement me rappeler que ‘les Chevaliers de l’an 1000 sont près d’un petit prieuré osez regarder votre culture !!!
j’aimerai bien un courriel vu que des erreurs se glissent dans le E mail mais vous ne pourrez pas entrez dans ma tête !!! un peu la manipulée c’est possible c’est difficile a gérer un inconscient collectif et le moi et surmoi
bonne journée
Les riches, les impôts et les dons : une mise au point à l’usage des politiques
Il faut arrêter avec la distinction Riche / Pauvre.
1/ Nous sommes tous le Riche de quelqu’un et le Pauvre d’un autre.
2/ Nous pouvons tous choisir de nous enrichir ou de nous appauvrir car nous pouvons tous choisir d’avoir un train de vie inférieur ou supérieur à nos revenus.
3/ Selon les moments de la vie, nous pouvons être au dessus ou en dessous d’un même seuil de pauvreté. Le Riche n’est pas toujours éternellement riche, ni le pauvre éternellement pauvre.
Toutefois, il existe un niveau de train de vie en deçà duquel la sécurité de la personne est menacée. Or, si une société prétend avoir aboli la peine de mort, elle se doit d’assurer à chacun un train de vie minimum (on ne peut pas se dire « contre la peine de mort », et condamner à mort celui qui n’a pas pu, ou pas su, être prévoyant !).
Il faut arrêter de vouloir punir les Riches d’être Riches (par le sur-impôt), et les Pauvres d’être Pauvre (par des allocations condescendantes et humiliantes « Sous condition de ressources »).
Pour effacer la distinction Riche / Pauvre, il faut traiter les uns et les autres de la même façon :
— Même taux d’imposition pour tous ;
— même allocation sécurisante pour tous ;
— même intéressement de tous à l’effort productif du pays (sachant qu’il existe une production informelle, non-marchande, qui bénéficie à tous, y compris à ceux qui sont dans la sphère marchande).