Une menace fantôme et un revers. Le secrétaire général de l’ONU a estimé que la montée des océans liée au réchauffement climatique va déchaîner une « marée de malheurs », ondes de tempête plus intenses, érosion des côtes et inondations côtières, communautés submergées, eau douce contaminée, récoltes ruinées, infrastructures endommagées, biodiversité détruite et économies décimées – avec des secteurs tels que la pêche, l’agriculture et le tourisme qui subissent de plein fouet les effets de la tempête, pour les 900 millions de personnes vivant près des côtes. Il a rappelé que le niveau des océans monte en ce moment de 5 mm par an, ce qui pourrait déboucher sur une montée de plusieurs mètres d’ici la fin du siècle. Bon, 5 mm par an sur 76 ans, ça aurait tendance à faire plutôt 38 cm… Il a aussi cité une étude des experts climat de l’ONU (Giec), selon laquelle cinq Etats (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent de devenir inhabitables d’ici 2100, créant 600.000 réfugiés climatiques apatrides. Le problème étant que la superficie de ces Etats n’a pas perdu 1 km2 depuis 1970…
Parallèlement, l’OPEP a estimé dans un rapport publié mardi soir que la sortie des énergies fossiles est un « fantasme », le cartel pétrolier prévoyant que la demande en or noir continue de progresser au moins jusqu’en 2050. Selon lui, elle devrait progresser de 17% entre 2023 et 2050, de 102,2 millions de barils par jour (mb/j) à 120,1 mb/j à la fin de la période. Ses prévisions sont toutefois à rebours de celles de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui anticipe un pic de la demande pour toutes les énergies fossiles – pétrole, gaz et charbon – « dans les prochaines années », grâce au bond des énergies renouvelables et de la voiture électrique. Malgré une montée en puissance des voitures électriques, l’Opep estime que les véhicules thermiques « devraient continuer à dominer le transport routier ». Le cartel met en avant plusieurs « obstacles » à l’essor des véhicules électriques: les réseaux électriques, la capacité de fabrication de batteries et l’accès aux minéraux essentiels A la COP28 à Dubaï en 2023, le monde s’est accordé pour abandonner progressivement les énergies fossiles et, d’ici 2030, tripler la capacité des renouvelables, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
11 commentaires
Quel optimiste, ce secrétaire général de l’ONU ! ! !
J’ai gardé des amis à Réao et à Tureia , atolls de Polynésie dont les Verts, en 1990, annonçaient la disparition vers 2010. Mes correspondants me disent que le niveau du Pacifique est inchangé. Il est vrai que les coraux croissent vers la surface plus rapidement que l’eau . Pour influencer, il faut faire peur. Idem pour le virus chinois .
La montée des océans est inexorable je suis archéologue et la grotte Cosquer dont l’entrée est à 40 m sous l’eau ce n’est pas un fantasme et à côté de chez moi il y a des sites engloutis et en Bretagne aussi les savants le savent sepuis 70 ans au moins et les merveilles d’arabie saoudite qui sont à 1 mètre au dessus de la mer la nature chatiera la folie des hommes
je dirai 4 mm par an mais c’est un détail
Déjà, dans les années 60, l’ancêtre des écolos, René Dumont, nous annonçait en vrac la submersion de plusieurs iles par les Océans, 60% de la population mondiale crevant de faim et de soif, et plus récemment, le futur milliardaire Al Gore (grâce à ses prévisions) annonçait la fonte de l’Arctique et de tous les glaciers.
Il suffit de faire un petit calcul. La mer monte de 2mm par an, cela nous fait 2cm tous les 10 ans et donc 20cm en un siècle. Cela ne risque pas de noyer nos villes cotières! D’autant que cette montée peut s’arrêter un jour.
Mon cher Daniel TAVERNE
Vous devriez savoir que le sol de notre planète bouge. Si elle est à 40m ce ne peut être la montée des eaux mais un affaissement.
Les conclusions des études menées par les climatologues subsidiés par le PICCA (Panel Intergouvernemental pour le Changement Climatique Anthropique = nom statutaire du giec) ne sont jamais que des projections statistiques. Ces études ne peuvent donc prendre en compte que la cause anthropique. Si d’autres causes sont abordées, c’est pour les éliminer (ce qui est une aberration: Le doute scientifique exclut l’inexistence d’une donnée). De plus, ces projections varient inévitablement en fonction des données qui sont injectées, données qui sont elles-mêmes pondérées par des indices plus ou moins fondés ou obscurs.
Les nombreuses prophéties apocalyptiques ne sont exactes que si elles se réalisent. Or, ce n’est pas le cas, -jusqu’à présent (restons ouverts!) : Murray East (1923), Osborn (1940) Erlich (1968), Al Gorre (2006), Club de Rome (1972),… sans oublier Malthus (1793) et ses progressions: -géométrique de la population, -arithmétique de la production alimentaire…
Concernant les combustibles, l’Histoire nous montre qu’ils ont tous été délaissés et abandonnés tôt ou tard, non pas à cause de leur épuisement, mais parce que il en apparaît un nouveau plus performant, moins cher,… Ils ne s’épuisent pas, ils sont remplacés. Cela fut le cas pour le bois/tourbe, remplacé par le charbon, remplacé par le pétrole concurrencé lui-même par le nucléaire… Pour produire, de la chaleur brute, de la vapeur, de l’électricité,…
(Une source d’énergie se maintient « en parallèle » au fil des siècles, c’est l’hydraulique)
Le monde est un éternel recommencement, effectivement la planète bouge et change depuis des milliards d’années. certes nous devons protéger cette nature en la respectant mais voilà. Il y a eu depuis plusieurs décennies, la fabrique du citoyen (Jules FERRY gauchiste) nous savons dans quel but. Il y a eu la fabrique des crétins (BRIGHELLI a écrit quelques ouvrages). Depuis quelques décennies il y a la fabrique de la peur (écolos, GORE, GIEC… tous payés par les instituts publics donc nos impôts, même le carton des paquets de cigarettes se voudrait révulsif…)
« Celui qui contrôle la peur des gens devient leur maître »(Machiavel).
Nous vivons dans une société de contrôle qui va en s’aggravant pour ceux qui ont des neurones vifs, et l’angoisse que les communicants insinuent sans cesse, génère l’impossible analyse des réalités. Hanna ARENDT dans « la banalité du mal » écrivait qu’à force de tels procédés, la vérité ne pouvait plus être débusquée: tout est dit, affirmé, « en même temps » que le contraire par des censément « sachants » et les caisses de résonances médiatiques
Oui c’est énorme. Il suffit d’aller chercher les informations pour pouvoir se faire une idée un peu plus éclairée du réel. Des scandales cachés au public gangrènent notre pays, il y en a pléthore. Des décennies de sape ont échafaudé une dictature qui a l’apparence de la démocratie: une prison sans mur dont tout le monde s’arrange. « Panem et circancès », ces esclaves (obnubilés, anesthésiés, nourris aux publicités insensées,gavés au « quoi qu’il en coûte », n’ont pas notion de leur servitude comme l’écrivait Aldous HUXLEY.
Je rejoins Yves BOURDILLON, ON veut nous faire admettre l’improbable dans toutes les strates de nos sociétés…
Je suis pratiquement d’accord avec votre article M. Bourdillon, j’ajoute que la connerie est humaine et que par les temps qui courent elle est en nette progression. Si on prend en compte les écolos français alors il y a un record mondial.
La lutte anti-CO2 anthropique permet de contrôler le monde, son économie et ses citoyens, et de mettre en place un système coercitif de type 1984. Le dogme du réchauffement climatique anthropique est piloté par le Grand Machin et ses complices : le GIEC et l’OMM. Le SG du Grand Machin, Antonio Gutteres, utilise son statut pour mentir, semer la peur du grand méchant réchauffement et justifier les politiques anti-CO2 anthropique, absurdes, très onéreuses, destructrices des économies et des libertés individuelles.
J’en ai assez de ce SG du Grand Machin qui n’y connaît rien mais se permet de nous sortir des prophéties toutes plus absurdes les unes que les autres, sans tenir compte des observations… qu’il ne connaît pas. Voir le site https://www.climate4you.com/ onglet « oceans », sea levels from tide gauges qui donne une montée moyenne des océans de 1-1,5 mm/an, sans accélération ni corrélation avec nos émissions de CO2.