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Désistements aux élections législatives

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Les situations se sont décantées mardi, 2 juillet, pour le second tour des législatives de dimanche, puisque les désistements devaient être enregistrées avant 18 h, sans que cela éclaircisse les perspectives de gouvernement pour le pays à partir de lundi prochain, entre large majorité RN s’appuyant sur l’abstention des députés LR rescapés, gouvernement de technocrates faute de majorité, ou Gross Koalition, baroque pour ne pas dire antagoniste, entre Renaissance et le Nouveau Front populaire (avec ou sans LFI…).

Avec 76 députés élus au premier tour, il restait 190 duels, où seulement deux candidats avaient pu se maintenir en ayant obtenu plus de 12,5 % des inscrits, et 306 triangulaires. Ce nombre est tombé à 95, compte tenu de 210 désistements, presque tous de gauche, ou macronistes, suite aux décisions des partis de faire en priorité barrage au Rassemblement national.

Ainsi, 121 membres du Nouveau Front populaire ont choisi de se désister, dont 47 LFI, 31 socialistes, 22 écologistes, 16 communistes et 5 de Place publique. Dans trois quart des cas, la gauche se retire au bénéfice de la coalition centriste macroniste, et dans une vingtaine de circonscriptions au profit de la droite (Les Républicains). Dans l’autre sens, 80 candidats du camp macroniste (Renaissance, Horizons, Modem) ont annoncé se retirer. La quasi-totalité ont laissé le champ libre à la gauche face au RN. Seulement 3 LR se sont désistés.

L’ensemble de ces désistements montre en tout cas que pour le pouvoir, qui jusqu’ici semblait mettre sur le même plan l’extrême gauche et l’extrême droite, NFP, voire LFI est moins mauvais que le RN…

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6 commentaires

Jean-Aymar de Sékonla 3 juillet 2024 - 8:54

Ce qui les réunis, c’est qu’ils veulent tous continuer dans la mauvaise direction. Chez ces gens là, Monsieur, on n’avoue jamais s’être trompé!
L’union des ratés contre ceux qui veulent changer les choses…

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Mathieu Réau 4 juillet 2024 - 5:03

Tout à fait. Mais qui ne l’avait pas anticipé ?
La Macronie et l’extrême-gauche ont globalement les mêmes idées ; c’est seulement la méthode qui les distingue. Lorsque c’est nécessaire, il n’y a donc rien de plus naturel à ce qu’ils s’allient. Et quelle plus grande nécessité pour elles que faire barrage à l’expression du peuple ?…

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François Martin 3 juillet 2024 - 11:56

Et, compte tenu de ces désistements, quelle est votre prévision pour dimanche prochain ?

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Nicolas Lecaussin 3 juillet 2024 - 3:36

Difficile de prévoir. D’ailleurs, même les instituts de sondage ont du mal…

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Mathieu Réau 4 juillet 2024 - 5:06

Le scénario qui paraissait le plus probable dès le début s’affine, pourtant : la France sera ingouvernable jusqu’à la prochaine présidentielle ou la prochaine dissolution, son assemblée partagée entre trois « majorités » relatives qui se détestent (ou feignent de se détester, dans le cas de la gauche et de la Macronie) et ne construiront rien ensemble pendant toute la législature.

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Eschyle 49 3 juillet 2024 - 12:44

Vous avez oublié une catégorie: le vieux cheval de retour , arrivé en deuxième rang , qui feint de se désister:
– Denis MASSEGLIA (Ensemble): 17.730 votes (33,70 %)
– Gilles BOURDOULEIX (Rassemblement national-LR): 16.066 votes (30,54 %)
– France MOREAU (Nouveau Front populaire): 11.220 votes (21,33 %).
Or, le mardi 2 juillet à 17 h, il se réinscrit en préfecture, piégeant la candidate de gauche, qui n’ayant pas le temps de se désister avant la clôture de 18 h, pour  » faire barrage au RN « , retire ses bulletins. Bref, une triangulaire d’anthologie, avec un potentiel député RN, déjà en poste de 2002 à 2017. Sauf si … Attention, suspense !

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