Avec la députée verte-rouge Sandrine Rousseau, il se passe toujours quelque chose de délirant. A preuve son long entretien donné à Alternatives économiques (27 août 2024), le magazine et le site internet préférés des enseignants (très) à gauche.
Nous écarterons ses digressions sur l’« a-croissance », le rapprochement pour le moins maladroit entre les relations avec les animaux et le féminisme (femelles et femmes même combat !), le « droit à la paresse » ou, ceci expliquant cela, la nécessité du passage aux 32 heures de travail (par semaine pour le moment, par an peut-être dans un futur proche).
C’est le rapport de Sandrine Rousseau au libéralisme qui mérite attention : en contrepoint du « programme de redistribution venu de la gauche », dit-elle, « les partis du centre, de droite et d’extrême droite s’entêtent dans une politique libérale, telle que Macron la conduit, et qui a été rejetée ».
Bien au contraire, l’Iref dénonce avec constance depuis qu’Emmanuel Macron est devenu président de la République, et même précédemment lorsqu’il était ministre de l’Economie de François Hollande, tout amalgame avec le libéralisme. D’ailleurs, les chiffres ne trompent pas : la France est plus que jamais numéro un mondial de la dépense publique et des prélèvements obligatoires, sans parler de la dette publique accrue de manière abyssale depuis 2017. Libéral tout cela vraiment ?
Quant au fait d’« accuser » (par surcroît en bloc et par amalgame mal venu, mais le politicien ne recule jamais devant les procédés les plus vils) centre, droite et extrême droite d‘œuvrer à une « politique libérale », il suffit de prendre connaissance de leurs programmes pour être convaincu du contraire, avec de fortes nuances suivant les partis.
Il faut sans doute voir dans la phrase de Sandrine Rousseau un lapsus révélateur et lire plutôt que « les partis du centre, de droite et d’extrême droite s’entêtent plus ou moins dans une politique interventionniste, telle qu’Emmanuel Macron la conduit ».
10 commentaires
Mais qu’attend-elle pour s’auto-déclarer prête pour Matignon ?
selon la prétendue chaîne radio la plus écoutée de France, notre très royale Ségolène viendrait de se déclarer dans ce sens…
Christian
« en contrepoint du « programme de redistribution venu de la gauche », dit-elle, »
Ah! la « redistribution » chère à Sandrine! Brillante enseignante de « l’économie » ( on se demande bien laquelle?), elle ne semble pas avoir compris que sans les méchants capitalistes producteurs de richesses et « avides de profits », il n’y aurait rien à redistribuer, pas un kopeck! Mais ce n’est pas grave car dans ce monde parfait, il n’y aura plus rien à acheter non plus!
Mais pourquoi avez-vous de mauvaises lectures?
Alternatives Économiques un journal dont les professeurs d’économie des classes préparatoires conseillent la lecture à leurs étudiants sans jamais une remontrance des inspections académiques
Triste éducation nationale.
Rien ne change au lycée il y a plus de cinquante ans tous mes profs étaient communistes et ne conseillaient la lecture au mieux sue d’un journal du soir dont l’idéologie gauchiste est toujours en ombre portée de ce qui y est écrit
Alors lourde tâche pour la liberté économique
Désormais c’est la loi qui opprime les hommes nés libres, qu’ils soient pauvres ou riches
D’ailleurs sans liberté il n’y aurait plus droit à la paresse ce que madame Rousseau semble oublier à moins que ce droit soit réservée à une élite des avantages sociaux
Le débilité de la gauche dans toute sa splendeur. Travailler 32 heures par semaine…alors que nous avons déjà du mal à trouver du personnel compétent pour nos entreprises et administrations. avec le recul pourtant, nous avons vécu l’expérience des 35 heures qui a mis à mal l’organisation des hôpitaux et un coût abyssal pour les entreprises. Pour autant est-ce que cela à créer de l’emploi ? hormis des charges supplémentaires pour les entreprises et les contribuables. Au regard de la gestion des grandes villes comme Paris et Marseille où le temps de travail varie entre 28 et 32 heures payé 35 ou 39 heures, le résultat est là un déficit abyssal pour ces métropoles.
Sauf erreur De Gaulle disait déjà tu plantes un fonctionnaires, il pousse des impôts. Rappelez moi la fonction de Sardine Rousseau ? professeur d’économie ? est-ce une blague ? Il serait temps que ces politiques aillent travailler dans le privé pour être au fait de la réalité et arrêter d’être gavé par les impôts et taxes des contribuables.
La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. Georges Clemenceau
La Sandrine Rousseau me rappelle la chanson de Jacques BREL « CES GENS-LA » ! Lisez et Ecoutez les paroles, c’est elle !
« Monsieur, on s’en va pas
On s’en va pas, Monsieur,
On s’en va pas
Mais il est tard, Monsieur,
Y faut qu’je rentre chez moi
……… »
MAIS POUR ELLE, IL N’EN AI PAS QUESTION !
Euh, nom, je me suis mal exprimé sur la dernière ligne :
« Mais pour elle il n’en EST pas question ! (Verbe être !)
Je me demande toujours pourquoi les médias donnent autant d’audience à « sardine ruisseau ».
Sans les médias elle n’existerait pas !
Pour ma part je n’ai pas de temps à perdre pour m’occuper de ses dires ou écrits.
Sandrine Rousseau vert rouge, donc 1 pastèque. 1 pastèque c’est quoi… de l’eau rien d’autre et ça fait flop flop flop.
J’ai rarement vu, sauf Ségolène Royal, 1 femme aussi stupide. Je pleins son mari.
« Pas suffisamment interventionniste », plutôt. Les écologistes sont très interventionnistes, donc ils ne reprocheront jamais à d’autres de l’être trop ; seulement de ne pas l’être assez.