Sous Poutine, entre 2018 et 2023, un plus grand nombre de personnes ont été poursuivies pour « extrémisme politique » et critique du pouvoir que n’en avaient été condamnée pour « antisoviétisme » sous Brejnev, à la tête de l’URSS entre 1964 et 1985. Selon les données de « Project« , un média créé par des reporters et des journalistes d’investigation russes, 5 613 personnes ont été arrêtées et accusées à ce titre depuis 2018. Certaines ont déjà été condamnées, d’autres attendent de connaître leur sort, sans illusions : le taux d’acquittements en Russie est bien inférieur à 1 %. Il est donc presque certain que les 3 234 condamnations sous Brejnev seront largement dépassées. Même Khrouchtev, pendant une même période de 5 ans entre 1956 et 1961, n’avait pas fait pire.
Poutine a introduit le délit d’« extrémisme politique »,  un concept complexe qui n’est pas clairement décrit dans la loi mais englobe toute action ou déclaration critiquant les autorités et l’Etat, assimilée à de la diffamation. Le verdict est habituellement de 5 à 6 ans de prison.
3 commentaires
Il en a toujours été ainsi en Russie. Plus ou moins mais toujours ainsi et dans bien d’autres pays que l’on laisse de côté.
Et Julian ASSANGE ?
C’est un criminel qui a volé (avec une complice fonctionnaire) des documents défense pour les donner aux Russes et à la Chine.
NL