Dans un sondage Ifop pour l’Opinion et pour la fondation Concorde, les Français se disent inquiets d’un recul majeur des libertés individuelles en France : 64% considèrent qu’elles ont reculé depuis 10 ans, contre 6% qui pensent le contraire. Si l’on détaille un peu, 46% des sondés estiment que la liberté d’expression n’est pas suffisamment garantie (+19 points en 8 ans), 44% pensent la même chose pour le droit de propriété (+16 points), 54% pour le respect de la vie privée (+10 points). Le résultat des très nombreuses dérives récentes qui ont durablement abîmé les libertés.
Ce sondage montre aussi un fond de libéralisme économique intéressant et passé relativement inaperçu : à la question “Concernant chacune des activités suivantes, considérez-vous qu’elle devrait à l’avenir être assurée par le secteur public ou par le secteur privé ?”, les sondés de moins de 35 ans ont été 27% à répondre le secteur privé pour la santé, ce qui est énorme. Ils sont même 31% à estimer que la production d’énergie serait mieux gérée par le secteur privé dans un pays où tous les partis défendent le 100% public ; et 38% à penser la même chose pour la sécurité. À propos des principaux services publics, environ 30% des jeunes défendent des positions très libérales, ce qui est très encourageant. D’ailleurs, 44% des sondés (tous âges confondus cette fois-ci) estiment que la politique menée depuis six ans par Emmanuel Macron n’est pas assez libérale, contre 29% qui pensent qu’elle l’est trop. Son progressisme (parfois présenté comme du libéralisme) ne trompe donc pas la majeure partie des gens.
Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que la liberté reste largement le mot préféré de la devise française : 47%, stable depuis 20 ans, l’égalité étant deuxième, avec 32% et enfin la fraternité (21%).
Et si, au fond, la France était libérale de cœur ?
4 commentaires
Ayant un grand voyage à faire j’ai fait un mixage de musique et de Coluche grand moment de plaisir et de rigolade. Mais à entendre Coluche non seulement c’est toujours vrai il suffit de changer des noms mais il ne pourrait plus refaire aujourd’hui toutes ses histoires sans avoir un troupeau de ces misérables fainéants associatifs sur le dos qui nous polluent 365 j an aux frais des contribuables.
C’est a nouvelle République ou l’on paye cher pour se faire emmerder.
Merci Monsieur de votre article, mais si la France était libérale de coeur, les français ne voteraient pas pour Macron ! or les français sont en majorité socialoverdocommunistes, à l’image de Macron qui est tout sauf un libéral. Toutes nos libertés ont été rognées les unes après les autres ?? Macron a mis en place une dictature qui ne dit pas son nom !
Vos pourcentages sont intéressants mais ils démontrent malgré tout que le français reste un socialo en majorité.
Dès lors, il ne peut y avoir d’espoir pour notre Pays.
Les libertés en France n’ont jamais atteint un tel niveau :
Vous pouvez barrer un autoroute
Vous pouvez brûler des poubelles et des voitures.
Vous pouvez caillasser des policiers
Vous ne risquez rien .
En dessous des condamnations inférieures à 2 ans il n’y a plus
d’ incarcération .
Aujourd’hui en France, dans “cette grande nurserie”, la liberté économique et politique
individuelle réelle recule un peu plus chaque jour sous l’éteignoir étatiste, du fait que beaucoup
de nos contemporains se font les complices de ce liberticide par idéologie, faiblesse et conformisme,
ou par “peur de la mondialisation”. Frédéric Bastiat le démontrait déjà : “L’Etat, c’est la grande
fiction par laquelle chacun s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde“. Le taux mondial de
pauvreté extrême a pourtant été divisé par deux en 20 ans: les Brésiliens, Chinois, Indiens, Russes,
Thaïlandais, Vietnamiens… se félicitent de la « mondialisation » qui rebat les cartes économiques
mondiales, les Altermondialistes devraient s’en réjouir aussi, mais non…leur altruisme n’est que de
façade.
Beaucoup de nos concitoyens, au vu de leur vote, réclament et obtiennent toujours plus
l’intervention de l’Etat. En fait ils fuient la compétition, la sélection et la responsabilité
individuelle dans leur course à l’égalitarisme (Le Français ne reconnaît qu’à l’Etat le droit de
créer des inégalités et de distribuer des privilèges, cela s’appelle alors les acquis sociaux…),
au relativisme et donc à la facilité.
Nous sommes passés d’un Etat de Droit à « des tas de droits », de la Démocratie,
à l’Ochlocratie que Socrate définissait comme “le gouvernement aveugle dominé
par les passions de la multitude, de la masse”.