Nombreux étaient ceux qui prédisaient l’apocalypse après le référendum de juin 2016. Le Brexit allait faire fuir les entreprises, les travailleurs, la finance et les…footballeurs. Pour le plus grand bonheur de la France qui devait « récupérer » une grande partie de ce monde plein de créateurs de richesses et de spectacles. Pourtant, rien de tout cela n’est arrivé. L’hémorragie n’a pas eu lieu.
Fin 2020, la City n’avait perdu que 7 500 postes sur plus d’un million d’emplois. Les entreprises continuent à investir et à créer des emplois, le gouvernement signe des accords de libre-échange intéressants et les…footballeurs préfèrent toujours le championnat anglais, les salaires et les conditions fiscales britanniques. Au grand désespoir des supporters de foot français qui espéraient que notre championnat allait retrouver certains grands noms de ce sport. Non seulement le Brexit ne les a pas chassés du Royaume-Uni, il les a même stimulés. Depuis jeudi soir, on sait que trois clubs anglais sur quatre disputeront les deux finales de coupes d’Europe de cette année. Une performance extrêmement rare.