Toute la classe politique, médiatique et universitaire française s’émerveille devant les 6 000 milliards de dollars du plan de relance américain. Au cri de « nous aussi on veut faire pareil », ils réclament un nouveau plan de relance. Bercy n’a pas fermé la porte, et M. Le Maire annonçait même que ses équipes planchaient sur le sujet. Or les 100 milliards du premier plan de relance n’ont pas encore été décaissés ! Alors, un nouveau plan de relance, pour quoi faire ?
Les idées ne manquent pas. L’aile gauche du parti présidentiel et les écologistes réclament plus d’argent pour la transition écologique… peu porteuse, à vrai dire, pour l’économie ! D’autres préconisent des investissements en matière d’innovation pour atteindre 3 % du PIB, un seuil minimal pour une économie développée… une idée déjà plus intéressante ! D’autres encore préfèrent des baisses d’impôts sur le revenu ou des baisses de charges patronales… des pistes à creuser sans doute, mais mieux vaudrait pour cela une transformation de l’action de l’État et une meilleure allocation des ressources qu’un plan de relance.
Le plan de relance « cosmétique » à la Biden n’apportera rien d’autre qu’une inflation galopante et une explosion des déficits publics. Nous ne sommes pas obligés d’imiter le président américain ! ! Nous pourrions faire un grand plan de relance par réduction des dépenses publiques et, à due proportion, des prélèvements obligatoires.
2 commentaires
Encore des aides publiques ! Mais pour quoi faire ?
« D’autres préconisent des investissements en matière d’innovation pour atteindre 3 % du PIB, un seuil minimal pour une économie développée… une idée déjà plus intéressante ! »
Je ne vois pas en quoi cette idée est intéressante. C’est quoi des « dépenses d’investissement en matière d’innovation » ? La réponse c’est que c’est une salade de mots avec aucune réalité derrière. L’Etat ne peut pas innover puisqu’il n’est nulle part en contact avec des besoins exprimés sur le marché. En plus, toute dépense étatique est faite par un butin récupéré sur ceux qui sont dans le secteur marchand : on déshabille Pierre qui bosse dur pour essayer d’habiller Paul la légende qui n’existe pas.
Et ceci c’est sans tenir compte de la loi de la destruction totale (Bitur Camember). Si on en tient compte, ces développements sont inutiles.
@Baptiste — je vous propose le correctif ci -dessous
on déshabille Pierre qui bosse dur pour essayer d’habiller Momo qui est une chance pour la France.