Nous nous sommes procuré la brochure de campagne de Valérie Pécresse, nous l’avons feuilletée avec une certaine perplexité. D’une part, la candidate aux régionales vante son action durant la crise sanitaire et les mesures de soutien qu’elle a mises en place. Sur ce point-là, difficile de lui faire des critiques. D’autre part, et ce sont les points les plus contestables, elle consacre deux pages entières à l’écologie. Proposant pêle-mêle, la généralisation du bio dans les cantines, la création d’un label « ville amie des animaux », une prime de 2 500 euros pour la conversion d’un véhicule thermique en un véhicule électrique.
Ensuite, elle propose de nombreuses mesures de soutien ou d’accompagnement des personnes précaires (jeunes, séniors) : construction et financement de logements étudiants, achat d’ordinateurs pour les lycéens et collégiens. Que des dépenses publiques ! Malheureusement assez peu de mesures économiques, si ce n’est la suppression de la taxe d’aménagement. Certes les régions ont des compétences peu étendues, mais on aurait pu s’attendre, de la part de la présidente sortante de la première région économique de France, à plus de mesures pro-entreprises. Aucune page n’est dédiée à l’emploi ou à la fiscalité. Cependant, on peut lui reconnaître la bonne gestion de la région saluée par la Cour des comptes, la réduction du nombre de fonctionnaires et la maîtrise de la dette.