Le Chicago Thinker entend se battre contre les entraves à la liberté d’expression à l’université. Pour ceux qui sont à l’origine de ce journal, l’université est avant tout un lieu…
Universités et recherche
Bien sûr qu’il existe et que ceux qui y participent s’en défendent et le nient. A dire vrai, il n’y pas un islamo-gauchisme mais des convergences qui se créent et des groupuscules actifs qui s’utilisent les uns les autres. Il y a des sectes islamiques aussi multiformes que les mouvances du gauchisme. Elles se rassemblent volontiers pour lutter contre leur ennemi commun que sont la société libérale et l’Occident dans leur diversité, leur richesse culturelle, leur ouverture, leur liberté, leurs racines judéo-chrétiennes. Le philosophe Carl Schmitt, qui flirtait avec le nazisme, a déjà démontré tout ce que de nombreuses alliances idéologico-politiques doivent à ce qu’elles combattent plus qu’à ce qu’elles promeuvent. Ce qui évidemment est aussi la marque de leur fragilité, comme furent réelles et néanmoins changeantes les alliances d’Hitler ou de l’URSS avec l’Islam.
Jean-Philippe Delsol est l’invité de David Pujadas sur LCI (17/02) pour débattre, entre autres, de l’islamo-gauchisme. Voir l’émission.
L’entretien du week-end : Bernard Meunier, ancien président de l’Académie des sciences
Alors que la crise sanitaire a révélé le retard français dans la recherche médicale, l’IREF revient en profondeur sur les causes de cette déconvenue avec Bernard Meunier, chercheur, membre de l’Académie nationale de pharmacie et ancien président de l’Académie des sciences.
« Si jamais ils ne veulent pas céder le brevet, on leur prend » s’est exclamé François Ruffin lors d’une émission à propos du vaccin anti-Covid. Il vise, vous l’avez…
Plutôt que d’ouvrir les amphis, le gouvernement lance un « chèque psy »
Certains étudiants qui ne peuvent plus se rendre à l’université, bloqués dans un petit studio sans voir personne depuis des mois, développent des troubles psychiques. Leur avenir professionnel s’assombrit. 23%…
Les syndicats bloqueurs de fac manifestent pour rouvrir les universités
Mercredi, des étudiants ont défilé devant les fenêtres du ministère de l’Enseignement supérieur à Paris afin de réclamer l’ouverture des facultés. Ironie du sort, ce sont les syndicats étudiants de…
Dès le début de la pandémie, nous avons attiré l’attention sur les risques du confinement pour la situation économique et la santé de la population, particulièrement celle qui se trouve dans une position précaire. Malheureusement les effets néfastes sont en train de se concrétiser. Parmi les victimes, la jeunesse et les étudiants.
Comment faire des universités françaises les meilleures du monde ?
Plusieurs universitaires se sont élevés contre la loi de programmation de la recherche, qui prévoit que les professeurs des universités pourront ne plus être nommés par leurs pairs. C’est au…
Libérer l’université française pour la rendre plus compétitive
• Le classement mondial des universités QS révèle que les meilleures sont américaines et britanniques. La France s’y trouve à la 11e place (et 5e en Europe).
• Le taux de diplômés par pays ainsi que le classement des meilleures universités sont liés à la part du privé dans l’enseignement supérieur. Plus le privé est important, plus le taux de diplômés et le nombre de bonnes universités sont élevés.
• Les modèles anglo-saxons sont victimes de clichés injustifiés, notamment sur le sort des étudiants. Les chiffres le montrent.
L’IREF propose :
• de réformer le baccalauréat afin d’en faire un véritable examen de présélection préalable à celui d’entrée à l’université.
• de transformer le système monopolistique universitaire français public et faussement gratuit, en un système concurrentiel et privé. Chaque université devra être autonome dans son fonctionnement, dans ses critères de sélection et d’octroi des diplômes.
• de libéraliser l’enseignement supérieur afin de permettre la création de nouvelles universités et de nouveaux diplômes. Cela implique également de dé-fonctionnariser le statut de professeur d’université.
• de faciliter l’octroi de prêts garantis par l’Etat, d’encourager les partenariats entre les entreprises et les universités, et de favoriser l’emploi pour les étudiants. L’Etat aurait un rôle de régulateur des programmes, et pourrait se concentrer sur le versement de bourses.
Les classements internationaux des meilleures universités démontrent que la France est à la traîne. Seules cinq universités et grandes écoles françaises sont présentes dans le top 200 du classement QS, contre 12 en Allemagne, 26 au Royaume-Uni et 45 aux Etats-Unis. Ces deux derniers pays possèdent des modèles qui font la part belle au secteur privé, avec des résultats très satisfaisants. Permettre la libre concurrence dans l’université française, la rendre payante, tout en facilitant l’octroi de prêts ou de jobs étudiants serait bénéfique pour l’ensemble de la communauté universitaire. La qualité des cours délivrés et de la recherche n’en serait qu’augmentée.