Le 51e prix de la Banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel, dit prix Nobel d’économie, a été attribué le 14 octobre 2019 à Abhijit Banerjee et Esther Duflo, tous deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et à Michael Kremer, professeur à Harvard, pour « leur approche expérimentale visant à réduire la pauvreté dans le monde ».
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Colloque : Quelles réformes pour sauver nos retraites ?
Dans le cadre des « Entretiens des Libertés », Contribuables Associés, l’IREF et l’ALEPS vous convient au colloque sur le thème : Quelles réformes pour sauver nos retraites ?.
A l’occasion du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Pew Research Center a publié une étude sur l’opinion publique en Europe. Elle révèle des tendances très intéressantes qui montrent que l’Europe centrale est la région du continent la plus optimiste concernant le capitalisme, l’économie de marché et la démocratie, là où la France est à la traîne. Ces informations parfois à contre-courant des discours actuels offrent une vision positive pour l’avenir du libéralisme en Europe.
Le président de la République s’inquiète des divisions des Français. Mais c’est l’Etat qui sous son impulsion contribue le premier à créer la méfiance de tous contre tous quand seule la restauration de la confiance pourrait apaiser la société. L’Etat est toujours plus intrusif et favorise la suspicion.
Il y a trente ans le mur de Berlin tombait et avec lui s’effondrait l’idéologie communiste. Même s’il ne reste aujourd’hui dans le monde que deux régimes vraiment communistes – Cuba et la Corée du Nord -, quelques pays continuent à s’en inspirer et à appliquer, au moins partiellement, les méthodes socialistes-marxistes pour leur économie ou leur système politique. Parmi eux, le Venezuela, la Mongolie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, plusieurs pays africains dont le Zimbabwe ou la Tanzanie et, pour ce qui est du parti unique, la Chine. Il existe d’énormes différences entre ces pays et l’on doit toujours rappeler que l’essor économique de la Chine date du moment où elle a opté pour le capitalisme. Elle n’aurait jamais atteint le niveau qui est le sien actuellement si elle n’avait pas fait ce choix. La mondialisation, le capitalisme, ne sont certes pas sans défauts. Mais, il faut apparemment le marteler encore et encore, le monde ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui.
Grâce à l’AME, revoilà l’immigration ! Les débats sur ce thème sont inépuisables et ont d’ailleurs connu plusieurs mutations ces trente dernières années. Dans les années 1990, le sujet était évité par la majorité des partis politiques pour « ne pas faire le jeu du Front national », expression culpabilisante lancée par les moralisateurs de gauche et les grands médias. Ensuite, avec l’aggravation des problèmes dans les banlieues et les vagues d’immigrés, tout le monde a commencé à se prononcer, à commenter et à proposer des solutions. La droite, en grande majorité, est aujourd’hui décomplexée, la gauche aussi mais un peu embarrassée quand même, car elle continue à nier les réalités, tandis que la droite extrême veut tout contrôler et tout interdire. Les positions et solutions s’avèrent de part et d’autre peu réalistes pour un pays européen historiquement et culturellement ouvert aux autres. Il serait plus efficace de garder l’esprit lucide.
La suppression des régimes spéciaux ou l’échéance insaisissable : 2025, 2040 ou jamais ?
Avec l’instauration du système par points, la substitution annoncée d’un régime universel aux multiples régimes spéciaux en vigueur dans le secteur public est sans doute l’un des axes majeurs de la prochaine réforme des retraites, telle qu’on peut l’anticiper à partir des préconisations Delevoye rendues publiques le 18 juillet dernier. Pourtant alors que la polémique ne cesse d’enfler sur la question des carrières et des âges, curieusement chez les médias ou dans les rangs du pouvoir, personne ou presque ne pipe mot de l’obstacle majeur qui contrarie actuellement la suppression tant attendue des régimes spéciaux.
Indignation générale, protestations et cris d’alarme ! La forêt amazonienne, le « poumon de la planète » est en train de brûler ! En voyant toutes ces images terribles, il y a de quoi s’inquiéter et s’empresser d’agir. Sauf que, derrière la réalité des incendies, se cachent les objectifs idéologiques. D’abord, la volonté de créer la panique et l’indignation mondiale. Comment expliquer sinon la publication de dizaines de photos qui n’ont rien à voir avec les incendies en Amazonie ? Même le président Macron a tweeté une photo faite par un photographe qui est mort en…2003.
Cet été, l’ALEPS a organisé son université d’été à Aix et ce fut une réussite. Jacques Garello en a été le chef d’orchestre et nous en fait un compte rendu.
Un franc succès, ce n’était pourtant pas évident au départ. Deux leçons à tirer : le libéralisme est en marche, les libéraux doivent briser le mur du silence.
I – L’information
Depuis quelques semaines, plusieurs indices laissaient à penser que le Gouvernement semblerait subitement moins empressé sur le calendrier de la prochaine réforme des retraites. Il y eut d’abord comme un signe prémonitoire avec un flottement remarqué sur la date de remise du très attendu rapport Delevoye: anticipé un temps sur juin, avant d’être discrètement rétabli sur la première quinzaine de juillet, puis finalement (ou provisoirement ?) de se retrouver décalé jusqu’au 18 juillet, le temps sans doute de laisser tranquillement passer les festivités du 14 juillet . De même, ces derniers temps, la communication du Premier Ministre évitait prudemment toute date précise sur les échéances à venir. Finalement cette valse-hésitation à trouvé son épilogue avec l’annonce dans l’édition du 26 juin des Échos (reprise depuis par plusieurs chaînes d’information dont Lci et France-Info et par la presse notamment avec le JDD, l’Obs et Mieux Vivre Votre Argent) de l’éventualité du « glissement » de fin 2019 au printemps de l’année 2020 de la réforme sans doute la plus importante et la plus sensible du quinquennat, tout simplement parce qu’elle inquiète tous les Français qui aspirent légitimement à être un jour ou l’autre retraités et que le pouvoir hésite.