En juin 2013, pour les filières économiques et sociales, plusieurs sujets proposés aux élèves étaient orientés idéologiquement : le document soumis aux candidats était un Tableau des Français divisés en déciles montrant les inégalités de patrimoine et les poussant à invoquer l’intervention de l’Etat afin de corriger ces inégalités. Un autre sujet demandait aux candidats de « montrer que les conflits sociaux pouvaient être un facteur de cohésion sociale ». Cette année, l’Education nationale récidive avec un sujet intitulé « Dans quelle mesure l’action des pouvoirs publics est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ? » et comportant quatre documents.
OCDE (Etats membres)
Diversification des contrats, porosité entre vie privée et vie professionnelle, entrepreneuriat individuel, ou encore travail indépendant caractérisent aujourd’hui notre marché du travail. En fait, la révolution numérique sonne la fin de l’emploi unique et modifie en profondeur la structure du marché du travail. Cette réalité semble échapper à certains hommes ou femmes politique à en croire les propos récents de Christiane Taubira sur la semaine à 32 heures pour partager le stock de temps de travail de l’ensemble du pays pour favoriser l’emploi.
Le vieux remède de la baisse du temps de travail pour diminuer le chômage ! Pourtant, cet argument repose sur des idées fausses, qui malheureusement ont la vie dure.
Etats-Unis, le pays qui a le plus grand nombre d’entreprises employant + de 50 personnes
Taux de chômage aux Etats-Unis : 5.4 %. En France : 10.6 %. Deux fois plus élevé. Les causes sont multiples mais il en existe une dont on ne parle…
Congrès du PS : la résolution secrète pour réformer la France
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 9 juin.
L’article de Jean-Philippe Delsol sur la fiscalité française est publié par le quotidien Le Figaro dans son édition du 2 juin.
Dans une Etude (Low labour taxes – less unemployment) que vient de réaliser le chercheur de l’IREF, Alexander Fink, on constate que les pays de l’OCDE qui taxent le moins le travail sont aussi les pays avec le taux de chômage le plus bas.
Au risque d’être pris pour un incorrigible « décliniste », je peux dire qu’il existe deux France. Une France qui a connu un certain rayonnement mondial et celle d’aujourd’hui, objet de toutes les critiques autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.
Marc Lassort, chercheur à l’IREF, est interrogé (21 mai) sur le site du Figaro Economie à propos des possibilités de calculer la compétitivité d’un pays. Lire.
La meilleure mesure de la charge d’impôts et de cotisations sociales dans chaque pays est celle du « coin fiscal en pourcentage des coûts totaux de main-d’œuvre ». Il évalue le montant total des impôts et cotisations sociales versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues et divisé par les coûts totaux de main-d’œuvre pour l’employeur. L’OCDE en a fait le calcul dans sa dernière publication sur Les impôts sur les salaires, qui observe que d’une manière générale, en 2013, le prélèvement moyen d’impôts et de cotisations sociales sur les revenus du travail dans la zone OCDE s’est accru de 0.2 point de pourcentage pour atteindre 35.9 %, selon le rapport. Il a progressé dans 21 pays sur 34, a diminué dans 12 et est resté inchangé dans un seul pays.
Le débat sur le contrat unique du travail ou bien sur la liberté de licencier s’éternise en France et il y a fort à parier qu’il ne débouchera sur rien de concret. Il suffirait plutôt de regarder de l’autre côté du Rhin afin de comprendre quelles sont les raisons de l’extraordinaire embellie de l’emploi en Allemagne. Rappelons qu’au milieu des années 1990, l’Allemagne était considérée, à cause de son Employment Protection Act (Loi sur la protection de l’emploi) comme l’un des pays qui réglementait le plus le marché du travail. Sur une échelle de 1 à 3, l’OCDE notait l’Allemagne comme le pays le plus réglementé avec la note 3, la France étant même mieux classée avec un 2.5.