Lorsque le nom de Christine Lagarde, ancienne directrice générale du Fonds monétaire international (2011-2019), fut évoqué pour la première fois dans la course à la présidence de la BCE, certains ont craint qu’elle ne dispose pas de l’expertise technique de son prédécesseur. Mario Draghi, un économiste chevronné du MIT, a dirigé la Banque centrale italienne avant de prendre ses fonctions en 2011. Contrairement à lui, Mme Lagarde, juriste et politicienne française, n’avait jamais conçu de politique monétaire avant de rejoindre la BCE. C’est également le cas du vice-président Luis de Guindos. Même s’il est économiste de formation, l’ancien ministre espagnol de l’économie semble être plutôt une figure politique sur la table d’honneur de la BCE.
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Même avant la crise du Covid-19, de nombreux gouvernements avaient des niveaux d’endettement dangereusement élevés. Avec maintenant une nouvelle excuse pour dépenser, le secteur public enfle encore. Une telle stratégie s’avérera insoutenable à long terme, et l’inflation apparaîtra inévitablement. Mais en attendant, les États continuent d’étendre leur influence et leur emprise sur les citoyens.
Une société prospère doit avoir une administration dévouée, un pouvoir juridique fort pour assurer le respect des règles en vigueur et des structures de contrôle efficaces. Elle doit également veiller à ce que les citoyens disposent d’un système de sécurité sociale efficace, mais toujours fondé sur la responsabilité personnelle.
Samedi 13 février 2021, Mario Draghi a prêté serment comme président du Conseil italien. Qu’est ce que les Italiens peuvent attendre de leur nouveau chef du gouvernement, composé de membres issus d’une large coalition, par nature instable ?
Le livret A est un livret d’épargne dirigé par l’Etat. Il constitue l’une des nombreuses exceptions françaises. Le ministre de l’Economie Bruno Lemaire a annoncé que son rendement était abaissé à 0,50% à partir de février 2020. Qu’en penser ?
L’histoire contient de nombreux exemples de ce qui se passe lorsque les politiciens prennent le contrôle de la monnaie. Peu d’entre eux finissent bien.
Panique à bord ! En début de semaine dernière le spread entre les taux sur la dette souveraine à 10 ans française et allemande s’est écarté, jusqu’à 80 points de base. A tel point que le ministre des finances français Michel Sapin a cru devoir s’expliquer devant les marchés. Si le trou d’air s’est rapidement résorbé, faut-il rester pour autant serein ?
Les monnaies électroniques, dématérialisées et cryptées, font peur aux tenants du conservatisme. Leur interdiction en France, comme l’ont fait la Thaïlande en 2013 ou la Russie en 2014, nous priverait des nombreuses innovations que permettrait la technologie de la blockchain dans le domaine monétaire. Interdire le développement de cette innovation aurait également un impact négatif dans le domaine des applications Web, de la sécurisation des échanges, de la signature de contrats numériques ou encore du vote en ligne.
La Banque Centrale Européenne a décidé, le 4 mai, de mettre fin, en 2018, à l’impression de billets de 500 euros. Officiellement, il s’agit de lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, qui utilisent largement ces coupures. Mais les arrières pensées sont moins avouables. A terme c’est la monnaie papier qui pourrait être visée.
Selon l’OCDE, la création monétaire n’a pas permis de relancer la croissance
La croissance économique mondiale n’atteindra que 3 % en 2016, une estimation récemment revue à la baisse par L’OCDE, par rapport aux chiffres publiés au mois de novembre dernier. En cause : le recul de l’activité économique des économies émergentes (Chine, Russie, Brésil) et l’échec des politiques monétaires de quantitative easing. Pour relancer la croissance, l’organisme international recommande la mise en œuvre de politiques de désendettement public.
Dans une interview récente, Ben Bernanke annonce la ligne que va suivre Janet Yellen, qui ne veut pas se dégager de la politique accommodante : pas d’ « exit ». Analyse de la Nouvelle Lettre, qui prend un relief nouveau quand le Trésor américain se trouve au pied du « mur de la dette ».