L’article de Nicolas Lecaussin à partir de l’Etude de l’IREF consacrée au Pacte de responsabilité a été repris (25 juin) par le site des Echos. Lire l’article.
Manuel Valls
Les allègements des charges proposés par Valls ne feront pas baisser le chômage
La présente étude s’attache à prévoir l’influence des allègements de charge sur les entreprises annoncés par Manuel Valls lors de son discours devant l’Assemblée mardi 8 avril (20 milliards d’euros d’allègement au titre du CICE, et 4,5 milliards d’euros au titre de la suppression des cotisations URSSAF pour les salariés au SMIC et de la baisse des cotisations pour les salariés jusqu’à 1,6 SMIC).
Les prévisions de l’étude reposent sur des hypothèses conjoncturelles très optimistes :
– Une baisse réelle du coût du travail, c’est-à-dire une absence de répercussion de la maîtrise des déficits publics sur les entreprises
– Une anticipation de croissance de l’ordre de 1% de la part des entreprises et des consommateurs pour l’année 2014
– Un besoin d’emplois proportionnel à la croissance (1%), c’est-à-dire une utilisation optimale du capital et du travail et une absence de substitution entre les facteurs pour 2013 et 2014
– Une productivité stable entre 2013 et 2014
Conclusions
– Un effet réel sur l’emploi …
Dans les hypothèses précédentes, les allègements annoncés par Manuel Valls devraient permettre de créer entre 106 000 et 137 000 emplois d’ici la fin de l’année 2015.
– … mais à l’impact mitigé sur le chômage
Néanmoins ces créations d’emplois seront presque totalement compensées par la hausse de la population active (+120 000 entrants par an).
En conséquence, les allègements annoncées par Manuel Valls n’auront qu’un effet très limité sur le taux de chômage, qui restera stable (10,5%) si la croissance s’établit aux alentours de 1% en 2015 ou baissera légèrement (10,2%) si la croissance atteint 1,5% en 2015.
Selon l’Etude de l’IREF consacrée aux effets réels des allègements des charges (20 milliards d’euros d’allègement au titre du CICE, et 4,5 milliards d’euros au titre de la suppression des…
Le gouvernement socialiste vient de s’apercevoir que les mesures fiscales qu’il avait instaurées depuis deux ans frappaient aussi les foyers les plus modestes. L’année 2012, en effet, a été la première année depuis cinq ans où plus de 50% des Français ont payé un impôt sur le revenu. Au cours des quatre années précédentes, 53% d’entre eux n’en payaient pas.
En matière budgétaire, les hommes politiques français ont pour habitude de tout faire à l’inverse de leurs homologues européens. Déjà en 1981, le gouvernement Mauroy pratiquait la relance, alors que la rigueur, afin d’endiguer l’inflation galopante, était de mise partout ailleurs. Aujourd’hui, après deux ans de tentatives peu convaincantes, qui devaient redresser l’économie, le Président Hollande a décidé de s’armer d’un « gouvernement de combat ». La volonté de réduire les dépenses publiques est dite et répétée, et c’est le Premier ministre, Manuel Valls, qui s’en chargera. Il vient d’annoncer qu’elles diminueraient d’environ 50 milliards d’euros (Md€) d’ici à 2017. Cette fois, les collectivités locales devront prendre part à « l’effort national », pour un montant de l’ordre de 10 Md€. Si les détails de ces coupes budgétaires ne sont pas encore connus, c’est la première fois que le gouvernement s’attaque de front aux finances locales. Il était temps !
Sébastien Le Fol, Directeur de la rédaction du Point, consacre son éditorial (7 mai) au dernier livre de Nicolas Lecaussin. Lire l’article.
L’Etude de l’IREF consacrée aux collectivités locales françaises est largement analysées dans un article publié (le 23 avril) par le quotidien suisse Le Temps. Le journaliste insiste aussi sur les…
Avec la collaboration d’Axel Arnoux et de Jean-Philippe Feldman
Le Discours de politique générale du nouveau premier ministre, Manuel Valls, a d’abord surpris par l’exactitude du diagnostic économique émis de la France, et par l’annonce de quelques réformes. Mais, en y regardant plus attentivement, les annonces qui ont été faites, sont, ou très floues, ou très différées…
Manuel Valls l’a dit dans son Discours de politique générale. Et le ministre des Finances, Michel Sapin, l’a également rappelé dans une déclaration sur Europe 1 : « L’euro «trop…
Les limites des annonces faites par Manuel Valls
Pierre Garello, Directeur Europe de l’IREF, a été interviewé par Le Figaro Economie (10/04) sur les réformes annoncées par le nouveau Premier ministre. « Il faut surtout baisser les dépenses publiques »,…